Depuis la Syrie : les voix de la résistance

 

Propos des lutteurs et des combattants de la Brigade Léon Sedov

 

Présentation :

 

Aujourd'hui, les amis du FSM d'Al Assad, des Ayatollahs iraniens, du Hezbollah font silence. Il est resté clair que le chien Bashar est en train de faire le travail sale d'Obama et de toutes les puissances impérialistes, en défendant les frontières de l'état sioniste d'Israël pour écraser la révolution syrienne. Les Ayatollahs et Hezbollah soutiennent à feu et à sang le chacal Al Assad.

 

L'attaque et le massacre du chien Bashar contre le campement palestinien de Yarmouk, dénoncés par les masses palestiniennes de toute la région et par la Brigade Léon Sedov en Syrie, a été un coup adroit au coeur des masses palestiniennes, non seulement de la Syrie mais de toute la région. Cela a été un vrai manifeste d'Al Assad pour dire qu’il est le meilleur chien de garde d'Obama pour protéger les frontières du sionisme qui a occupé la nation palestinienne en massacrant son peuple.

Le chacal Al Assad, avec le scut de dernière génération qu’il a lancé sur Yarmouk, le campement palestinien qui se trouve à Damas, a dit dans le langage de la guerre et du massacre qu'il est un homme du sionisme. Il a gagné pendant des années l'appui de l'impérialisme pour soutenir et garder les frontières de l'état fasciste d'Israël.

Le fait que Hezbollah ai envoyé des troupes pour écraser l’insurrection à Damas et qu’il étouffe constamment les essais de rébellion des masses au Liban, a préparé le chemin à cette attaque adroite contre des femmes et des enfants du campement palestinien à Damas.

Chaque jour que le chien Bashar continue au pouvoir signifie un martyre et un génocide contre toutes les masses syriennes et de la région.

La Brigade Léon Sedov

 

Cela fait des années que les bourgeoisies bolivariennes, le castrisme et les courants pro-staliniennes des renégats du trotskisme annoncent une intervention de l'OTAN, l'armée américaine et d'Obama en Syrie pour battre Al Assad. Cela n'est pas arrivé, au contraire. L'impérialisme a envoyé l'ONU pour retirer l'armement lourd et chimique de Damas, pour éviter que celui-ci tombe dans les mains des masses insurgées.

En même temps, Obama a serré la main des Ayatollahs iraniens qu'il a envoyé à Damas, avec le Hezbollah, soutenir le chien Bashar. La bourgeoisie chiite avait montré bien faire ses devoirs avec l'impérialisme yankee, puisque, aujourd'hui c'est le pilier fondamental du gouvernement du protectorat yankee de Maliki en Iraq.

Hezbollah et la garde républicaine iranienne sont à Damas pour éviter qu'Al Assad doive envoyer directement son armée se heurter contre les masses insurgées de la capitale. Parce qu’il risquait de voir son armée se désintégrer par la base, comme il s’est passé dans les villes les plus importantes de la Syrie, quand les soldats se sont mis du côté des travailleurs et des paysans insurgés.

A Alep, à Homs, à Deraa, à Dana, à Idlib, les masses insurgées ont obtenu les armes ayant gagné la base de l'armée.

Les faux "socialistes" ont attaché les mains de la classe ouvrière américaine, européenne et du monde, pour qu’elle ne marche pas combattre en Syrie près de ses frères insurgés, et pour qu’elle ne se soulève pas, dans toutes les capitales du monde, pour casser le encerclement contre la révolution syrienne. Ils ont fait cela soit en soutenant le chacal Al Assad soit en appuyant l'ASL, qui agit comme un vrai "cheval de Troie" de l'impérialisme dans les zones libérées.

Deera

 

L'impérialisme n'est pas non plus resté les bras croisés quand les masses prenaient 60 % du territoire syrien et menaçaient de se soulever à Damas. Il a envoyé -avec la bourgeoisie de la région et son allié turc depuis le Qatar, et depuis l'Iraq avec la bourgeoisie sunnite- l'ASL, le front al Nusra et "l’État Islamique". Le but de ces vrais partis-armées bourgeois a été, non seulement de désarmer et contrôler les masses dans les zones libérées, mais aussi de contenir la chaîne d'insurrections aux portes de Damas.

