Le 15 mai 2016


Journée Internationale convoquée par Nuit Debout

Les correspondants du journal "L’Organisateur Ouvrier International", délégués envoyés par le "Réseau international" et porte-parole du Comité de solidarité avec la Syrie du Brésil interviennent dans la Place de la République devant des milliers de jeunes et de travailleurs de Paris


Depuis le "Réseau International pour la Liberté des Prisonniers Politiques du Monde et pour Justice pour nos Martyrs", et depuis le Comité pour la Syrie de Sao Paulo, Brésil, nous sommes intervenues à l'Assemblée Générale de Nuit Debout Global.
Nous avons voulu que là s'exprime la voix des exploités des colonies et de semi-colonies pillées par les cliques impérialistes qui se disputent les richesses des peuples oppressés.
Comme nous  affirmons dans cette Place depuis que nous sommes arrivés en France, le 6 mai, dans cette Assemblée Générale nous avons aussi dénoncé que dans les prisons des grands banquiers et les armateurs grecs, il y a le meilleur, le plus courageux et combatif de la jeunesse grecque. Il fallait dire la vérité : leurs gardiens de prison sont ces salauds de la gauche vendeuse de fumée de Syriza.
Dans une "journée de lutte internationale" il ne pouvait pas manquer les prisonniers et les condamnés pour lutter, comme le camarade Alfón de l'État Espagnol et les ouvriers pétroliers de Las Heras (Argentine).
Dans la Place nous avons eu l’occasion d'être avec les camarades du Comité pour la liberté de Georges Abdallah, qui se trouve depuis 32 ans dans les prisons du régime de la Vème République pour défendre la cause palestinienne. Il a été vraiment passionnant de pouvoir nous trouver physiquement avec les camarades avec qui nous combattons ensemble depuis longtemps pour la liberté des prisonniers politiques. C'est comme cela depuis le 12 décembre 2013, jour où les ouvriers pétroliers de Las Heras ont été condamnés à la prison, certains à vie. Ce jour-là le camarade Georges Abdallah et les prisonniers basques repoussaient leur plateau de nourriture faisant une grève de la faim en solidarité avec les travailleurs de l'Argentine, en démontrant un énorme exemple de solidarité internationale.
Étant à Paris, nous ne pouvions pas moins que dénoncer que dans cette Place et dans ces rues de la France s'étaient promenés, le bras dans le bras, Hollande, Merkel et Netanyahu de l'état sioniste d'Israël en défendant l'alliance de Paris avec Tel Aviv, avec laquelle ils oppriment et massacrent la nation palestinienne. Nous n’oublions pas que c’est là qu’ils ont dit que "l’ennemi était l’État Islamique", alors que ses chefs sont Hollande, Obama et le chien Bachar.
Nous avons parlé devant des milliers et des milliers de jeunes et d'ouvriers français pour dire la vérité : qu’il n'existe pas de terroriste plus grand sur la planète que l'impérialisme qui soutient le génocidaire Al-Assad, en particulier l'impérialisme français, qui vend la meilleur technologie à Poutine pour qu'avec son armée il massacre le Caucase, la "Grande Russie" et aussi d'une forme directe en Syrie, en bombardant sans discrétion des enfants, des femmes et des familles entières désarmées.
Il fallait dire que le pacte de Hollande avec le sionisme est un pacte de bouchers contre-révolutionnaires pour massacrer le Maghreb et le Moyen-Orient.
Quelques jours avant notre arrivée à Paris, dans cette Place qui a surgi comme expression de la lutte de la classe ouvrière et de sa grève générale du 31 mars, il y avait eu Varoufakis, de "l’aile gauche" de Syriza, un vieux conseiller des CEOs de la City de Londres et l’ex-Ministre des Finances de Tsipras. Cette gauche vendeuse de fumée -comme l’appellent les jeunes anarchistes grecs et nous aussi dans différentes correspondances- y est allée tenter de changer le contenu de cette Place pour la transformer en Place de "citoyens" qui lutte pour la "démocratie réelle", et non une Place de la classe ouvrière et de la jeunesse qui subissent aujourd'hui l'une des plus grandes attaques de la part du gouvernement de Hollande qui, par décret, leur arrache les 35 heures hebdomadaires de travail.
Ainsi on a mis à nu la fable de la "démocratie réelle" qu'ils veulent vendre aux travailleurs européens : leurs gouvernements impérialistes distillent seulement des guerres contre-révolutionnaires de colonialisme et des bases militaires dans toute la planète et ils attaquent la classe ouvrière leurs propres pays comme ils le font avec la classe ouvrière les pays qu'ils oppressent.
Le mensonge de la "démocratie réelle" de la gauche sociale-impérialiste européenne a eu de très courtes pattes en France : le gouvernement de la "démocratie" de la Vème République a lancé une attaque brutale et a déclaré une guerre décharnée et jusqu'au bout à la classe ouvrière française. La réponse ne s’est pas fait attendre. Pour mardi 17 et jeudi 19 mai il y a appelées deux journées de grèves et mobilisation qui mettent à l'ordre du jour la tâche la plus immédiate du prolétariat français : battre Hollande et le régime de la Vème République.

