13-5-2013


 IVème CONGRÈS
 Déclaration de la Fraction Léniniste Trotskiste Internationale
Collectif pour la IVème International

  • Avec Al Assad en massacrant les masses révolutionnaires syriennes au compte des puissances impérialistes …
  • Avec la révolution syrienne encerclée et calomniée par les directions traîtres du prolétariat international…
  • Avec Netanyahu réuni avec les chefs des mandarins chinois et Kerry avec Poutine, pour chercher tous ensemble une transition qui légitime, après Al Assad, un autre gouvernement contre-révolutionnaire et pro-impérialiste…

Maintenant, avec les masses massacrées, les forces contre-révolutionnaires du sionisme peuvent attaquer, d'une forme lâche la nation syrienne…

L'impérialisme cherche à discipliner ses agents contre-révolutionnaires dans la région et rester avec tout le butin
  

SYRIE
Une révolution encerclée et trahie : une révolution ensanglantée

                                           Le dernier mot n'est pas dit : 

Pour battre l'attaque contre-révolutionnaire du sionisme, la classe ouvrière et les exploités de la Syrie et du Moyen-Orient doivent conquérir Damas et marcher avec la révolution palestinienne prendre Jérusalem

La classe ouvrière mondiale doit se mettre debout pour briser le siège à la révolution syrienne
 En Syrie est livré un combat clé du prolétariat mondial

I - Le 4 et 5 mai l'aviation sioniste a bombardé des objectifs militaires d'Al Assad et des brigades de la Garde Républicaine Iranienne et du Hezbollah, ceux qui agissent à la proximité de Damas, comme un bouclier militaire et une garde prétorienne de l'assassin Al Assad.

Les forces contre-révolutionnaires du sionisme disent que l'attaque a été pour empêcher le passage d'armes vers le Liban. Cet argument n’est qu’une excuse pour justifier une intervention militaire, déjà directe du sionisme et de l'impérialisme, en Syrie, aux moments où le chacal et assassin Al Assad a consommé un génocide brutal contre les masses syriennes et leur  révolution héroïque. Il est de plus en plus clair que le régime assassin d'Al Assad a déjà fait le travail sale de massacrer les masses au compte de toutes les puissances impérialistes. Il est temps que ses patrons, les puissances impérialistes, en excitant leur chien gardien, le sionisme, commencent à mettre en application le processus de transition pour la sortie d'Al Assad, et donc être eux qui garderont le butin de la nation syrienne, mais toujours en empêchant que ce soient les masses qui le démolissent de manière révolutionnaire, comme il est arrivé en Libye avec Kadhafi.
C'est que l'impérialisme avait besoin de concentrer ses forces contre-révolutionnaires et écraser la révolution en Syrie pour couper la chaîne de révolutions qui, de 2011 de la Tunisie au Yémen, de la Libye en Égypte, et avec la Syrie soulevée, menaçait d'arriver à soulever les masses palestiniennes pour qu’elles soient l'avant-garde de la révolution ouvrière et socialiste dans toute la région.

 

Plus d’un million quatre cent mille exploités syriens sont entassés dans des camps de réfugiés aux frontières du Liban et de la Turquie; quatre millions d'ouvriers et de paysans, déambulent par la Syrie ensanglantée avec ses demeures détruites; plus de 350.000 morts sont enterrés dans des fosses communes, dans les terrains abandonnés et dans les rues, la plupart des enfants et des femmes et des habitants des quartiers ouvriers les plus importants de cette nation, produit des bombardements aériens de l'Armée d'Al Assad et l'extermination maison par maison.
Le chien Al Assad, a déjà joué tout son rôle de massacrer les masses révolutionnaires de la Syrie et de noyer dans un bain de sang la révolution. Pour l'impérialisme, dans ces conditions et avec ce résultat, il ne pourra pas être Al Assad qui garantira maintenir un régime bourgeois post révolution qui donne la stabilité à la Syrie et à toute la région.

La révolution syrienne a été trahie, clôturée… ensanglantée. Là l'impérialisme a concentré des forces  pour contenir la chaîne de révolutions qui venait dès la Tunisie. Avec cette chaîne de révolutions qui menaçaient dès l'Égypte et la Libye, dès le Yémen et le Bahreïn, maintenant expropriées et trahies, l'impérialisme a pu, pour la première fois utiliser son gendarme sioniste pour attaquer les masses et les peuples oppressés du Moyen-Orient. Avec les masses syriennes en se soulevant à Hama et à Homs; avec la place Tahrir dans des flammes par la révolution; avec les masses libyennes en prenant Tripoli avec les drapeaux de la Palestine; et en Tunisie avec la classe ouvrière en disloquant le régime assassin de Ben Alí, le gendarme sioniste n’aurait jamais pu intervenir, même pas pour alerter qu'il est là, comme une réserve stratégique de la contre-révolution dans la région.

L'impérialisme a utilisé tous ses agents, pour encercler, pour conspirer et pour massacrer les masses de la Syrie. Là il a planifié provoquer un échec stratégique aux masses révolutionnaires du Maghreb et du Moyen-Orient. Il a pu le faire parce que les directions traîtres et les partis social-impérialistes se sont distribué les rôles, les uns ont soutenu l’assassin Al Assad et les laquais de l'impérialisme, la Russie et la Chine, et les autres ont soutenu les généraux lâches de l'ASL et le gouvernement syrien caché au Qatar, pour que de l’intérieur même de la révolution ils désarment les masses, les contrôlent et limitent tout leur pouvoir.

Maintenant, l'attaque du sionisme est pour alerter que chaque agent de l'impérialisme de la région doit jouer son rôle, C’est pour cela  qu’on leur paie. Un nouveau moment de la révolution et de la contre-révolution en Syrie s'est initié. Le plus perfide des moments : la bourgeoisie essaie de consolider, dans le domaine de la négociation, le triomphe qu'elle a obtenu avec des mensonges, avec des encerclements contre-révolutionnaires, avec des calomnies des directions traîtres, avec des coups par le dos, avec des bombardements d'extermination dans le champ de bataille contre les exploités.
Le dernier mot n'est pas encore dit, la révolution syrienne et son destin seront résolus dans les combats toujours inachevés d'une révolution qui maintient toujours des flammes allumées dans la dernière tranchée, et centralement dans le combat de la classe ouvrière du Maghreb et du Moyen-Orient et au niveau international.

À partir de ce moment,  la lutte pour récupérer Damas et cette révolution trahie et ensanglantée, sera seulement possible si la classe ouvrière internationale rompt avec les directions qui lui empêchent de conquérir l'unité internationale du prolétariat pour détruire l’encerclement contre ses frères syriens. C'est que la lutte pour Damas, qu’il faut engager dans cette révolution, sera résolue comme les masses de la Libye commencent à le faire : en faisant face ouvertement au gouvernement de transition; en luttant pour le pain qu’on leur a refusé en Tunisie, en Égypte, au Yémen; comme on continue de le refuser à la classe ouvrière européenne, nord-américaine et du reste de la planète, en la menant à des conditions de barbarie.
Tant de sang a été répandu pour une vie digne, pour pouvoir manger et contre la cherté de la vie. Pour cela, la lutte pour récupérer Damas c’est la lutte pour que la révolution du Maghreb et du Moyen-Orient devienne ouvertement une révolution socialiste, pour pouvoir ainsi, exproprier la bourgeoisie en arrivant à Damas et marcher avec la classe ouvrière palestinienne prendre Jérusalem.

II - Il y a un mois et demi Obama, dans sa visite à son partenaire Netanyahu, a déclaré qu'Israël était son seul  allié stratégique dans la région et que celui-ci avait le droit de défendre ses frontières comme il faut. Mais il a dit clairement, qu’il ne fallait pas encore, attaquer l'Iran, mais que c'était le moment dans lequel il fallait ordonner aux gardes républicaines iraniennes, de collaborer et de soutenir Al Assad et son armée, pour que celle-ci ne soit pas désintégrée à Damas, avant que les masses n'arrivent pour renverser le chien assassin.

L'impérialisme yankee a tiré des leçons de la Libye : Kadhafi avait ensanglanté Tripoli quand la révolution était à ses débuts ; l'OTAN a contenu, avec des bombardements sélectifs à Brega, les milices pour qu'elles n'avancent pas à Tripoli; Bengazi était siégée par Kadhafi. La révolution semblait confinée. Sous l’"auspice" de l'OTAN les généraux de Kadhafi et le CNT négociaient un "gouvernement de transition", parce qu'ils tenaient déjà pour contrôlées et encerclées les masses. La zone de l'ouest de la frontière avec la Tunisie était nouvellement contrôlée par Kadhafi. Mais tout s'est écroulé : les masses ont cassé le siège de Brega; elles ont battu les troupes de Kadhafi à Bengazi et à Misrata malgré et contre le CNT; elles ont récupéré Zawya à l'ouest et ainsi, l’avancée des masses vers Tripoli est devenue irréversible en faisant éclater le pacte de la transition entre le CNT, Kadhafi et l'OTAN.

Ce pacte incluait que, les généraux de Tripoli de Kadhafi avec les généraux du CNT réunifiaient la caste d’officier de l'armée et avec de vieux et nouveaux hommes politiques bourgeois se conformait le nouveau gouvernement de transition, en soutenant un fort pouvoir à Tripoli avec la vie de Kadhafi en sûreté et avec les masses désarmées ville à ville. Rien de cela n’est arrivé, le pouvoir de l'état a été écrasé et les masses armées ont reversé le gouvernement de Kadhafi.
C'est la scène de cauchemar de l'impérialisme et l'OTAN : qu’en Syrie s’ouvre une crise révolutionnaire dans les hauteurs et toutes les institutions de domination  bourgeoise éclatent, les masses restant armées. Cela exaspère l'impérialisme qui toujours aujourd'hui regrette ce premier triomphe des masses en Libye. Son ambassadeur yankee, dévoré par le feu de la révolution qui est toujours vivante à Bengazi, rend compte de cela.