Ils ont établi une guerre de siège contre les troupes du chacal Al Assad, non pour le battre, mais pour négocier avec Obama, à la sortie d'Al Assad, une distribution du butin du pillage et du massacre en Syrie, qui inclut tous. Pendant ce temps, "l’État Islamique" (D.A.A .'S.H.) de la Syrie et de l'Iraq parie sur la partition et la libanisation définitive de la Syrie. La bourgeoisie sunnite du triangle de Bagdad veut maintenir son marché et son commerce garanti sous ses griffes. Cette bourgeoisie sunnite est aussi utilisée par l'impérialisme pour approfondir le choc entre les masses et leur division dans les zones libérées.

Voilà la tragédie de la révolution syrienne aujourd'hui.

Une révolution ensanglantée, trahie, encerclée et expropriée par la bourgeoisie et l'impérialisme.

 

Aujourd'hui, les courants de la gauche réformiste mondiale qui défendent Al Assad ne peuvent plus parler, après avoir fait leur travail sale en séparant la classe ouvrière syrienne de la classe ouvrière mondiale et leurs combats et en soutenant leurs assassins. Pour cela d'autres courants du FSM, ses fractions social-démocrates et ses partis social-impérialistes, essaient maintenant de lever la tête, en jouant les défenseurs de la révolution syrienne, alors que pendant des années, malgré le fait de disposer d'énormes forces comme le PSTU au Brésil, le NPA en France et le SWP aux États-Unis ou en Angleterre, ils se sont refusés à les mettre à disposition d'une lutte internationale décisive en soutien des masses syriennes.

Eux, ils soutiennent les généraux bourgeois de l'ASL qui parcourent le monde en demandant des armes aux États-Unis. Mais ce sont les États-Unis qui soutiennent Al Assad et les Ayatollahs iraniens! .... et aussi les généraux de l'ASL mais non pour qu'ils battent Al Assad, mais pour qu'ils contiennent les masses aux portes de Damas. L'ASL, "l’État Islamique" et le Front al Nusra d'un côté, et Al Assad de l'autre, ce sont les bouts de la même corde, manipulée par l'impérialisme, pour étrangler la révolution prolétarienne en Syrie.

Nous sommes devant un nouveau crime et un nouveau mensonge sur la révolution syrienne, qui embellit les laquais de la bourgeoisie du Qatar et aussi d'Obama : c'est un autre coup de poignard dans le dos des masses syriennes. Ces courants socialimpérialistes décrivent des zones libérées sous le commandement de l'ASL comme si c'était la commune de Paris, ou la France révolutionnaire de Robespierre et les jacobins de 1789.

Ils affirment avoir un accord militaire et politique avec les généraux de l'ASL.

La réalité est totalement opposée à celle qu'ils décrivent, au moment actuel en Syrie.

Ces gens doivent alors assumer la responsabilité de la position politique de l'ASL qui est sous la discipline politique et militaire stricte de la bourgeoisie du Qatar et qui est assise avec celle-ci, avec Obama, Poutine et les généraux d'Al Assad à Genève. Là-bas ils décident tous les jours combien d'exploités doit encore massacrer Al Assad avant de suffoquer la dernière haleine de la révolution, et combien plus l'ASL doit encore contrôler, faire passer faim, désorganiser, et exproprier la révolution des masses dans les zones libérées.

La LIT et ses partenaires, le NPA (français) et le SWP (anglais), ont gagné une chaise d'honneur à Genève.

Le chien Bashar

 

Dernièrement la LIT a emmené en tournée Abou Maen qui dit être membre de l'ASL et du "conseil local" de Membej à Alep. Il le promène comme s'il était un jacobin révolutionnaire d'une révolution "démocratique". C'est une vraie tromperie.

Abou Maen parcourt le monde en affirmant que sans l'appui des États-Unis on ne peut pas faire des révolutions ni renverser le chien Bashar. Il parle tel qu’un porte-parole des États-Unis et de Wall Street.

Selon lui, les yankees vont envoyer sans conditions des armes aux masses révolutionnaires qui combattent pour le pain et contre le génocide que l'assassin Al Assad perpètre au nom de toutes les puissances impérialistes …

Une honte : des courants qui s’appellent elles-mêmes socialistes, mendient l’aide de l'impérialisme pour faire des révolutions ?! Mais ces révolutions sont justement contre l'impérialisme et ses agents! Ce sont des révolutions qui se sont initiées pour le pain, contre la cherté de la vie et contre le pillage impérialiste de la région!

Avec leur politique, ils finissent par appeler la classe ouvrière américaine à soutenir Obama (avec lequel ils appellent à faire un front militaire commun), pour qu'il envoie des missiles "sol-air" à la résistance syrienne.