Jeudi 12/5 on avait vécu une énorme mobilisation, qui avait en tête une bannière disant "Nous sommes tout.e.s des casseurs" en réponse à la guerre déclarée par Hollande et les capitalistes. Voilà pourquoi nous avons pu voir que ce 15 mai dans Nuit Debout Global restait à nu le mensonge de la "démocratie réelle" et de coexistence "démocratique" avec le système capitaliste et dans cette Place de la République on commençait à respirer encore une fois le vent frais de la grève générale et des combats que prépare la classe ouvrière française.

Le 8 mai, malgré le fait que nous avions voyagé des milliers de kilomètres pour arriver à la Place, on ne nous y avait pas donné la parole. Ce jour-là on avait même fait un tirage au sort des motions de résolutions des différentes commissions. On tirait au sort celles qui allaient être lues ce qui constitue un attentat à toute démocratie réelle directe dont les masses ont besoin pour lutter. Mais le 15 mai si, nous avons pu parler, nous et tous ceux qui avaient quelque chose à dire en faveur des masses.
Après l'attaque de Hollande, la Place vibrait de nouveau, tandis que la classe ouvrière française se prépare pour de grands combats.
Dans notre intervention nous avons pu faire exprimer  la voix de la résistance syrienne, une résistance indomptable, qui ne se rend pas. Nous avions un mandat de jeunes et d’ouvriers qui combattent à Alep, à Gouta, à Homs, dans toute la Syrie ... et qui venaient de récupérer la ville de Kahn Al Touman. Leur mandat consistait à faire entendre leur voix, la voix de la révolution et des combats héroïques de la résistance contre le chien Bachar.

Nous sommes allés dire qu'il fallait casser l’encerclement, envoyer des médecins, des aliments, des fonds, des armes et des volontaires pour se battre côte à côte la résistance syrienne et pour paralyser la machine de guerre de l'impérialisme qui soutient les mains ensanglantées de Poutine et d'Al-Assad pour qu'ils massacrent le peuple syrien, ainsi qu’il soutient l'Arabie Saoudite qui envahit le Yémen et le sionisme qui reprend ses dures attaques contre les masses palestiniennes.