L'impérialisme a appris de cette expérience. Pour que cela n’arrive pas aujourd'hui en Syrie il a envoyé la garde républicaine iranienne pour soutenir Al Assad à Damas, pour renforcer sa caste contre-révolutionnaire d'officiers de l’armée et pour reprendre jusqu'au dernier quartier et maison à Damas, parce que c'est la condition pour initier tout gouvernement de transition, même sans Al Assad.
La clé de l'impérialisme consiste à empêcher la révolution de détruire   toutes les institutions du régime de domination bourgeoise, comme l'armée, sa caste de juges, les partis bourgeois, ses lois, etc. parce que l'état resterait totalement désarticulé et les masses armées.

L'objectif de l'impérialisme est que la Syrie ne peut pas être une nouvelle Libye. C’est pour cela que hier il a soutenu Al Assad avec la Russie et la Chine devant le génocide et aujourd'hui avec les Ayatollahs iraniens et Hezbollah soutient le massacre à Damas et la caste assassine d'officiers de l'armée, parce qu'ainsi il garantit de donner une stabilité au futur gouvernement de transition. Sans doute, l'impérialisme sait ce qu'il cherche : que les officiers d'Al Assad soient la base de la "nouvelle armée" à côté des généraux de l'Armée Syrienne Libre (ASL), que les masses restent toujours désarmées et qu’on initie  une sortie ordonnée d'Al Assad du gouvernement, sans que les institutions de domination bourgeoise ne soient pas en danger en Syrie. Ce pour cela qu'il a fait un génocide.

L'impérialisme n'est pas allé en Syrie chercher la démocratie, la liberté, l'indépendance de la nation, ni beaucoup moins faire de la charité et donner du pain aux affamés et exploités. En tant que  chef des bandits impérialistes, les États-Unis vont garantir le pouvoir des exploiteurs et conquérir un gouvernement que leur permette de maintenir le pillage de la nation syrienne. C'est le plan de transition que l'impérialisme a commencé à mettre en application et qui, comme nous verrons après, non seulement a discipliné les Ayatollahs iraniens à Damas, mais aussi l'ASL et Jabhat Al Nusra dans les territoires libérés, et aussi la Russie et la Chine,  qui dans cette phase de négociation accompliront le mandat de son maître impérialiste. Son modèle est la transition de l'Égypte, de la Tunisie et si c'est possible et la relation de forces le lui permet, celle du Yémen.
L'assemblée militaire assassine, avec les Frères Musulmans co-gouvernant en Égypte, c’est le modèle pour appliquer en Syrie. Mais, dans ce cas, avec la bourgeoisie du Qatar, la bourgeoisie alaouite d'Al Assad et avec Al Assad… très loin de la Syrie.

 

 III - Dans l'actuelle phase de la révolution syrienne s'éboule la farce et le mensonge du "axe du Mal" que Bush et l'impérialisme nord-américain claironnait. Pour l'impérialisme le seul " axe du Mal" est la classe ouvrière qu’il exploite et les peuples qu'il oppresse. La bourgeoisie iranienne est son partenaire mineur, ils sont tous membres de la même classe possesseur. Aujourd'hui, en Syrie, l'impérialisme utilise ses agents de la bourgeoisie chiite iranienne, pour soutenir l'armée d'Al Assad à Damas.
Depuis qu’Obama, en tant que chef des pirates yankees, a reconnu qu'il devait initier la retraite de ses troupes de l'Afghanistan et de l'Irak, ce sont les Ayatollahs ceux qui lui gardent les dos -en étant une majorité absolue dans le gouvernement du protectorat de ce pays-, en s’occupant de massacrer toute la résistance anti-impérialiste de la nation irakienne, après avoir battu sa propre classe ouvrière pendant les soulèvements pour le pain en 2009. Quand Obama a assumé, il a dit à la bourgeoisie chiite de l'Iran, qu'il venait  "à lui tendre la main". Maintenant il lui a tendu la main, les fusils et l'argent pour qu'elle collabore avec lui.
Ce sont les durs et têtus faits contre lesquels se brisent les dents tous les courants qui posent à anti-impérialistes devant la classe ouvrière mondiale et ils ne sont que des laquais de l'impérialisme. Il y a quelques mois l'Iran menaçait de faire face aux États-Unis dans toute la Méditerranée. La mère des batailles était annoncée… Il a suffit d’une délégation de l'ONU, de deux appels à un embargo et d’une menace d'un missile du sionisme, pour faire la bourgeoisie iranienne se mettre au garde-à-son commandant en chef, Obama, et marcher soutenir Al Assad à Damas.

Hezbollah, partenaire dans les affaires de télécommunications et avec la présidence du Liban dans ses mains, après avoir violemment attaqué les masses du sud du Liban qui s'efforçaient d'entrer au combat à côté de ses frères de la Syrie, il a envoyé ses gardes prétoriens combattre en Syrie, à coté d'Al Assad.
La bourgeoisie chiite et les Ayatollahs, ont de l’expérience en matière d’écraser, d’étrangler et de massacrer des révolutions. Ce sont eux qui, au début des années '80, ont usurpés, exproprié et rempli de sang la révolution iranienne dirigée par les comités de soldats et les conseils ouvriers qui démolissaient le régime et le gouvernement du Sha Reza Pahlevi. La bourgeoisie chiite, exilée à Paris, a été rapidement envoyée pour, avec l'excuse d'un régime théocratique, mettre sur pied un régime classique bonapartiste qui a exproprié la révolution et a massacré le meilleur de l'avant-garde ouvrière et des soldats qui avaient été les protagonistes d’une révolution héroïque.
Cette tragédie de l'étranglement de la révolution iranienne l’a porté à son échec et a permis à l'impérialisme, de lancer Saddam Hussein dans une guerre fratricide contre l'Iran, pour donner une leçon aux masses de la Perse avec quatre millions de morts.

IV– Alors nous réaffirmons que l'actuelle attaque du sionisme s’agit d’une alerte aux forces contre-révolutionnaires des Ayatollahs iraniens, au Hezbollah et au même Al Assad, pour dire que quand on se mettra d’accord sur  le gouvernement de transition ce sera sans Al Assad; Hezbollah ne sera plus nécessaire en Syrie et il devra rentrer avec discipline au Liban pour garder la frontière du Nord à l'état sioniste; et les Ayatollahs devront continuer de contrôler les masses irakiennes, puisque si non, les explosions de bombes tomberont sur Téhéran.
Pourquoi ? Parce que si cette chaîne de révolutions, qui a ouvertement fait face à l'impérialisme et à ses gouvernements laquais du Maghreb et du Moyen-Orient est battue, les Ayatollahs iraniens, après avoir été utilisés comme des troupes terrestres de l'OTAN et ”Gurkhas” en Irak et en Syrie, ils ne seront plus nécessaires et les conditions pour que l'attaque impérialiste sur l'Iran soit un fait seront garanties.

Ainsi l'impérialisme traite ses agents, l'histoire le démontre. Il a utilisé les Ayatollahs pour écraser les Shoras et les conseils ouvriers de la révolution iranienne et ensuite il a ordonné que Saddam Hussein provoque un massacre contre les masses du Moyen-Orient dans une guerre entre des peuples frères.
Les Ayatollahs demanderont d’avantage d'affaires pour leurs services. L'impérialisme ne les utilise aujourd'hui que pour demain se débarrasser de ces partenaires mineurs et s’approprier tout le pétrole du Moyen-Orient, en commençant par celui de l'Iran.
C'est la logique et la dynamique de la révolution et de la contre-révolution et de cela s’agit la contre-offensive qui a lancé l'impérialisme, en mesurant à chaque pas la relation de forces, en utilisant tous ses agents et en conquérant de nouvelles positions depuis lesquelles lancer de nouvelles attaques contre les exploités.

À Washington, le parlement et le sénat nord-américain discutent depuis beaucoup de mois comment est-il possible que son ambassadeur soit tombé en Libye. Obama calme ses partenaires de Wall Street : "il coulera plus de sang au Moyen-Orient, nous retournerons en Libye pour venger notre ambassadeur quand nous terminerons de massacrer les masses de la Syrie, de l'Égypte, de la Palestine, nous récupérerons la Tunisie et ainsi nous arriverons à Tripoli". Et il affirme aussi: "J'ai préféré perdre la vie d'un ambassadeur et ne pas intervenir avant le temps avec une invasion nord-américaine en Libye en risquant de perdre le contrôle de toute la région et d’incendier tout Moyen-Orient". C'est la relation de forces que les masses révolutionnaires avaient conquis et qu’aujourd’hui Obama veut récupérer, en massacrant en Syrie avec Al Assad.
C’est pour cela que, ou la classe ouvrière mondiale freine la bête impérialiste ou celle-ci fera couler des fleuves de sang et lancera de nouvelles guerres contre le prolétariat international, du Moyen-Orient et du Maghreb arabe en particulier.
Les directions traîtres du prolétariat mondial ont livré la Syrie, comme elles le font avec toutes les luttes de nôtre classe. Vaincre ces directions traîtres, les battre dans son avancée, c'est la garantie de la victoire. C'est la tâche que nous, les trotskistes, avons par-devant, nous qui luttons pour la refondation de la IVe Internationale.