Jhon Kerry, Secrétaire de Estado Norteamericano, junto al chacal Al Assad

 

Il s’agit d’une politique cynique et brutale de collaboration de classes et de front populaire, à l'intérieur de la Syrie et aux États-Unis. Ces gens appellent à mettre sur pied un camp militaire entre la résistance et l'impérialisme yankee, quand c’est celui-ci qui, avec Poutine, arme et contrôle les opérations contre-révolutionnaires du chien Bashar en Syrie, tandis qu'il envoie ses "Chevaux de Troie" comme l'ASL pour contenir la révolution dans les zones libérées.

Pour la LIT et ses porte-parole de l'ASL, la classe ouvrière américaine a un "allié militaire"  aux États-Unis, l'OTAN et le Pentagone sur lesquels il faut faire pression pour qu'ils envoient des armes à la Syrie. Et elle affirme que seulement avec Obama on peut gagner la guerre contre Al Assad. Cela signifie que les masses ne peuvent pas gagner contre Al Assad sans les missiles sol- air des États-Unis. Que leur triomphe ne dépend pas des masses mais d'Obama.

C'est une infamie contre la classe ouvrière mondiale à laquelle ils disent que ses révolutions ne peuvent pas triompher si ce n’est qu’avec l'impérialisme "démocratique".

Des centaines de révolutions ont triomphé en détruisant les armées bourgeoises, sans l'appui de l'impérialisme, mais au contraire, contre lui et ses agents.

Ce que dit la LIT c'est une trahison ouverte. Non seulement parce qu'Obama n’envoie pas d'armes à la résistance syrienne, mais parce qu'il a envoyé Hezbollah et les Ayatollahs iraniens massacrer les masses.

C'est une infamie, une capitulation politique dans toute la ligne et une rupture ouverte avec le marxisme, parce que pour la classe ouvrière américaine le fondamental ENNEMI EST À LA MAISON. Celui qui n'enverra jamais de missiles ni d'armes à la résistance pour l’aider à vaincre Al Assad. Obama et l'impérialisme ont une conscience de classe, défendent les leurs, les exploiteurs et leurs laquais comme Al Assad. S'ils veulent s’en débarrasser, c’est eux qui le font, jamais ils n'arment les  masses pour ce faire. L'impérialisme n'arme pas les masses quand celles-ci font la guerre et combattent pour le pain.

L'impérialisme TUE les masses qui luttent pour manger et pour leurs besoins, ce qui est montré par la tragédie syrienne et toute la lutte des classes internationale.

La lutte aux États-Unis et le programme de la classe ouvrière américaine n'est autre que : À bas le pacte d'Obama-Poutine-Al Assad! À travers ce pacte on mettra autour de la table à Genève le gouvernement bourgeois du Qatar, la Turquie et ses laquais les généraux de l'ASL pour "négocier" la paix des cimetières et la distribution des affaires d'une Syrie ensanglantée.

La politique de la LIT amène à détruire le mouvement pour le million d'ouvriers contre la guerre qui s’était mis sur pied aux Etats-Unis contre les invasions yankees au Moyen-Orient.


"Des armes pour la Syrie!" c'est le mot d’ordre fondamental des masses du monde et une tâche de la classe ouvrière mondiale, dont le point de départ est l'échec de la machine militaire impérialiste. Dans le cas de la Russie, de l'Iran et du Liban, la tâche est l'échec militaire de ces forces contre-révolutionnaires laquais de l'impérialisme dans la région, aussi bien que de la Marine yankee dans la Méditerranée.

Cela signifie que dans les ports du monde les ouvriers embarqueraient seulement les armes destinées à la résistance et que dans aucun port du monde ils embarqueraient celles destinées à l'assassin Al Assad et ses partenaires impérialistes et les laquais.

"Des armes pour la Syrie!" signifie des brigades internationales pour combattre, des fonds des organisations ouvrières pour organiser la solidarité de toute espèce (médicaments, etc) pour les camps de réfugiés.

 

La LIT soutient l'ASL, qui a, à son tour, un accord avec Obama. L'ASL et la bourgeoisie du Qatar soutiennent le CNL de la Libye qui est venu exproprier la révolution et écraser et désarmer les milices ouvrières qui ont battu Khadafy.

Abou Maen se demandait, avec son "porte-parole" de la LIT, "si on ne veut pas que nous exigions des armes aux États-Unis qu’on nous dise d'où les tirer. Même le marché noir est contrôlé par l'impérialisme". Ce personnage de l'ASL et ses gardiens de la LIT … : est-il aveugle ou il est une crapule, agent de l'impérialisme ?