Pendant des jours et des jours nous avions débattu avec des centaines de jeunes qui s’intéressaient à la lutte des masses syriennes. Nous avons rencontré dans la même Place des camarades de Comités de solidarité avec la Syrie de la France. Nous avons pu faire des actions communes avec eux. Nous avons pu même nous battre avec certains d’entre eux contre les assadistes, qui tentent de faire croire aux travailleurs et aux jeunes français qu’Al-Assad est "anti-impérialiste",  alors qu’il est le plus grand meurtrier des ouvriers et des paysans syriens, soutenu pour Obama.
Pendant toute la semaine, depuis le 6 mai, nous avons aussi expliqué et lutté pour que cette voix de la résistance syrienne s'écoute, pour que la vérité soit racontée et pour casser l’encerclement sur cette révolution grandiose imposé par les partis de gauche servants de l'impérialisme européen et mondial.
Notre camarade du Réseau International est montée parler dans la Place enveloppée du drapeau de la résistance syrienne pour réclamer que le massacre soit arrêté parce qu'en Syrie une leçon est donnée à toute la classe ouvrière mondiale qui prend le combat pour défendre ses droits et intérêts.
Nous attendions ce 15 mai. Nous recevions les nouvelles de comment le PODEMOS et la Gauche Unie dans l'État Espagnol essayaient d'affaiblir encore une fois le caractère de la levée révolutionnaire de la classe ouvrière et de la jeunesse qui s'est initiée en 2011. Il y a 5 ans les mineurs des Asturies criaient : "Si nos enfants souffrent la faim, les vôtres verseront du sang" et "Si cela ne s'arrange pas, ce sera une guerre ". Nous nous rappelions, tandis que nous voyions les comités d'immigrants de l'Afrique et du Moyen-Orient dans la Place de Paris, la consigne de "indignés" du pays voisin qui proclamaient : "les immigrés, vous êtes la mer de Madrid". Depuis longtemps le PODEMOS et la Gauche Unie ont reconnu la monarchie infâme des Bourbons, alors qu'il y a 5 ans se levait le cri de la "République des indignés" dans tout l'État Espagnol.

Ainsi nous avons pu comprendre pourquoi ils avaient concentré tant de forces pour transformer le sentiment de la jeunesse française qui a mis debout la Place de la République avec le cri de "il faut combattre comme en Égypte et comme dans la Place Tahrir". Mais la classe ouvrière française est encore très loin de se voir exproprier les combats qu’elle a commencé à donner aujourd'hui. Ce 15 mai les milliers et les milliers qui ont peuplé cette Place exprimaient ces nouvelles conditions imposées par le fouet du capital. Le réformisme est resté sans soutien. La collaboration de classes, c’est la bourgeoisie qui l’a cassé, et la classe ouvrière française présente bataille. Il fallait être à la hauteur de ces nouvelles conditions.
Dans la Place on ne pouvait pas moins que dire ce qu'aucun socialiste conscient ne peut taire : qu’on était arrivés au cœur des puissances impérialistes, où est concentrée une partie du 1 % de parasites qui exploite le 99 % du monde, pour dire aux jeunes et aux ouvriers en lutte qu'ils doivent reprendre le cri de : "L'ENNEMI EST DANS LA MAISON!"
On est arrivé avec le cri de la Grèce de 2008 : "Que l'étincelle d'Athènes mette feu Paris!", mais la question est qu’Athènes est déjà contrôlée par le piège mortel de Syriza qui au nom de la "gauche" applique les pires plans de la Troïka et de Merkel, en imposant un chantage terrible aux travailleurs grecs.

Comme jamais, est à l'ordre du jour l'unité et la coordination de la classe ouvrière européenne, qui subit une attaque brutale de l'impérialisme. Une lutte commune et une Grève Générale continentale est la seule chose qui peut ouvrir le chemin de freiner l'attaque des capitalistes et de battre l'Europe impérialiste de Maastricht.
Nous avons été le 15 mai à Paris. Là-bas de nouveaux combats et chocs de classes sont préparés. En grand partie, les yeux de la classe ouvrière européenne regardent vers la France. Mais les ouvriers français doivent regarder leurs frères de classe de l'Europe et du monde s'ils veulent vaincre.
Plus de 100.000 réfugiés syriens et du Maghreb et du Moyen-Orient se trouvent dans des camps de concentration en Europe et en Grèce en particulier. Le prolétariat français ne pourra pas casser les chaînes qui l’oppressent s'il ne lutte pas avec ses frères de classe de l'Europe pour casser les fils de fer barbelés qui enferment dans des camps de concentration les réfugiés politiques des guerres que les propres puissances impérialistes provoquent pour écraser les révolutions au sud de la Méditerranée et pour affamer leurs peuples.