V - Obama a ordonné à son agent sioniste de faire une démonstration de forces avec ce bombardement sélectif, pour envoyer aussi un avis de ce qu’il arrivera aux masses palestiniennes qui se trouvent dans un état d'effervescence proche de la révolte. 4500 prisonniers palestiniens combattent, avec des grèves de la faim, dans les prisons de l'état infâme sioniste d'Israël. Les pierres des enfants palestiniens annoncent déjà le commencement d'un nouvel Intifada.
Les colons sionistes, armés jusqu'aux dents, ont occupé les meilleures terres de Cisjordanie et de Jérusalem de l’Est. Ainsi le sionisme se prépare pour discuter le plan des "Deux états".
De jour en jour les chocs des masses palestiniennes se succèdent avec ses gardiens de prison sionistes à Jérusalem, en Gaza et en Cisjordanie. La bourgeoisie palestinienne d'Al Fatah et Hamas contrôle de moins en moins les masses, chaque négociation avec le sionisme envahisseur peut signifier son renversement de la part des masses, qui n'acceptent pas la "reconnaissance" de la Palestine occupée aux camps de concentration de Gaza et de Cisjordanie.
Tandis qu’en Syrie les réfugiés palestiniens sont entrés au combat contre l'assassin Al Assad et de même font au Liban.                                                                                                      
Le double caractère de cette action contre-révolutionnaire du sionisme, c'est pour garantir à l'impérialisme la discipline de tous ses agents, rester dans une position de contre-offensive pour écraser les masses palestiniennes qui commencent à se soulever et pouvoir initier des manœuvres offensives contre-révolutionnaires dans toute la région quand son maître yankee le voudra.

VI - Il y a deux ans, en Syrie, toutes les forces contre-révolutionnaires se sont concentrées pour écraser les masses et pour couper cette chaîne de révolutions ouvertes dans le Maghreb et le Moyen-Orient. Ni sionisme ni aucune force de l'impérialisme pouvait intervenir de forme directe pour freiner les insurrections que ville à ville, de Homs, à Alep, Raqa, Hama, Idlib, éclataient en Syrie, dans des combats pour le pain et contre la livraison de la nation à l'impérialisme de la part du laquais Al Assad.
Dans son offensive révolutionnaire déjà initiée en 2011, avec la méthode de la guerre civile et de l'insurrection, les masses menaçaient de transformer la Syrie en une nouvelle Libye, en divisant horizontalement l’armée assassine tandis que les comités d'ouvriers armés et de soldats, appelés "comités de coordination", c'est-à-dire les organismes de combat et d'auto-organisation des masses soulevées, commençaient à se mettre debout.
Cette lutte révolutionnaire est arrivée aux portes de Damas et menaçait de renverser le chacal Al Assad, comme hier les milices libyennes l’avaient fait en entrant à Tripoli. L'impérialisme ne pouvait pas permettre que les masses fassent rouler la tête d'Al Assad comme celle de Kadhafi à Sirte.
Mais il y a deux ans, l'impérialisme ne pouvait pas intervenir d'une forme directe et encore moins le sionisme, parce qu'ils auraient versé l’essence sur le feu de la révolution qui parcourait toute la région. C’est pour cela que le chacal Al Assad lui-même devait accomplir cette fonction.

Une énorme concentration de forces au niveau international pour clôturer,
trahir et ensanglanter la révolution syrienne

VII - L'impérialisme et ses agents ont lancé une contre-offensive contre les masses qui, à partir de 2011, avaient commencé une chaîne de révolutions au Moyen-Orient et au Maghreb. Dans cette contre-offensive il cherche à tracer un plan pour renverser la relation de forces à sa faveur.
L'Angleterre, la France et l'Allemagne insistent qu’il faut armer ouvertement l'ASL pour que celle-ci arrive à Damas, même en expulsant Jabhat Al Nusra et ses milices islamiques de la bourgeoisie saoudienne qui cherchent une tranche des affaires de la Syrie à la chute d'Al Assad.
Les différents puissances impérialistes discutent entre elles comment clouer mieux les derniers clous au tombeau de la révolution syrienne, à laquelle ils craignent toujours... Pour l'instant, l'impérialisme nord-américain ne partage pas la position de ses alliés impérialistes. Avec un fin instinct de classe, Obama s'est déjà aperçu que l'ASL ne pourra pas contrôler les masses, si elle apparaît en renversant Al Assad. Avec juste raison, l'impérialisme craint l’insurrection des masses devant la sortie d'Al Assad et que l'ASL ne pourra pas les contenir devant une nouvelle offensive révolutionnaire. Elle contrôle seulement les masses dans le recul et après qu’un génocide a été imposé.
L'ASL est l'agent impérialiste à l'intérieur de la révolution pour la contrôler et pour la désarmer, elle n'est pas l'agent qui les massacre, pour ce faire il y a Al Assad. Poussé par les masses, l’arrivée de l'ASL à Damas établit le problème suivant : qui peut arrêter les masses pour qu’elles ne fassent pas avec Al Assad ce qu'elles ont fait avec Kadhafi et pour qu’elles ne détruisent comme en Libye la caste d'officier de l’Armée en Syrie et restent armées ?

L'impérialisme a perçu que même avec les bombes d'Al Assad et avec l'ASL en contrôlant les masses, il n’a pas terminé de les battre, ni de les désarmer. Des milliers se replient devant l'avancée d'Al Assad mais ils conservent leurs armes. La base de l'ASL fait face à chaque pas aux généraux "d'aucune bataille". En paraphrasant Trotski, à propos de la guerre civile espagnole, nous pouvons dire que dans ce "front républicain" ou "pour la démocratie" du gouvernement du Qatar et de l'ASL, ils  sont déjà en train de surgir et  ils doivent surgir encore plusieurs généraux comme Al Assad. Ce sont eux qui doivent s’occuper de désarmer les masses. Pour l'instant ils ont obtenu que les masses n'exproprient pas la bourgeoisie dans les territoires qui ont été libérés d'Al Assad. Aussi pour l'instant, ils ont militairement réussi à les discipliner dans sa grande majorité.
Les États-Unis ne croient pas à l'alternative que la France et l'Allemagne proposent, nerveuses par le retard d'Obama d'intervenir résolument. Les États-Unis, en tant que chef des bandits impérialistes, insiste de faire un pacte avec Al Assad contrôlant Damas, et assis lui aussi à table avec le gouvernement du Qatar, l'ASL, les bourgeoisies arabes, la Russie, la Chine, et finalement, avec cette grotte de bandits qu’est l'ONU pour tous ensemble discuter une sortie ordonnée sans Al Assad, et initier un régime de transition sous le commandement nord-américain, avec les masses écrasées et contrôlées.

 

L'ASL est la première envoyée contre-révolutionnaire pour contrôler les masses à l’intérieur de leur combat et exproprier leur lutte

VIII- l'impérialisme avec Obama, dès la Turquie, dès l'ONU, avec son agent sioniste, avait très bien compris qu'il lui manquait toujours de contrôler les masses des zones dans lesquelles, avec héroïcité et des milliers de morts, elles avaient réussi à vaincre l'armée d'Al Assad. Il fallait, comme nous l’avons déjà dit, que les zones libérées de l'armée du chien Al Assad, terminent pour être contrôlées par ces officiers lâches de l'ASL, qu'ils se sont placés en tête de cette avancée révolutionnaire pour la contenir, pour désarmer les masses et pour garantir que dans ces zones ni l'impérialisme, ni la bourgeoisie ni la terre des propriétaires fonciers ne seront pas expropriés.
Ils ont été le facteur fondamental pour essayer de transformer les travailleurs en armes et ses comités de soldats en une armée régulière sous le commandement d'ex-officiers de l'armée d'Al Assad. Aujourd'hui, ils s'habillent en "démocratiques" dans l'ASL, avec un centre d'opérations en Turquie, en désarmant les masses et en monopolisant le pain et le contrôle des aliments dans les zones libérées. Ainsi, on  a sauvé la vie à tous les bourgeois en instaurant des gouvernements de "transition" ville à ville basés sur le désarmement des masses.
Ce processus de contrôle de l'ASL, est très instable. Dans des villes comme Homs et Alep, sa base recrutée  sont les comités de coordination que les anciens généraux d'Al Assad ont mis sous leur discipline seulement du fait qu’ils contrôlent l'armement et donnent des aumônes pour que les masses puissent manger, au moins, une fois par jour.

L'ASL est encore très loin de devenir une armée régulière. Beaucoup de patrouilles combattent encore sous son nom mais elles ne sont pas sous son contrôle. La mesure dans laquelle, cette caste d'officier travestie en "démocratique" –dont ses généraux se font prendre des photos dans les combats et ensuite ils fuissent-, pourra contrôler les masses et ses combattants héroïques, sera un facteur important pour définir le rythme de la transition préparée par l'impérialisme. Pour eux  il ne suffit pas le massacre d'Al Assad, mais ils ont besoin d'un contrôle ferme de la part des généraux "démocratiques" de l'ASL.

Ces officiers de l'ASL qui n'ont pas combattu dans une seule bataille décisive, n'auraient jamais pu avoir obtenu cet emplacement si avant les masses n'avaient pas été massacrées dans un vrai génocide par l'aviation d'Al Assad, voire par ses Drones sans pilote. Même pas un missile sol-air n’ont donné les "amis" de la révolution syrienne de la Turquie et du Qatar aux masses armées. L'impérialisme a fait très attention de ne pas envoyer d'armement lourd à l'ASL par crainte à que celui-ci tombe dans les mains des masses. L'Union Européenne a imposé un blocage d'armes pour la Syrie, tandis que la Russie et la Chine armaient jusqu'aux dents Al Assad. LES PUISSANCES IMPÉRIALISTES DÉSARMAIENT LES MASSES ET SES LAQUAIS ARMAIENT JUSQU'AUX DENTS L’ASSASIN.

C'est que les forces d'Al Assad se seraient effondrées s’il perdait le contrôle aérien de la nation, avec lequel le génocide et le massacre ont été garanti, parce que l'armée, avec son infanterie et ses tanks, se dissolvait à l’entrée des villes, et les soldats passaient au champ des masses soulevées.  
Toutes ces manœuvres de l'impérialisme n'ont pas été suffisantes, parce que des milliers de combattants se refusaient à se discipliner devant ces généraux d'aucune bataille qui vendaient le pain et les aliments plus chers dans les zones libérées que dans les zones contrôlées par l'armée d'Al Assad.