Les armes se trouvent à quelques kilomètres. Des milliers de combattants libyens sont allés laisser leur vie en Syrie, et la canaille de l'ASL les a livrés dans l’avancée du combat à l'assassin Al Assad. En même temps, ces généraux soutiennent le CNL libyen avec la bourgeoisie du Qatar et Obama.

Nous, les révolutionnaires, nous pouvons dire à Abou Maen où se trouvent les armes et les missiles sol - air pour les masses : chez les milices de l'ouest de la Libye et de Misrata qui les ont expropriés du quartier du chien Khadafy à Tripoli.

Dix mille missiles sol - air ont les milices de la Libye, aujourd'hui soumises par des généraux petits-bourgeois devenus des agents du CNL qui, aussi bien que le gouvernement du Qatar, exproprie la lutte des masses et des exploités. Voilà les missiles sol - air, c’est les masses de la Libye qui en ont.
CE SONT DES CAPITULARD LAQUAIS D'OBAMA.

Même Staline rougirait dans son tombeau devant ces laquais de la révolution "démocratique".

Ces petits généraux de l'ASL avec leur soumission à la bourgeoisie, ont séparé la classe ouvrière syrienne des milices révolutionnaires de la Libye et de cette manière ils ont laissé les masses syriennes loin des missiles sol-air.

Ils ont tous soutenu le CNL pour qu’il désarme les masses en Libye. Ils ont empêché l'expropriation de la bourgeoisie et de l'impérialisme dans le 60 % du territoire syrien où les masses ont battu le chien Bashar. Si les exploités avaient exproprié les expropriateurs en Syrie, dans ses zones libérées, leur cri de guerre aurait ému tout le Maghreb et le Moyen-Orient. Puisque ce cri aurait transmis que, pour gagner la guerre et pour obtenir le pain, il faut exproprier la bourgeoisie.

Les ouvriers tunisiens et libyens auraient, ceux-ci avec leurs armes, marché combattre en Syrie. C'est ce qu'ont fait les laquais de l'impérialisme d'Iran et le Hezbollah pour soutenir Al Assad et pour massacrer les masses syriennes.

Mais les milices de la Libye l'auraient fait pour soutenir les masses soulevées.

La tragédie consiste en ce que à l'autre bout de la corde des organisations réformistes du prolétariat international appellent à soutenir le CNL, la bourgeoisie du Qatar … et ils se disciplinent tous à Obama et aux plus grands bouchers et pirates de la planète : la CIA et l'OTAN.

D'autres capitulards

de la gauche, qui se réunissent avec ces capitulards de la LIT toutes les années dans le FSM, ont accusé les milices de la Libye d’être agents de l'OTAN.

Ainsi les uns, soumettant la classe ouvrière à la bourgeoisie du Qatar avec l'ASL, au gouvernement impérialiste d'Obama et au CNL en Libye, ont séparé la classe ouvrière de la Libye et ses milices avec les missiles sol-air de la guerre civile en Syrie. Les autres, les "amis kadhafistes" d'Obama ont dénoncé les milices de la Libye comme agents de l'OTAN. Ils ont laissées ces milices isolées, si isolées des masses du monde qu'aujourd'hui le CNL et l'impérialisme ont les mains libres pour les attaquer, pour les désarmer et pour faire des putsch contre-révolutionnaires ville à ville.

Ce qui sépare les masses des armes, des missiles sol-air, des tanks, des mortiers et des pièces d'artillerie, des canons et des avions de guerre c'est la politique traîtresse et perfide de la direction du prolétariat qui le soumet à la bourgeoisie.

La clé pour arriver aux missiles sol-air l'a aussi la classe ouvrière d'Égypte. Avec le drapeau de la "démocratie" et de la "liberté" toute la gauche social-impérialiste a soutenu le coup militaire en Égypte. Dans la Place Tahrir, en battant le coup militaire il y avait le chemin vers les armes, même vers les Scut que l'armée de l'Égypte possède. Mais pour cela il faut vouloir faire une révolution non seulement dans un pays mais dans toute la région. Pour obtenir les missiles sol-air il faut vouloir être un révolutionnaire et ne pas être un laquais soumis des "militaires démocratiques" qui sont venus écraser les masses révolutionnaires de la Place Tahrir.

Voilà pourquoi le chemin vers les armes pour les masses syriennes est celui de rompre, non seulement avec les commandants bonapartistes du Front al Nusra et les officiers contre-révolutionnaires de "l’État Islamique", mais aussi avec l'ASL qui reconnaît, de même que la bourgeoisie du Qatar, l'état sioniste d'Israël.