Des dizaines de milliers de réfugiés dans des camps de concentration qui n'ont rien de différent aux ghettos de Varsovie et d’Auschwitz. Comme cela agit ce 1 % de parasites qui contrôle le monde. Il traite comme cela ceux qui essaient de sauver leurs vies de vrais génocides que lui-même impose afin de réduire en esclavage les peuples et leurs travailleurs.
Dans la Place nous avons pu sentir la solidarité avec les réfugiés. Mais le sentiment de solidarité ne suffit pas. Les travailleurs ont dans leurs mains la possibilité de rendre effective cette solidarité. Les ouvriers ont des syndicats et des organisations de lutte. Les étudiants ont leurs organisations par lycée, faculté et universités. Et ils ont tous la même revendication de lutte, en défense des 35 heures de travail. Il n'y a pas de tâche plus immédiate que celle d’ouvrir les frontières aux immigrés et aux réfugiés depuis les syndicats et les organisations de lutte de la classe ouvrière, exigeant des papiers pour tous, les syndicalisant et les organisant dans les syndicats et dans toutes les organisations de lutte de l'Europe. Laisser les réfugiés dans les mains de la mendicité de la bourgeoisie, de l'ONU, des ONG, c’est voter en avance leur esclavage, mort ou rapatriement. "Nous sommes tous réfugiés!" doit être le slogan dans toute l’Europe.
Et voilà que nous sommes arrivés à la Place de la République. Nous y avons parlé. Émus d’avoir eu l'honneur d'être là luttant pour unir les ouvriers du monde avec les travailleurs français. Nous sommes fiers d'être à côté de la classe ouvrière française, avec sa jeunesse d'aujourd'hui qui proclame "nous sommes tous des casseurs !", en rendant hommage aux jeunes immigrés des cités qui en 2005 se soulevaient au cri de "Nous ferons de Paris toutes les nuits une Bagdad".
Nous ne pouvions pas moins que désirer de faire partie, dans la France rebelle, d'un nouveau Mai 68 et de crier au monde entier que la seule solution pour la France, pour la classe ouvrière européenne et mondiale est que retourne la Commune de Paris pour qu’elle soit l'étincelle qui allume le feu de toute l'Europe.

Alors dans la Place de la République les révolutionnaires nous avons crié fort et clair :
VIVE LA RÉSISTANCE SYRIENNE! ARRÊTONS LE MASSACRE D'AL-ASSAD, POUTINE, OBAMA, HOLLANDE ET L'OTAN!
LIBERTÉ  AUX JEUNES REBELLES DE LA GRÈCE, À GEORGES ABDALLAH, À ALFON, AUX PRISONNIERS POLITIQUES PALESTINIENS ET DU MONDE ENTIER!
DEHORS LES BASES MILITAIRES IMPÉRIALISTES DES PEUPLES OPPRESSÉS!
À BAS LA V RÉPUBLIQUE DES BOUCHERS IMPÉRIALISTES! À BAS LE MAASTRICHT, SES BANQUES ET TRANSNATIONALES! À BAS LE 1 % DE PARASITES! QUE REVIVE LA COMMUNE DE PARIS !
IL FAUT EXPROPRIER LES EXPROPRIATEURS DU PEUPLE! Comme l'ont dit les mineurs soulevés du Donbass : POUR LE RETOUR DE L'URSS des conseils d’ouvriers et de soldats, sans les traîtres du stalinisme livreurs des états ouvriers!
PLACE À LA RÉVOLUTION EUROPÉENNE! QUE RETOURNE MAI 68! QUE RETOURNE LA RÉVOLUTION DES ŒILLETS DES OUVRIERS ET DES SOLDATS DU PORTUGAL!
QUE LE PROLÉTARIAT EUROPÉEN RECOMMENCE À PARLER LE LANGAGE DE LA RÉVOLUTION!

La victoire des peuples oppressés et de leurs grandes batailles sera possible dans les mains de la classe ouvrière des puissances impérialistes de l'Europe, des EU et du Japon. Ils ont la possibilité de couper la tête au serpent du 1 % de parasites qui foncent toute la civilisation dans le marasme et la barbarie.