La clé du gouvernement de transition de la Syrie, caché au Qatar, a été de désarmer les masses dans la résistance et dans les zones libérées d'Al Assad. Un plan ébauché cyniquement et dans le détail par l'impérialisme, avec Obama et les transnationales yankees en le planifiant et en le suivant tous les jours.
Mais cela ne parvenait pas non plus à contenir les masses. Dans une guerre de siège, des patrouilles et des milices concentraient leur attaque indépendante contre les troupes d'Al Assad et menaçaient avec une offensive en cassant le contrôle de l'ASL par la gauche.

 

Dès l'Arabie Saoudite, poussé par la bourgeoisie sunnite, Jabhat Al Nusra a été envoyé pour contrôler et pour discipliner étroitement l'avant-garde la plus combative de la résistance contre Al Assad, qui rompait avec l'ASL

IX - Contre les masses syriennes, d'énormes forces contre-révolutionnaires se sont jointes, pour battre et pour clôturer la révolution. Pour cela aussi des fractions de la bourgeoisie sunnite du monde arabe sont allées en Syrie, dès l'Irak et l'Arabie Saoudite, et elles ont envoyé avec beaucoup d'argent, de l’"armement lourd" à ses combattants islamiques de Jabhat Al Nusra. Ceux-ci ont essayé de gagner du prestige avec les drapeaux de la lutte "anti-impérialiste" de l'Irak et de l'Afghanistan. Ils cherchaient à organiser les milices qui rompaient avec l'ASL pour, avec un discours "anti-impérialiste", terminer de les contrôler et les discipliner. Ce sont eux qui sont arrivés à contrôler la résistance qui combattait aux portes même de Damas. Ils ont réussi, tandis qu’Al Assad les accusait de terroristes, à terminer pour contrôler le meilleur secteur de l’avant-garde syrienne et sa lutte anti-impérialiste.
À travers Jabhat Al Nusra des fractions de la bourgeoisie sunnite sont aussi arrivées pour disputer les affaires comme l’a fait l’officialité de l'ASL, devant la chute future d'Al Assad. Maintenant, dans les territoires que Jabhat Al Nusra contrôle les affaires sont réparties avec l'ASL. Les deux organisent les bourgeois locaux comme ses partenaires, en leur assurant de la protection contre les masses qui menacent leur propriété pour manger et pour faire justice, puisque les bourgeois locaux, étaient tous des espions et des mouchards d'Al Assad contre les masses.
Cette nouvelle médiation pour contrôler les masses, qui fonctionne sous l’égide de la bourgeoisie sunnite et saoudienne de la région, impose la "Loi du Coran", et pour discipliner les masses leur disent : "rendez les armes, disciplinez-vous au Coran ou nous exécuterons l'avant-garde qui n'est pas subordonnée".

 

Il est déjà rendu public à Moscou, le pacte d'Obama et Poutine, d'Al Assad, Netanyahu et les mandarins chinois, le gouvernement du Qatar avec l'ASL et Jabhat Al Nusra. Tous se préparent pour avancer à une nouvelle phase du plan contre-révolutionnaire pour étrangler la révolution syrienne



X- Aujourd'hui le Secrétaire d'État américain, Kerry, et Poutine se sont mis d’accord sur une conférence internationale "pour la paix" en Syrie fin mai, comme hier ils s’étaient  mis d'accord, dans les coulisses, pour armer jusqu'aux dents Al Assad pour massacrer les masses de la Syrie. Lors d’une conférence de presse à Moscou, le 8 mai, conjointement avec le Ministre d’Affaires Étrangères de Poutine, Lavrov, ce dernier a affirmé que maintenant "Moscou n'était pas préoccupée du destin d'individus en particulier".

Sous les ordres de Kerry et Obama, leur laquais Poutine a déclaré que "il faut effectivement mettre en application la création d'un gouvernement de transition", maintenant sans Al Assad. Il est clair que Poutine est un servant plus d'Obama et de l'impérialisme nord-américain.
L'impérialisme discipline tous ses agents. Et maintenant? Comment expliquent-ils les courants qui se revendiquent de la lutte anti-impérialiste des masses au niveau mondial cet accord d'obéissance disciplinée de Poutine vers son maître Obama, tandis que les mandarins chinois recevaient les ordres de l'autre "Ministre d’Affaires Étrangères du Pentagone" qu’est Netanyahu pour donner les instructions de dernier moment?
Ici ce qui est clair, c’est que Poutine, en armant Al Assad pour massacrer la révolution syrienne, était sous les ordres d'Obama qui maintenant a voyagé pour lui dire que les nouveaux ordres sont qu’après le génocide imposé par son agent Al Assad, l’heure qu’est arrivé d'ouvrir le chemin à un "gouvernement de transition sans Al Assad".
L'ordre est précis : les rebelles n'avancent pas, ni Al Assad livre Damas. Tandis que le régime de transition est négocié, les gardes de mercenaires des Ayatollahs iraniens soutiennent à côté de Hezbollah le "gouvernement" d'Al Assad à Damas.
L'ASL contrôle une grande partie d'Alep, de Homs, d'Idlib et des secteurs de quelques provinces où Al Assad a été battu. La bourgeoisie kurde se prépare à participer à l'affaire de la "paix des cimetières". Les territoires que Jabhat Al Nusra contrôle sont proclamés par ceux-ci comme "État Islamique", pour contrôler les masses avec le Coran, le fouet et l'exécution, en faisant jurer fidélité jusqu'à la mort.

Lors la Conférence de Genève il sera discuté "comment finir avec la crise humanitaire de la Syrie", comme ils l'annoncent cyniquement. Obama oblige, en disciplinant Moscou et Pékin, à un accord entre toutes les parties en conflit.
Il menace que si tous ses agents ne se disciplinent pas, l'impérialisme yankee se prépare pour la désintégration de la Syrie ce qui serait une "libanisation" sous les explosions de bombes du sionisme et un double et triple massacre viendra contre les masses. La Syrie restera divisée en quatre ou cinq régions avec un recul déjà total de la civilisation dans la région.
Ce sont les conditions de l'actuel moment de cette brutale offensive contre-révolutionnaire contre les masses de la Syrie. Toutes les fractions de la bourgeoisie, les agents de l'impérialisme, qui ont participé dans cette Syrie ensanglantée, chercheront à se répartir le butin, mais ils le feront sous les ordres de l'impérialisme nord-américain qui restera avec la part du lion. Il garantira que les frontières de l'état sioniste d'Israël ne soient pas  touchées et que la Syrie ait une stabilité pour agir comme un facteur de discipline des masses dans tout Moyen-Orient et au Maghreb.

XI - Le plan de l'impérialisme yankee est soigneux puisqu'une erreur de calcul, peut provoquer pour les exploiteurs une catastrophe à la sortie d'Al Assad. Les classes dominantes ont encore terreur de l’idée que des masses affamées, avec leurs familles massacrées, prennent comme propre la chute du régime assassin de Damas.
Obama, comme un lion blessé, lèche ses cicatrices. Ils croyaient les masses de la Libye battues et clôturées et aujourd'hui son ambassadeur dans ce pays "a passé à une vie meilleure", tandis que des entreprises de la construction françaises essaient de reconstruire son ambassade à Tripoli.
L'explosion d'une bombe du sionisme en Syrie a été pour préciser que, à la conférence appelée par les  États-Unis et son laquais Poutine, personne ne manque. La tâche est maintenant, comme l'ont affirmée Lavrov et Kerry, de "convaincre au gouvernement et à tous les groupes de l'opposition de s'asseoir à la table de négociation".
Après un an, on décide de convoquer une conférence qui a été convenue à Genève en juillet de l'année passée pour "arrêter la crise humanitaire en Syrie". Il se concrétise maintenant avec le travail sale d'Al Assad déjà accompli.
Tandis que la discussion sur s'ils existent ou pas des armes chimiques de l'un et de l'autre côté des tranchées, n’est qu'une excuse de l'impérialisme qui, s'il décide d’intervenir directement, les "trouvera" comme prétexte pour une intervention directe.

XII- En ce moment la négociation des bandes bourgeoises impérialistes est réalisée dans un rebord mince, les révolutions du Maghreb et du Moyen-Orient ont été déviées mais non écrasées. La chute d'Al Assad peut signifier que les masses martyrisées de la Syrie le voient comme un triomphe propre et veulent faire une justice avec ses mains et ainsi elles dépassent ces généraux d’"aucune bataille" de l'ASL, imposée par l'impérialisme dès la Turquie pour contrôler et pour désarmer les masses dans les zones libérées du régime assassin d'Al Assad.

Le plan de la négociation de la transition, arrosée du sang des masses martyrisées de la Syrie, a commencé. Mais, les chapitres finaux de cette tragédie n'ont pas été écrits.
De la même manière, la révolution syrienne n'est plus qu'un chaînon d'une seule révolution dans tout le Maghreb et le Moyen-Orient. Son sort dépendra non seulement de la conspiration, les pièges et les massacres contre les masses, mais aussi et fondamentalement d'une révolution dont le feu n'a pas encore été éteint dès la Tunisie à la Palestine martyrisée.
Nous sommes face à une chaîne de révolutions qui a perforé la contention de toutes les directions traîtres du prolétariat international, comme partie d'une offensive qui, dès 2008 avec les combats d'Athènes, de Chine, de Marikana, de la classe ouvrière européenne, a fait chanceler toute la citadelle du pouvoir, en faisant face à la banqueroute de l'impérialisme et au krach de Wall Street.
Le dernier mot n'est pas dit. Le destin de la question syrienne sera résolu dans une dernière instance dans le combat du prolétariat international.

XIII - L'impérialisme yankee sait très bien qu'à l'intérieur des États-Unis, les masses, après ses reculs en Irak et en Afghanistan, ont mis une limite, très similaire à celle de l'échec du Vietnam au milieu des années '70, qui lui empêche d’agir offensivement et d’intervenir directement comme Bush le faisait dans les premières années du XXIe siècle avec les chefs des entreprises pétrolières et la Haliburton avides d’affaires et de pillage des routes du pétrole.
Ce n'est pas une "promenade" pour l'impérialisme terminer de fixer ce triomphe contre-révolutionnaire en Syrie. Il lutte contre une chaîne de révolutions et avec les limites que sa propre classe ouvrière lui impose pour des aventures militaires supérieures.