À Gaza il y a les missiles. Ceux qui sont accrochés à l'ASL deviennent même des laquais du sionisme. Ils sont passés à la tranchée opposée, cela fait longtemps, et en Syrie ils le démontrent.

Si l'ASL arrive à gagner la guerre, elle établira un gouvernement avec la bourgeoisie du Qatar ; celle-ci avec Obama, va défendre, plus qu'Al Assad, les frontières à l'état d'Israël.

En plus ces crapules veulent soumettre les masses de plus en plus à Obama qui a son gendarme contre-révolutionnaire au Moyen-Orient qu’est le sionisme.

Al Assad bombarde et massacre dans le campement palestinien Yarmouk à Damas, où il a lancé un missile Scud de dernière génération en assassinant les enfants palestiniens qui marchaient seulement avec des casseroles vides en demandant de la nourriture.

Tout celui qui n'est pas un laquais de l'impérialisme, de la bourgeoisie et du sionisme, comme le sont les petits généraux islamiques et de l'ASL, devrait concentrer tout son pouvoir économique, politique et militaire pour libérer les réfugiés palestiniens à Damas dans le campement de Yarmouk.

Une action politique et militaire de ce type soulèverait les masses palestiniennes qui entreraient immédiatement dans le combat contre Al Assad et elles le feraient malgré Hamas et malgré l'Autorité Nationale Palestinienne.

Cela changerait tout à fait le cours de la guerre civile. Cela paralyserait les assassins de Hezbollah et de l'Iran et soulèverait toutes les masses du Moyen-Orient.

La LIT et l'ASL se trouvent déjà dans l’autre tranché, dans celle d'Obama, de la bourgeoisie du Qatar et de la Turquie, du sionisme, du Pentagone et de la bourgeoisie palestinienne qui a permis, comme est dénoncé par les masses qui ont été massacrées dans Yarmouk, que dans ce campement les travailleurs meurent de faim.

Les masses palestiniennes ont commencé à se soulever à cause du massacre à Yarmouk. À la sortie de leurs prières, en faisant des meetings et des assemblées face aux établissements gouvernementaux protégés par la police de l'ANP, elles exigent que les milices palestiniennes interviennent dans le combat contre Al Assad,.

La LIT a lié son sort aux missiles sol-air d'Obama et le Pentagone qu'ils n’ont que pour écraser des révolutions. Les révolutionnaires nous lions notre sort à la révolution syrienne et au soulèvement des masses palestiniennes. Elles dénoncent depuis Yarmouk que même des enfants ont été ciblés et assassinés. "Ils disent qu'ils tirent sur nous parce que nous sommes terroristes. Nous ne sommes pas terroristes. Nous sommes des personnes et des enfants et ils tirent sur nous tous", elles affirment. "Ce Naserallah (le leader du Hezbollah) est un cochon", affirment les masses palestiniennes. "Il ne nous représente pas, nous, nous sommes le peuple palestinien". "Le peuple palestinien est avec le peuple syrien et non avec le régime" elles disent encore.

Abou Maen dit qu'il ne trouve pas les missiles sol–air. Eh bien l'intervention des masses palestiniennes équivaut à des dizaines de bombes atomiques sur la tête d'Al Assad et l'impérialisme dans toute la région.

Cela rendrait clairs les vrais contours de la guerre.

Parce que cette guerre est une offensive de la contre-révolution impérialiste et ses agents, pour écraser les masses révolutionnaires qui de Tunisie jusqu’en Syrie ont initié leurs révolutions pour le pain.

Les tranchées sont claires : d'un côté l'impérialisme, la bourgeoisie sunite et chiite, les gouvernements des expropriateurs de la révolution et leurs armées assassines, à côté de toutes les directions traîtres ; dans l'autre tranchée, la classe ouvrière et les exploités.

La LIT a déjà choisi sa tranchée.

Pour gagner la guerre civile il faut rompre avec la bourgeoisie et l’exproprier, il faut lutter avec les masses tunisiennes, libyennes et palestiniennes …. Pour prendre Damas et pour triompher à Jérusalem

La rupture avec la bourgeoisie du Qatar et avec l'OTAN est la condition pour que la guerre civile contre Al Assad triomphe à Damas. Comme nous avons déjà vu, elle ouvrirait l'entrée au combat des masses palestiniennes puisque la résistance pourrait mettre toutes ses forces pour libérer le campement palestinien de Yarmouk à Damas. Mais soumis à l'ASL et au Front al Nusra qui soutiennent le sionisme, les exploités sont empêchés de le faire. Les petits généraux de l'ASL et leurs partenaires politiques de la LIT et du NPA, qui sont tous dans un grand "front démocratique" avec Obama… finissent, en dernier ressort, par soumettre la classe ouvrière et les exploités, dans les zones libérées, à la vieille bourgeoisie bashariste dont ils protègent maintenant la propriété.