Dans l'Assemblée Générale de Debout Global, devant des milliers de personnes
de différents endroits du monde nous avons dit :


"Je fais partie d'un Réseau International qui lutte pour la liberté des prisonniers politiques du monde et pour la justice pour les martyrs de nos luttes, et je veux commencer par parler de la Grèce. Il y a plus de 50 mille prisonniers politiques en ce moment en Grèce dans les camps de réfugiés. Il y a des prisonniers politiques dans tout le monde et en ce moment c'est le gouvernement de Syriza celui qui tient emprisonnés les jeunes rebelles, qui ont été enfermés juste pour lutter contre les fascistes et pour aider les immigrés et les réfugiés qui arrivent en Grèce. Alors, je veux vous dire, comme premier point, que notre lutte, votre lutte doit prendre dans les mains la lutte pour la liberté des prisonniers politiques du monde. Nous ne pouvons pas lutter avec des otages dans les prisons des régimes impérialistes du monde Il faut libérer les jeunes rebelles grecs! Il faut libérer les prisonniers politiques palestiniens! Il faut libérer Abdallah de la prison ici en France! Il faut libérer tous les prisonniers politiques et conquérir l’acquittement des lutteurs que sont inculpés ou condamnés par  le seul fait d’avoir lutté, comme ici en France avec les ouvriers de Goodyear, ou comme par exemple en Argentine, d'où je viens, les ouvriers du pétrole de Las Heras. Parce que c'est une même lutte.
C'est la même lutte pour arrêter le massacre en Syrie, parce que les réfugiés qui arrivent en Europe fuient du massacre en Syrie réalisé par Bachar Al Assad et Poutine avec le soutien de toutes les puissances impérialistes du monde, aussi bien les puissances européennes et que les États-Unis. Ils sont tous d'accord qu’il faut écraser le peuple syrien. Hollande vend des armes à la Russie, pour que Poutine écrase les travailleurs syriens. Il ne faut pas se laisser tromper. Il n'y aura jamais de "démocratie réelle" tant qu’il y aura ces massacres, tant qu’il y aura des réfugiés dans des camps de concentration et c'est une lutte que nous devons prendre dans nos mains. On parle beaucoup de "démocratie", mais nous savons déjà ce que fait cette "démocratie" : Hollande a envahi le Mali, il a bombardé la Syrie, il vole l'uranium de l'Afrique et est cette Vème République celle qui a organisé les dictatures en Amérique latine, d'où je viens. C’est pour cela que nous devons donner une lutte jusqu'au bout contre la Vème République pour renverser! Il faut battre la Vème République et le gouvernement de Hollande pour battre la loi El Khomri, pour ouvrir les frontières pour tous les réfugiés, côte à côte avec les travailleurs immigrés et pour arrêter le massacre en Syrie! ".

 

"Bon soir, je suis Maria et je suis d'un Comité de soutien au peuple syrien à Sao Paulo, Brésil. Le mien c'est un pays oppressé et pillé par les puissances impérialistes, comme la France, et toutes les puissances impérialistes du monde. Je veux saluer cette réunion internationale de Global Debout, je veux saluer les travailleurs et la jeunesse français, et vous dire que vous, et tous les travailleurs des puissances impérialistes êtes les meilleurs alliés de la classe ouvrière des pays coloniaux et semi-coloniaux comme le Brésil. Je veux saluer cette réunion et dire que c'est un grand pas en avant, mais c'est un pas dans le vide si depuis ici ne surgit pas un commando international pour organiser et pour construire une grève générale européenne contre le Maastricht impérialiste, parce que c'est la seule chose que nous pouvons faire face à cette "démocratie" que nous avons. C'est la démocratie du 1 % d'esclavagistes riches su monde qui font leurs affaires avec leurs banques et leurs transnationales sur notre sang, sur le sang des esclaves du monde … Pour cela je veux vous dire : à bas le 1 % et que revive la Commune de Paris! La Commune où tous les ouvriers du monde seront ses citoyens d'honneur! VIVE LA COMMUNE! "