Nous, les trotskistes affirmons que, si la contre-révolution d'Al Assad s'assoit contre les masses, ne seront pas Chavez, Nasser ni les bourgeois qui s’habillent en anti-impérialistes, mais le sionisme et les nouvelles invasions impérialistes qui viendront sur le Moyen-Orient et le Maghreb, voire sur l'Iran, après que les Ayatollahs aient aussi fait le travail sale comme des laquais de l'impérialisme. La France s’est déjà anticipée avec son invasion au Mali, pour, avec ses bases militaires dès la région sous-saharienne africaine, avec ses forces contre-révolutionnaires, empêcher non seulement l'étendue de la révolution du Maghreb vers le centre et le sud du continent, mais aussi pour pouvoir attaquer dès le sud la révolution tunisienne, libyenne, égyptienne, etc..
L'impérialisme, dans la chaîne de révolutions ouverte en 2011, voyait tomber tous ses dispositifs de contrôle de la région, dès Moubarak à Ben Ali et le sionisme ne pouvait pas intervenir directement, comme nous avons déjà dit. Les bouchers impérialistes pleuraient la mort de Kadhafi près de toute la gauche d'Obama, tandis que les masses restaient armées en Libye.
La chaîne de révolutions est restée inachevée, mais elles n'ont pas été battues. L'impérialisme joue en Syrie l'une des premières batailles pour commencer à battre la chaîne de révolutions qui ont menacé sa domination dans toute la région et pour cela il a astucieusement utilisé tous ses agents.

 

Le rôle de l'ASL et de Jabhat Al Nusra : empêcher qu'il surgisse le double pouvoir armé de la classe ouvrière et des exploités dans les zones où Al Assad a été battu par les masses

 

XIV - La conséquence des actions de ces deux vraies cinquième colonnes, qui ont agi pour terminer de contrôler les masses massacrées par Al Assad dans les territoires où celui-ci ne peut pas entrer, c’ est que les masses sont restées soumises et contrôlées par ces deux forces réactionnaires de la bourgeoisie. Elles ont agi pour empêcher que les masses regroupent ses forces et pour qu'elles mettent leurs armes sous sa discipline. La clé de la politique de ces courants a été d'empêcher que dans les villes et des territoires où Al Assad a été battu, surgisse un vrai double pouvoir des masses armées en lutte qui exproprie la bourgeoisie et qui ouvre le chemin à marcher sur Damas avec la méthode de l'insurrection c'est-à-dire de la révolution prolétarienne.
insurreccionadas.
Les "comités de coordination" ont été des embryons d'organismes de double pouvoir en Syrie, quand les masses entraient dans la phase insurrectionnelle de la guerre civile. Ces organismes contrôlaient l'approvisionnement et organisaient les soldats qui passaient par milliers du côté du peuple soulevé.
Les suppliques "pour la paix" avec ses marches pacifiques proclamées par les religieux des mosquées, sont restées derrière quand l'armée d'Al Assad entrait à Hama, Deraa, etc., pour écraser les masses insurgées.
A partir de 2011, ville à ville, les gouvernements locaux de l'assassin Al Assad tombaient, s’écroulaient. Les masses disloquaient l'armée assassine d'Al Assad. Un double pouvoir surgissait, avançait et se développait comme organisateur de la guerre civile pour conquérir le pain et pour battre la caste assassine d'officiers d'Al Assad.

La dynamique de la révolution qui commençait, dont le moteur était obtenir le pain, rassasier la faim des masses, arrêter l'augmentation de la cherté de la vie et du chômage brutal (qui était de 27% ou 30%), était d’exproprier la bourgeoisie, ses banques et les propriétaires fonciers, pour pouvoir manger. Cela a poussé à une lutte politique de masses ouverte contre la dictature d'Al Assad.
Aujourd'hui toute la gauche réformiste mondiale veut faire croire aux masses du monde qu'en Syrie on  a combattu et aujourd'hui on combat "pour la démocratie" en général, parce qu’il s’agit de "masses démocratiques faisant face aux dictatures".
C’est un mensonge! Le moteur de la révolution a été et continue d'être le pain, c’est pour cela que les masses sont sorties faire face à Al Assad. Elles avaient besoin de démocratie et de liberté pour s’organiser, pour lutter et pour écraser Al Assad et toute la bourgeoisie.

Les organisations traîtres du prolétariat veulent nier, pour que la classe ouvrière internationale ne prenne pas cette révolution comme propre, que les conditions en Syrie étaient et sont les même que celles de l'Espagne, la Chine, la Grèce, celles du prolétariat au Bangladesh où des milliers d'ouvriers meurent écrasés dans les usines-prisons des impérialistes textiles… comme les EEUU, où 43 millions de travailleurs vivent avec 3 dollars par jour de la bienfaisance de l'état.
La gauche mondiale veut cacher le caractère ouvrier de la révolution qui commençait parce qu’elle veut justement soumettre les masses à la "démocratie" c'est-à-dire à Obama, à la bourgeoisie et à "l’impérialisme démocratique", quand c’est celui-ci qui a armé Al Assad pour que les massacre, et aujourd'hui il prépare un "piège démocratique" pour exproprier leur révolution, avec Al Assad et la "opposition démocratique", avec une condition : la propriété des capitalistes ne se touche pas. Les masses doivent payer la crise de la Syrie. Et elles sont en train de la payer avec une grande faim répandue et des centaines de milliers de massacrés!
Pour cela il fallait écraser la révolution syrienne, comme une leçon aux révolutions qui venaient dès la Tunisie qui menaçaient non seulement les régimes bourgeois mais aussi la propriété des capitalistes et d'impérialisme. La mort de Mohammad Bouazizi, qui s'est immolé parce qu'on ne lui permettait pas de vendre des végétaux pour alimenter sa famille en Tunisie, est un clair échantillon de ce que nous disons. Cela a été l’étincelle qui a tout incendié.

XV – En Syrie, au début de la révolution, les insurrections locales par ville, comme hier en Libye, développaient à chaque pas les conditions pour conquérir les communes ouvrières pour exproprier la bourgeoisie pour avancer sur Damas et pour se faire du pouvoir, en abattant le régime d'Al Assad et en ouvrant une crise révolutionnaire.
Voilà la phase offensive de la révolution, qui se développait aux frontières mêmes de l'état d'Israël. Des milliers de combattants de la région de la Tunisie, de la Libye, de l'Egypte, de la Palestine, sont allés combattre près de ses frères syriens pour que la révolution de leurs pays triomphe à Damas et pouvoir marcher ainsi sur Jérusalem. Comme nous avons déjà vu, l'impérialisme et la bourgeoisie ont rapidement compris qu'il fallait arrêter cette révolution que tous les traîtres de la classe ouvrière ont niée et que l’état-major des exploiteurs a perçue avec clarté. La révolution syrienne était et est un chaînon d’une chaîne de révolutions qu’il a fallu freiner et écraser dans un point, pour cela ils ont chargé Al Assad de le faire.
Quand Al Assad attaquait par terre avec son infanterie et cavalerie, ses forces armées se dissolvaient quand ils entraient en contact avec les masses; des milliers de soldats passaient avec ses armes du côté de ses frères et d’autres étaient fusillés pour se refuser de massacrer son propre peuple.
Pour cela, l’armée d'Al Assad, armée jusqu'aux dents par la Russie et la Chine (qui ont fait une fabuleuse affaire d’armes pendant la guerre) s’est vue obligée d'attaquer avec la force aérienne avec des drones, avec de l’artillerie et des missiles pour ravager physiquement dans chacune des villes et des quartiers ouvriers des masses insurgées.
C'était une guerre contre-révolutionnaire d'extermination. Seulement après avoir massacré et faire des villes entières une terre dévastée, les officiers et les troupes d'Al Assad essayaient d'entrer mais ils étaient quand même repoussés et, avec la lutte héroïque de masses ils se dissolvaient encore plus. Dans la guerre civile de classes, Al Assad ne gagnait pas la guerre. On se battait maison à maison. L'ouvrier, le paysan ruiné, le soldat défendait sa famille et ses enfants.
Le manuel de la guerre établit que par chaque soldat d'une ville envahie il doit y avoir 10 qui l'attaquent; ici, devant l'attaque de l’armée d'Al Assad, parmi 10 soldats qui attaquaient, 8 soldats sans grade, enfants du peuple, passaient combattre avec les masses contre Al Assad. C'était la dynamique de la révolution. Et la réponse de la contre-révolution ne s’est pas fait attendre.
C’était en train de diviser horizontalement l’armée bourgeoise qui donne une stabilité aux frontières de l'État Sioniste d'Israël, comme le pacte de Camp David la lui donnait dès l'Égypte.
Mais le plus grave pour la bourgeoisie c’était qu'il surgissait le pouvoir des conseils des ouvriers et de soldats, qui étaient les "comités de coordination". Il fallait empêcher cela à tout prix. Le double pouvoir des masses pouvait se développer, une fois armé, en expropriant la bourgeoisie, ses banques, ses chaînes de distribution d'aliments, ses terres, en contrôlant les puits de pétrole et les pipe-lines, en jugeant et en punissant tous les assassins d'Al Assad.