Alep détuite par les bombardemments du chacal Al Assad   

L'expropriation de la bourgeoisie en Syrie aurait signifié "lancer" un "missile parfait", en attaquant la propriété des exploiteurs. Elle aurait donc aussi signifié de terminer d’égrener la base d'ouvriers et de paysans pauvres de l'armée du génocide Al Assad à Damas, et aurait encore allumé l'étincelle pour soulever tous les exploités du Maghreb et du Moyen-Orient, et la classe ouvrière internationale.

Il est clair que dans toute guerre civile de classes les ouvriers sont disposés à faire les plus grands sacrifices chaque fois qu'ils se battent dans leur bénéfice. Si dans les territoires libérés la bourgeoisie et les banquiers étaient expropriés et le pain et la terre étaient conquis, le 99 % de la population de la Syrie se serait soulevé contre l'assassin Al Assad … : alors, de quoi ces gens parlent-ils ?

Des millions de réfugiés rentreraient chez eux et reprendraient leurs armes si l'ASL ne les avait pas expropriées.

Les généraux bourgeois de l'ASL disent demander des missiles aux États-Unis et seulement s'occupent à désarmer les masses dans les zones libérées. Ils ne sont pas crédibles. C’est pour cela, malheureusement, que le Front al Nusra grandit au jour le jour et capitalise la désillusion et la haine contre l'impérialisme. Les masses voient que ceux de l'ASL sont des généraux amis d'Obama qui permettent que le chien Al Assad les massacre.

La perte de base sociale de l'ASL est directement proportionnelle à la compréhension que les masses prennent sur le fait qu'Obama est en réalité celui qui soutient le chacal Al Assad pour que celui-ci les massacre.

Le Front al Nusra, avec ses drapeaux et médailles d'avoir "combattu" l'impérialisme en Iraq, capitalise le sentiment anti-impérialiste des masses et le désenchantement de plus en plus grand de celles-ci avec l'ASL. Cela constiue une nouvelle tragédie pour les masses.

Cela a une explication : toute la gauche social-démocrate appelle à soutenir Obama et les États-Unis comme salut pour arrêter Al Assad. Elle soumet la classe ouvrière et les masses exploitées à un vrai front populaire de collaboration de classes avec la bourgeoisie du Qatar. Et alors, les masses désespérées se dirigent vers ceux qui au nom de l'anti-impérialisme les emmènent à un nouveau piège de collaboration de classes, à savoir, le Front al Nusra et le "État Islamique".
Ainsi, toute la gauche du FSM, les stalinistes, les renégats du trotskisme et les social-démocrates diront que la faute c’est à la "baisse conscience" des héroïques masses syriennes qui  ont arrosé de leur sang le Moyen-Orient avec leur insurrection pour en finir avec la cherté de la vie, le 40 % de chômage, le 200 % d'augmentation des prix, etc. En Syrie, les ouvriers ont été les protagonistes d’une révolution, combattant pour manger et à cause de cela, ils ont fait face au chacal Al Assad, en se battant pour la liberté.

Au nom du "socialisme" on a soumis les masses à leurs bourreaux fascistes, comme le chien d'Al Assad et à leurs bourreaux "démocratiques" de l'ASL, et maintenant à leur bourreau bonapartiste du Front al Nusra, et de "l’État Islamique", les plus grands expropriateurs de la lutte anti-impérialiste des masses de la Syrie et de l'Iraq.

La crise de la révolution syrienne n'est donc pas le "retard" des ouvriers syriens et du Moyen-Orient, mais la surabondance de directions traîtres que la classe ouvrière mondiale a à son front.

D'autres courants social-impérialistes, qui sont aussi des "amis politiques" de gauche de l'ASL, tel que le SWP anglais, parlent au nom d'un supposé Courant de gauche révolutionnaire syrienne, qui se trouverait en Suisse, très loin des faits et des balles.

Ce courant "socialiste" anglais, le 21/09/13 a publié un entretien avec Joseph Daher qui dit être un activiste révolutionnaire de la Syrie. Les porte-parole de gauche de l'ASL à l’étranger, annoncent, aussi bien que leurs amis de la LIT, qu’en Syrie, il y a des élections locales libres partout, un contrôle ouvrier de la production, des mouvements démocratiques de la jeunesse, des comités populaires auto-gérés … Il faut se débarrasser de tant de mauvaise herbe, il faut dire la vérité. L'infamie et la falsification des faits que ces "porte-parole de gauche" de l'ASL proclament aujourd'hui à propos de la vie des masses dans les territoires libérés du chien Bashar ne sont pas très différentes de celles qui étaient proclamées par ceux qui présentaient sous le nom d’"anti-impérialistes" les Ayatollahs iraniens et même Al Assad.

Aucune de ces factions bourgeoises, même pas la bourgeoisie Kurde des provinces du Nord de la Syrie, ne veut battre Al Assad, mais elles cherchent toutes à négocier à Genève II la tranche de leurs affaires.

Voilà pourquoi il y a même eu, les dernières semaines, un redoublement de violents chocs militaires de tous les partis-armées dans les zones libérées, entre l'ASL, la bourgeoisie kurde, "l’État Islamique", le Front al Nusra, etc.

C'est un plan de l'impérialisme qui, avec la carotte de la conférence de Genève II - qui serait supposément réalisée dans les prochaines semaines-, provoque ces chocs militaires pour terminer de détruire la dernière grande conquête qui reste de la révolution qu’est le double pouvoir territorial.

La libanisation de la Syrie a commencé. c'est Genève II : le chien Bashar à Damas et cinq ou six partis-armées se disputant le reste du territoire syrien dans de petits fiefs …

Le chien Bashar est fortifié à Damas, non seulement avec son aviation et ses missiles, mais en siégeant par la faim toutes les populations ouvrières et appauvries de Damas et ses environs. Contre cela se sont soulevés les exploités à Yarmouk et ses enfants palestiniens affamés.

En même temps, "l’État Islamique" de l'Iraq et de la Syrie essaie de diviser les zones libérées de cette dernière. L'ASL continue sa guerre de siège contre Al Assad. Genève II a déjà commencé, c'est le plan du Pentagone : une guerre de tous contre tous, pour qu’ensuite le "maître" impérialiste vienne mettre de l'ordre.

Pour cela, nous pouvons affirmer que les meilleurs assistants du chacal assassin Al Assad dans les territoires libérés par les masses sont ceux qui défendent la propriété à la bourgeoisie bashariste. Ce sont l'ASL et le Front al Nusra qui avec leur politique sociale réactionnaire, leur répression pas moins réactionnaire et le désarmement brutal des masses ont liquidé les espérances de libération des paysans pauvres de la Syrie et l'enthousiasme révolutionnaire des ouvriers avec lequel ils avaient commencé leur révolution.
Les plus grands ennemis de la révolution sont ceux du front bourgeois de "l’État islamique" qui ont approfondi leurs actions militaires dans ces jours, en heurtant contre l'ASL dans les zones libérées pour obtenir de l’autorité et de la légitimité parce qu'il a besoin de contrôler et d'écraser les masses qui se sont soulevées à Falluja et dans tout le triangle sunnite contre le protectorat yankee de Maliki.

Ces partis-armées bourgeois sont incapables de garantir la victoire à Damas parce qu’ils luttent impitoyablement contre les ouvriers et le peuple pauvre dans l'arrière-garde.

Le désarmement des masses dans les zones libérées n'est pas et n’a pas été pacifique. La bourgeoisie a mis sur pied des partis- armées bourgeois, avec des généraux oppresseurs, parce qu’on ne peut pas montrer la richesse et exploiter les ouvriers dans les zones libérées, d’une manière pacifique ou démocratique. Voilà le rôle de l'ASL, du Front Al Nusra et de "l’État Islamique".

Sans le triomphe d'une révolution socialiste en Syrie, sans l'expropriation de la bourgeoisie dans les zones libérées, les révolutionnaires nous affirmons que cette "démocratie" annoncée par la gauche de la bourgeoisie du Qatar, n'est qu'un détour pour continuer de soutenir les intérêts de la même bourgeoisie bashariste.

C'est un détour pour pactiser avec les généraux contre-révolutionnaires d'Al Assad l'écrasement de la révolution ouvrière syrienne.

Nous avons interviewé les lutteurs ouvriers de la Brigade León Sedov en Syrie

Les Correspondants de l'Organisateur Ouvrier International, l’organe de la FLTI, ont réalisé une interview aux dirigeants et aux lutteurs ouvriers révolutionnaires de la brigade Léon Sedov, composée par des militants internationalistes des organisations ouvrières qui sont allés se battre là-bas et par des ouvriers du secteur le plus exploité des villes les plus importantes du Nord de la Syrie.