XVI- L'impérialisme et la bourgeoisie ont été terrorisés. La révolution de l'Égypte restait vivante. Les masses marchaient semaine à semaine à la place Tahrir faire face au régime des généraux de Moubarak et des Frères Musulmans.
La révolution syrienne réveillait l'enthousiasme de ses frères palestiniens de la Gaza et de la Cisjordanie, à qui l'impérialisme avec l'ONU a essayé de neutraliser avec un vote en faveur d'un état palestinien fantoche dans les camps de concentration.
Des milliers et des milliers de combattants libyens et tunisiens sont allés lutter en Syrie. Leur rêve, pour lequel ils donnaient la vie, était d'arriver en Palestine.
Le double pouvoir qui tendait à surgir en Syrie allait être vu comme le pouvoir de toutes les masses oppressées du Maghreb Arabe jusqu’à Jérusalem. Pour cela il fallait massacrer les masses. Mais, surtout, il fallait les faire passer comme ennemies de la classe ouvrière mondiale. Les traîtres du FSM se sont occupés de cela.
Il fallait étrangler le double pouvoir depuis l’intérieur même, comme nous avons déjà vu. Il fallait le soumettre, le dissoudre et les bombes d'Al Assad ne suffisaient pas pour cela, alors  l'ASL et Jabhat Al Nusra sont apparus. Mais cela n’a pas non plus été suffisant. Ce qu'il fallait détruire c'était le double pouvoir armé des exploités, qui pour représenter à la plupart du peuple en lutte et pour menacer la propriété des capitalistes, était le seul et vrai ennemi que toutes les forces bourgeoises devaient écraser.

Ainsi, il a fallu envoyer aussi Hezbollah et les Ayatollahs iraniens, soutenus par la Russie et la Chine, pour qu'ils mettent ses baïonnettes et ses armes au service d'écraser le double pouvoir.
Les comités d'ouvriers et de soldats de la révolution syrienne ne doivent pas être oubliés et ils ne le seront pas par la classe ouvrière mondiale. Comme nous voyons, pour les détruire, pour qu'ils ne se développent pas et ne se coordonnent pas au niveau national et dans tout le Maghreb Arabe et au Moyen-Orient, toutes les forces contre-révolutionnaires internationales se sont concentrées.
Pour cela, nous insistons, dès la Turquie, l'Arabie Saoudite et le Qatar, ils ont envoyé l'ASL et Jabhat Al-Nusra pour faire avorter le double pouvoir des masses, avec des partis-armés qui les dissolvent, les désarment et les disciplinent, mais surtout, pour qu'ils garantissent que la bourgeoisie ne soit pas exproprié. Les masses sont passées à la défensive.
Même dans les moments de plus grande extermination des masses ouvrières et populaires, d'attaque brutale de l'aviation et des missiles, des patrouilles des comités de coordination regroupaient ses forces et commençaient une guerre de siège, qui empêchait les troupes d'Al Assad de prendre possession des villes. C'était la phase défensive de la guerre civile : les hommes et les femmes en défendant ses enfants dans la dernière tranchée, en sachant que l’entrée des troupes d'Al Assad signifiait la mort de tous.

XVII- Dans les zones libérées d'Al Assad, les masses massacrées, outragées et en comptant par milliers ses martyrs, ont continué de chercher les "espions" d'Al Assad, qui n'étaient plus que les bourgeois de chaque ville. En réponse au génocide et le massacre, les masses attaquaient les mouchards d'Al Assad, et cela les amenait à exproprier ses demeure pour avoir un logement; ses commerces, ses banques, ses entreprises et ses terres pour manger. C'était la dynamique de la révolution ouvrière et des exploités qui était en cours, comme nous avons déjà dit d'avance.

Pour concrétiser la tâche perfide contre-révolutionnaire, il fallait désarmer les masses et empêcher que celles-ci exproprient les exploiteurs. Ainsi ils ont protégé tous les "espions - bourgeois" d'Al Assad et leurs propriétés, soit en les embauchant comme généraux de l'ASL et en s'associant dans ses affaires, soit comme Jabhat Al Nusra le fait, en échangeant chaque «espions-bourgeois» aux officiers d'Al Assad au prix des centaines de milliers de dollars et en restant avec ses entreprises.
Bien entendu que dans ces gouvernements d'unité nationale de l'ASL et de Jabhat Al Nusra, tout se pacte, tout se vend et tout est négocié, avec d’officiers d'Al Assad. L'ASL et Jabhat Al Nusra poussent une guerre de pression pour négocier avec Al Assad. Ce n'est pas pour le vaincre, mais pour s'associer, dans un gouvernement futur, à ses officiers et les fractions bourgeoises que ceux-ci représentent. Quand ils contrôlent un territoire son objectif est détruire et dissoudre le double pouvoir en l’expropriant les masses.
C’est pour cela qu’ils sont aussi les forces garantes du pacte et des négociations qui sont en train de se réaliser entre Al Assad et le gouvernement de la bourgeoisie syrienne dans l'exil au Qatar, en Russie et en Chine, tous commandés par les États-Unis
Sous un objectif commun, qui n'est pas autre que, de préserver la propriété capitaliste de l'ensemble de la classe des exploiteurs, la bourgeoisie intervient dans la guerre en dissolvant le double pouvoir de la classe ouvrière, en la désarmant et en établissant une guerre d'armées et de champs bourgeois où tous font des affaires avec le sang, l'échec et les souffrances inouïes des masses.

L'obsession de la bourgeoisie se résume à ne voir pas surgir un territoire où les masses auto organisées, établissent un double pouvoir et montrent le chemin sur la façon de battre les forces d'Al Assad à Damas, avec la méthode de l'insurrection et de la révolution prolétarienne. Cette guerre d'extermination a conduit plus de 1,2 millions d'enfants et de femmes à la frontière aux camps de réfugiés, des villes entières ont été ravagées, les populations ont été décimées, avec centaines de milliers de morts, de millions en cherchant où vivre; tout pour écraser le double pouvoir. C'est de la terreur blanche contre-révolutionnaire. L'embryon de double pouvoir des masses a réveillé la haine et la terreur des exploiteurs et de l'impérialisme, et le silence complice, le dénigrement et la calomnie de toutes les directions  traîtres du prolétariat mondial.

 

Contre la Conférence à Genève d'Obama, Netanyahu, Moscou, Pékin et Al Assad, le CNS au Qatar et les généraux bourgeois de l'ASL
Contra la conférence des traîtres de la révolution socialiste du FSM en Tunisie

L'heure est arrivée de mettre sur pied une Conférence Internationale des organisations ouvrières révolutionnaires et de lutte du prolétariat mondial pour casser l’encerclement contre la Syrie et que la révolution socialiste triomphe

Une alternative en fer pour la révolution du Maghreb et du Moyen-Orient : Ou le réformisme et le maquillage des gouvernements pro-impérialistes et contre-révolutionnaires du Maghreb et du
Moyen-Orient
Ou pour la révolution socialiste qui conduit les exploités à la victoire

 

XVIII- Dans le domaine des directions contre-révolutionnaires du prolétariat mondial, un secteur de celles-ci se trouve avec l'armée assassine du chien Al Assad qui massacre les masses, dans les bras des Ayatollahs iraniens, avec les bourgeoisies bolivariennes, avec les assassins de la Russie et de la Chine et avec la nouvelle bourgeoisie cubaine ceux qu'ils peignent de "anti-impérialistes" et ils les présentent devant les masses comme ceux qui "font face" à l'impérialisme yankee.

Un autre secteur déclare la perfide pseudo théorie-programme de la "révolution démocratique" et du "printemps des peuples", avec laquelle ils finissent par soutenir les généraux et les officiers bourgeois de l'ASL, qui, sortis des viscères mêmes du régime d'Al Assad, se sont passés rapidement au "front démocratique" pour exproprier la révolution prolétarienne et pour garantir la propriété des capitalistes.

Tous les canailles des charlatans des "révolutions démocratiques", qui parlent depuis Londres, Paris, Buenos Aires, l'Espagne, l'Autriche ou New York, devraient aller se mettre sous la discipline des généraux de l'ASL. Non dans l'exil, mais à Alep, pour que leur propre médecine leur entre dans le sang.
À ceux qui ont appelé à soutenir les sabres des généraux assassins d'Al Assad, qui ont massacré des centaines de milliers d'ouvriers, d'enfants et de femmes, nous annonçons que l'histoire de la classe ouvrière mondiale ne les laissera pas se reposer en paix à cause d’avoir été des complices du pire des génocides contre les masses de la Syrie.

Les trotskistes nous nous en occuperons. Parce qu'en Syrie, deux théories et deux programmes se sont confrontés, comme nous verrons plus tard : la théorie de la révolution par étapes du stalinisme et de la soumission de la classe ouvrière à la bourgeoisie d’un coté, et la théorie de la révolution permanente et le programme pour la prise du pouvoir, de l’autre.
C'est qu'il fallait "défendre la démocratie avec la méthode de la révolution prolétarienne", comme il disait Trotsky pendant la guerre civile espagnole. Il fallait écraser Al Assad, parce qu'en combattant contre lui les masses s'armaient et s’organisaient. Il fallait disputer dans le terrain militaire la direction militaire de la guerre à la bourgeoisie "opposante" et ses fractions -comme Jabhat Al Nusra et l'ASL- avec les comités de coordination d'ouvriers et de soldats.

Les masses ont livré cette bataille dans les pires des conditions. La plupart des forces du FSM ont soutenu les baïonnettes assassines d'Al Assad. Ceux qui ne l’ont pas fait, comme la LIT, le SWP anglais, l'UIT, le NPA, ont appelé depuis le monde entier, à soutenir l'ASL, à lutter pour que celui-ci dirige la guerre contre Al Assad et non les organismes d'autodétermination et soviétiques des masses.