Dans cette occasion nous parlerons, alors, des événements actuels en Syrie, des trahisons et de souffrances inouïes subies par les masses, des plans de l'impérialisme pour essayer de terminer d’écraser cette énorme révolution. Dans ces reportages nous donnerons la parole et la place principale aux lutteurs ouvriers et aux  combattants internationalistes de la Brigade León Sedov, pour qu'ils s'expriment et disent leur vérité, depuis le champ même de bataille. Ils ont la parole.

Voici les propos des combattants et des camarades de la Brigade Léon Sedov. Certains d'entre eux ont laissé leur vie en combattant comme des militants ouvriers dans les villes de la Syrie. C’est le cas d’Abu Nur, Abu Attia, Abu Mwawyah À - Massry, Abus Mussa Al-Jazaery, Abu Al-Qayss, Hesham Abu Salamah, Guérissez Abu Jatab.

Dans ces reportages ils expriment leur vérité, les ouvriers de la Brigade León Sedov qui ont combattu dans les batailles de Hamdarat, de Khan l'Assal, le Fouj46, l’usine Endumy, dans la bataille contre l'Académie de la police dans les environs d'Alep, dans les combats à l'aéroport de Taftanaz, au poste de contrôle de Salqin … et dans les dizaines de combats que la classe ouvrière et les exploités de la Syrie ont courageusement livrés contre le génocidaire Al Assad.

Il y a avec nous des délégués et des représentants des combats du quartier ouvrier d'Alep, Salah alDin et de ses soulèvements en 2012, de ceux qui ont lutté à Asharafiya et dans les batailles de Saif au dawlah, à Sukary et dans les environs d'Anadan.

Dans leur lutte, les ouvriers révolutionnaires ont pris la tête des expropriations aux bourgeois basharistes protégés par les généraux de l'ASL à Kafar naha.



Le comité rédacteur de l'Organisateur Ouvrier International et ses correspondants nous avons eu un dialogue avec les ouvriers et les jeunes qui donnent leur vie pour la révolution syrienne. Ils combattent sans relâche contre le chien Al Assad pour défendre les conquêtes des masses, qui sont les zones libérées de l'armée assassine du chien.

En même temps, ils luttent pour que la classe ouvrière et les exploités, avec le programme d'expropriation de la bourgeoisie, des banquiers et des expropriateurs du peuple, contrôlent à nouveau la direction politique et militaire de la guerre avec leurs organismes d'auto-organisation et de démocratie directe, pour pouvoir la gagner.

Nous sommes devant des ouvriers syriens et des combattants internationalistes qui ont compris que la Syrie n’est qu’une bataille d’une grande vague de révolutions qui ont commencé en Tunisie et qui ont secoué tout le Maghreb et le Moyen-Orient, et dont le résultat ne dépend pas seulement de ce qui arrive en Syrie.

Ils ont compris le caractère international, non seulement de la révolution mais aussi de la contre-révolution en Syrie. Ils ont compris que là-bas la bourgeoisie essaie de donner une leçon à toute la classe ouvrière mondiale qui voudrait lutter contre la faim, la misère et l'attaque que les capitalistes lancent contre les exploités. Ceux-ci, dans tout le Maghreb, au Moyen-Orient et au niveau international, auront le dernier mot.

Quand nous avons réalisé cette interview, les premiers jours de janvier, les ouvriers et les paysans pauvres de la Tunisie étaient les protagonistes d'énormes journées de révolte contre l'augmentation de l'essence et contre la cherté de la vie.

L'armée de Maliki en Iraq avait été battue et sa police mise à la débandade par une insurrection des masses à Fallujah. Là-bas, la bourgeoisie sunnite a rapidement envoyé son parti-armée de "L’État Islamique" pour contrôler la situation et pour négocier avec le gouvernement de Maliki.

Quand nous avons commencé ces reportages, à côté de nos camarades, nous avons rendu honneur et hommage à nos martyrs comme Abu Nur qui a été assassiné par les généraux du chien Al Assad le 18/01/2013. Très près de l'anniversaire de son meurtre, nous avons réalisé ces reportages. Chez Abu Nur nous nous souvenons de tant de jeunes et d’ouvriers internationalistes qui ont lutté et ont donné leur vie contre le chacal Al Assad.

Nous avons donc interviewé la brigade d'ouvriers et de jeunes qui luttent pour la révolution et qui a gagné le nom qu'elle porte : "Léon Sedov", le fils de León Trotsky, assassiné par la cinquième colonne staliniste dans les années 30.

 

Pour la rédaction de l'Organisateur Ouvrier International

Pamela Parson et Juan Gonzalez

Correspondants au Maghreb et au Moyen-Orient