Ces courants ont inventé toute espèce d’"organisations démocratiques syriennes"… dans l'exil, à des milliers de kilomètres du champ de bataille. La clé a consisté à ce que la classe ouvrière mondiale ne défende pas le double pouvoir des exploités de la Syrie. C’était à eux qu’il fallait faire arriver la solidarité internationale de combattants, des médicaments et des armes.
Par responsabilité de ses directions, la classe ouvrière mondiale n'a pas pu avoir une politique d'intervention active et d'avant-garde, à travers ses organisations, dans la révolution syrienne. Les masses ont payé cela gravement, de plus en plus soumises aux directions bourgeoises et petites-bourgeoises dans le champ de bataille, et au massacre d'Al Assad.
On dira qu’"il n'y a pas eu de conditions". Cela est un mensonge et une méprisable tromperie. Celui qui voulait y arriver et se battre pour la révolution syrienne, avait une place dans un conseil de soldats ou dans un "comité de coordination". Il y a des milliers et des milliers de frères libyens, tchétchènes, yéménites, palestiniens, tunisiens, égyptiens, etc. qui en sont la preuve vivante.
Ce n’est pas grâce à la force de l'impérialisme, ni de ses agents les bourgeoisies natives que la révolution en Syrie est aujourd'hui encerclée, trahie et ensanglantée. C’est le rôle perfide contre-révolutionnaire joué par le FSM et toute la gauche d'Obama ce qui a empêché d’organiser, depuis les organisations ouvrières du monde, des brigades de combattants, de médecins et d'infirmiers; d'envoyer d'aliments, d'argent et d'armes; de paralyser les ports des puissances impérialistes et d’incendier toutes les ambassades de la Syrie dans le monde. Très au contraire ils se sont occupés, depuis le début de la révolution, à l’encercler, à la calomnier et à la séparer de la lutte de la classe ouvrière mondiale. Ainsi ils ont garanti que les généraux "d'aucune bataille" de l'ASL et les officiers avec beaucoup d'argent de Jabhat Al Nusra puissent avancer dans le plan de désarmer, contrôler et soumettre les masses anti-impérialistes de la Syrie massacrées par Al Assad.

XIX- Les trotskistes nous rendons des comptes de ces durs événements de la révolution syrienne, comme nous l'avons fait depuis la Libye, depuis le champ même de bataille. Nous faisons partie d'une grande vague de combattants anti-impérialistes qui sont allés lutter et donner leur vie en Syrie parce qu'ils l'ont vue comme ce qu’elle est réellement, partie de la même chaîne de révolutions du Maghreb et du Moyen-Orient.
Depuis les viscères mêmes de la révolution nous combattons pour organiser, armer et centraliser les comités de coordination pour exproprier la bourgeoisie ville à ville pour gagner la guerre, pour conquérir le pain et pour défendre la démocratie avec la méthode de la révolution prolétarienne. C'est le chemin pour battre Al Assad et tous les agents de l'impérialisme, même aux "démocratiques", pour que ce soient les masses celles qui, en prenant ce programme dans leurs mains, conquièrent la direction politique de la guerre, avec leurs organismes d'auto-détermination armés d'ouvriers, de paysans et de soldats sans grade, pour conquérir la victoire de la seule manière possible, qui n'est autre qu'avec le triomphe de la révolution socialiste en Syrie et dans toute la région.
Les trotskistes nous combattons pour casser l’encerclement des directions traîtres qui ont empêché au plan international que, comme pendant la guerre civile espagnole dans les années '30, en récupérant l'internationalisme prolétarien, des brigades internationales arrivent depuis toutes les organisations ouvrières du monde pour combattre à coté des masses de la Syrie; gagner les rues dans les capitales des puissances impérialistes et paralyser leurs machines de guerre comme le faisaient les portuaires d'Oakland contre l'invasion yankee en Irak et en Afghanistan; bloquer les ambassades syriennes comme les masses de l'Égypte le faisaient au cri de "Al Assad, Hezbollah, l'OTAN et l'Amérique du Nord gardent les frontières au sionisme".

 

L’état-major d'Obama et les puissances impérialistes ont centralisé tous leurs agents bourgeois et réformistes pour écraser la révolution syrienne.
La classe ouvrière mondiale a besoin de son état-major : il faut refonder la IVe Internationale

XX- Nous réitérons : nous n'écrivons pas cela comme de simples spectateurs ou des journalistes, nous ne le connaissons pas -comme le fait la gauche social-impérialiste- à travers des interviews aux généraux de l'ASL qui sont très loin du champ de bataille. Les trotskistes internationalistes nous avons donné notre vie et arrosé aussi avec notre sang cette révolution héroïque. Nous sommes arrivés au combat comme partie des milliers de combattants anti-impérialistes de Tunisie, de la Libye et de tout le Maghreb et le Moyen-Orient.

Ils surgiront les litanies d'invalides politiques qui ne sont jamais arrivés ni arriveront au champ de bataille de la lutte des classes internationale. "Il manque et il a manqué un parti révolutionnaire" ils imploreront pour justifier leur trahison et pour inculper de leur propre lâcheté politique et de leur soumission à la bourgeoisie le "retard de la conscience" des masses.
Nos encore faibles forces luttent pour mettre sur pied un parti révolutionnaire en Syrie, et dans tout le Maghreb et le Moyen-Orient. Nous combattons en faisant face aux traîtres de la classe ouvrière mondiale qui au nom du "socialisme" soutiennent le génocide Al Assad et à ceux qui au nom de la "démocratie", ont donné la direction de la guerre, non aux organisations des masses, mais aux expropriateurs de leur révolution; contre ceux qui ont soumis toute la chaîne de révolutions, depuis la Tunisie jusqu’en Égypte, aux parlements et aux constituantes frauduleuses.

Dans le champ de bataille syrien nous faisons face à la direction bourgeoise et petite-bourgeoise de l'ASL et de Jabhat Al Nusra qui ont transformé la guerre civile en leur propre affaire.

Cette fois, les litanies, les vérités générales de ceux qui disent "il a manqué un parti", expriment ni plus ni moins que leur soumission politique à la bourgeoisie, parce qu'ils se sont refusés de lutter pour étendre et développer à l'intérieur de la Syrie et faire connus parmi les masses du monde -pour que celles-ci les défendent avec leur vie- les organismes du pouvoir ouvrier armé et du peuple pauvre de la Syrie, qui s'érigeaient comme alternative de pouvoir contre l'assassin Al Assad : les comités de coordination. Avec ces organismes ils devaient être coordonnés et centralisés les exploités de la place Tahrir, les milices de la Libye, les comités d’usine et de chômeurs de la Tunisie, les héroïques masses palestiniennes de Gaza et de Cisjordanie.

L'Union Européenne et l'ONU ont décrété l'embargo d'armes à la Syrie. Quel cynisme! La Chine et la Russie inondaient Al Assad d'armes. La Turquie et la bourgeoisie saoudienne ont armé jusqu'aux dents les directions de l'ASL et de Jabhat Al Nusra pour qu'ils désarment les masses. Il est déjà clair que l'embargo d'armes était contre les masses. Ils devaient éviter qu'elles soient armées.

La tâche de la classe ouvrière mondiale était de casser le blocage d'armes contre les Comités de Coordination, en embarquant tout type d'armement et d’équipement pour qu'ils arrivent aux comités de coordination dans le front de bataille.
Maintenant ils imploreront et pleureront le "retard de la conscience des masses". Mais la classe ouvrière syrienne a seulement reçu des coups dans le dos de la part des directions traîtres qui, quand elles ne faisaient pas cela, elles soutenaient ses bourreaux.

En développant ce programme, les forces qui luttons pour refonder la IVe Internationale, nous sommes arrivés à cette guerre de classes et nous nous battons pour ce programme dans le champ de bataille. C’est pour cela que nous subissons la persécution non seulement de l'assassin Al Assad, mais des poltrons de la bourgeoisie de l'ASL et de Jabhat Al Nusra.
Nous luttons à coté de la base d'ouvriers et de soldats; nous nous battons et mourons avec eux; nous exproprions les villas des assadistes; nous récupérons des aliments pour les combattants; nous avons été en tête de juger et punir les assassins et les bourgeois d'Al Assad dans les zones libérées, avec dizaines de milliers de dévoués combattants de la classe ouvrière de la région.
Nous luttons pour que ce soient les ouvriers armés et ses enfants -les soldats sans grade- ceux qui nomment leurs chefs dans le champ de bataille. Nous poussons la coordination pour conquérir l'approvisionnement et les aliments que l'ASL et Jabhat Al Nusra contrôlent et vendent à un prix méprisable aux combattants et leurs familles martyrisées.

XXI- Dans la guerre contre Al Assad nous ne sommes pas neutres. Nous établissons une unité d'action militaire là où l'ennemi attaque et il faut y faire face. Mais nous le faisons en alertant que les généraux de l'ASL et de Jabhat Al Nusra envoient à la première ligne les meilleurs combattants et lutteurs ouvriers, tandis qu'ils utilisent tout leur pouvoir pour discipliner les masses dans l'arrière-garde.
Nous appelons à coordonner et à centraliser, dans l'avancée contre Al Assad, les meilleurs combattants, en luttant pour une direction révolutionnaire de la guerre, en mettant sur pied des tribunaux ouvriers révolutionnaires pour exécuter tous les bourgeois collaborateurs d'Al Assad. Nous faisons face aux pactes d'affaires qui ont fait avec ceux-ci les généraux de l'ASL et de Jabhat Al Nusra. Nous luttons avec courage pour gagner la guerre avec la méthode de la révolution prolétarienne.
Nous n'avons pas cédé et ne cédons pas une millimètre notre indépendance politique. Ni à la bourgeoisie "ultra islamique" ni aux généraux "démocratiques" bourgeois de l'ASL. Nous combattons au plan international contre les bolivariens, les frères Castro et autres laquais de la bourgeoisie l'Amérique latine qui soutiennent Al Assad. Nous appelons inlassablement la classe ouvrière américaine à rompre avec Obama, le chef des bandits impérialistes. Nous appelons ceux qui boquaient Wall Street à se mettre debout à coté des masses syriennes, parce qu’Al Assad est soutenu par les mêmes banquiers contre lesquels ils se battaient dans les 8 blocs de New York.
Nous appelons la classe ouvrière des pays impérialistes à se mettre debout pour paralyser les machines de guerre de sa propre bourgeoisie pour que les troupes françaises d'occupation qui ont envahi le Mali soient battues, et pour que toutes les bases militaires que l'impérialisme a en Afrique et dans toute la région soient écrasées. Nous appelons aussi la classe ouvrière mondiale à prendre dans ses mains la lutte pour libérer tous les prisonniers politiques de l'impérialisme et des bourgeoisies laquais dans le monde, en commençant par les prisonniers palestiniens enfermés dans les cachots du sionisme et les combattants anti-impérialistes emprisonnés à Guantánamo; pour en finir avec toutes les prisons secrètes de la CIA dans le monde, où l’on torture les meilleurs lutteurs de la classe ouvrière mondiale.
Nous faisons face aux assassins et exploiteurs au compte de l'impérialisme, Poutine et les mandarins chinois, de gérants des transnationales au Pacifique qui ont armé jusqu'aux dents à Al Assad. Pour ce faire nous avons voyagé au Japon, et avec les révolutionnaires de la JRCL nous avons donné des pas en avant décisifs dans la rupture de l’encerclement contre la révolution syrienne à coté des masses du Pacifique. Ils ont mis leur 50ème l'Assemblée Contre la Guerre à la disposition de la lutte des masses syriennes et de tout le Moyen-Orient.
Nous appelons la classe ouvrière à se battre comme les mineurs de Marikana, en Afrique du Sud. Nous avons porté en Syrie leur cri de guerre : "vous nous donnez une augmentation du salaire ou tuons les gérants" pour que les masses syriennes le prennent.
Nous avons fait nôtre le mandat des mineurs des Asturies : "si nos enfants subissent de la faim, les vôtres verseront du sang", pour le porter comme cri de guerre aux masses syriennes qui se tassent aujourd'hui dans des camps de réfugiés sous des conditions de famine.
Ce premier Mai nous avons eu l'honneur de faire un meeting internationaliste avec nos camarades révolutionnaires qui combattent en Syrie, dans une vraie assemblée ouvrière. Dans notre IV Congrès, depuis la FLTI et son Collectif pour la IVème Internationale, à coté de la Brigade Léon Sédov et des dizaines de lutteurs ouvriers révolutionnaires, nous avons rendu honneur aux martyrs de Chicago dans le même front de bataille de la Syrie martyrisée.

XXII- La trahison à la révolution syrienne consiste à ce que dans les deux dernières années il y a eu des conditions internationales et des combats de la classe ouvrière internationale plus que suffisants pour que cette révolution héroïque ne reste pas isolée, encerclée, étranglée et ensanglantée. L'impérialisme, avec la Syrie noyée dans le sang et trahie, a pu imposer sa contre-offensive.
Comme nous avons déjà dit, le dernier mot n'a pas encore été dit. Ce qui est dit, c’est que les drapeaux de la IVème Internationale flambent dans Alep et Homs, malgré la trahison -que l'histoire se paiera certainement- de tous les renégats du trotskisme qui ont sali son programme et son legs dans les rues de la Syrie.
Nous savons qu'en luttant en Syrie et dans toute la région pour mettre sur pied le double pouvoir et pour l'auto-organisation des masses, le parti révolutionnaire sera construit, et nous avançons qu’il ne sera pas syrien, de la même manière que celle-ci n’est pas une révolution socialiste isolée, mais un chaînon d'une seule  révolution du Maghreb et du Moyen-Orient. Le parti révolutionnaire syrien, dont nous avons déjà conquis un noyau de base, sera un chaînon d'un seul et unique parti qui, de la Tunisie à Jérusalem, agira comme un nerf sensible, capable de vibrer devant n'importe quelle stimulation de la révolution et de la contre-révolution. Nous qui combattons pour refonder la IVe Internationale nous donnons déjà des pas vers ce but.

XXIII- Le pacte d'Obama avec Moscou et Pékin, avec les généraux d'Al Assad en négociant déjà ouvertement avec la Coalition Nationale Syrienne (les représentants politiques de l'ASL) au Qatar, un gouvernement de transition, avec la révolution saignée, impose des tâches urgentes aux ouvriers internationalistes qui luttons dans le monde pour que la révolution syrienne et du Moyen-Orient ne soit pas vaincue.
Les bombardements du sionisme sont les premiers coups de canon de ce pacte infâme contre les masses qui est préparé dans les coulisses, où aucune des fractions bourgeoises de la région ne veut rester dehors du festin de la distribution des affaires de la Syrie. Tel que des chiens de chasse, ici et là-bas ils se battent pour les restes que leur maître l'impérialisme leur jette. Aujourd'hui faire face au sionisme signifie faire face aux pactes d'Obama, Poutine, l'archi-réactionnaire et pro-impérialiste bourgeoisie chinoise, le sionisme, les bourgeoisies arabes, Al Assad, le gouvernement du CNS au Qatar et les puissances impérialistes européennes.
Cela signifie faire face aussi à la Turquie comme avancée de l'OTAN et aux généraux de l'ASL, qui, avec les bombes jetées dans la frontière turque, ont trouvé l'excuse pour la fermer et pour empêcher que la résistance soit approvisionnée, pour que ceux qui sont dehors n’entrent pas en Syrie et qu’ils meurent comme des chien dans les camps de réfugiés, et pour que ceux qui sont dedans se désarment, contrôlés par les généraux de l'ASL ou les généraux du Jabhat Al Nusra.
On ferme les frontières avec la Turquie, le Liban et l’Israël. Avec le pacte qui se prépare et la nouvelle "Conférence à Genève" ses frontières seront fermées aux explosions de bombes, l'ordre est et sera claire : celui qui est dedans se désarme ou il sera passé par les armes du gouvernement de transition des généraux d'Al Assad, sans Al Assad.

Tout celui qui dit que depuis la Conférence à Genève préparée par Obama, les puissances impérialistes et tous ses agents avec la Russie et la Chine, apportera un gouvernement "démocratique" de transition, tout ce qu'il fait c’est de tromper les masses. Ce qui est préparé c’est un pacte contre-révolutionnaire, pour que les généraux d'Al Assad, avec ceux de l'ASL et de Jabhat Al Nusra -jouant un rôle analogue à celui des Frères Musulmans en Égypte- configurent un gouvernement assis sur le massacre perpétré par Al Assad et sur le désarmement et la soumission inconditionnelle des masses. Ce qui viendra n'est pas un gouvernement plus démocratique, mais la consolidation du triomphe contre-révolutionnaire d'Al Assad. C'est le pacte et la politique impérialiste qu'il faut affronter et battre aujourd'hui.
Le prolétariat a déjà subi des pactes contre-révolutionnaires comme celui-ci, signés par les directions traîtres. Il suffit de rappeler les années '80 avec la livraison de la révolution nicaraguayenne et de l'Amérique centrale avec les accords d'Esquipulas et Contadora; les pactes de Staline avec l’"impérialisme démocratique" dans les années '30 pour étrangler la chaîne de révolutions en Espagne, en France, en Italie qui avait ouvert le chemin à la Deuxième Guerre Mondiale; les pactes de coexistence pacifique de Moscou et de Pékin avec l'impérialisme, qui a conduit à de forts coups contre-révolutionnaires pour contrôler les masses de l'Europe de l'Est et pour livrer des dizaines et des dizaines de révolutions en Occident, en sauvant les puissances impérialistes européennes de la révolution socialiste.
Le plus emblématique de ces pactes funestes a été sans doute celui de Yalta et Potsdam entre Churchill, Roosevelt et Staline qui, à la sortie de la Deuxième Guerre Mondiale, a envoyé les ouvriers se désarmer pour reconstruire l'Europe. Ceux qui se refusaient, comme les partisans grecs, italiens ou français qui avaient affronté héroïquement le fascisme, étaient fusillés par le stalinisme. Ce pacte, avec l'URSS usurpée par le stalinisme contre-révolutionnaire en entrant dans l'ONU, a garanti en 1948 la fondation de l'état d'Israël armé jusqu'aux dents par le stalinisme et l'impérialisme pour occuper la Palestine et pour exiler de son territoire le peuple palestinien, en le transformant en paria dans sa propre terre, et pour établir une enclave contre-révolutionnaire pour contrôler les affaires de l'impérialisme dans la région et dans les routes du pétrole.

XXIV- Le pacte qui  est préparé aujourd'hui dans la réunion à Genève aura un caractère contre-révolutionnaire international.
Ce pacte inclut le désarmement des masses libyennes. Une chaîne de provocations du CNL a commencé contre les milices de la Libye. Des généraux kadhafistes occupent les postes les plus importants des ministères, en provoquant des réactions spontanées de brigades de combattants non coordonnées, qui s’affrontent, chacune de son côté, au gouvernement du CNL au cri de "dehors les ministres kadhafistes !".
Le manque de coordination et centralisation des milices avec les organisations ouvrières et d’étudiants, qui se mobilisent pour travail et un salaire digne, est devenu une crise ouverte de la révolution en Libye. C’est que la réaction kadhafiste sous le commandement du CNL et de l'impérialisme les attend, en mettant sur pied la même base sociale petite-ourgeoise kadhafiste, pour leur imposer des putschs contre-révolutionnaires et des coups adroits séparément.

En Égypte doit se consolider un régime stable de la dictature militaire avec les Frères Musulmans, comme hier était celle de Moubarak. Nous insistons, comme il arrive en Libye le pacte doit garantir à tout ou rien, la défense du gouvernement du CNL, qui n'est plus que le même chien avec un autre collier. Un gouvernement plein de fonctionnaires et de ministres kadhafistes… qui aujourd'hui attaque ouvertement les milices de la Libye. Cela pour montrer dans quelle tranchée était et est toujours l'impérialisme, au cas où il y avait encore des doutes. Son gouvernement du CNL est composé à 100 % de généraux, de ministres et de fonctionnaires kadhafistes. Cela met en évidence que le gouvernement de Kadhafi n'avait rien d'anti-impérialiste, sauf la plaque que lui donnait la gauche des laquais du stalinisme au niveau mondial et les renégats du trotskisme tels que le WRP anglais et le SEP nord-américain, comme représentants du club de partenaires de Kadhafi.
En Tunisie, le pacte signifie que les organisations ouvrières comme l'UGTT, appuyée par toute la gauche européenne, doivent continuer d'être soumises au gouvernement bourgeois de Marzouki et que les secteurs les plus désespérés qui entrent au combat, comme les chômeurs, reçoivent de durs coups contre-révolutionnaires de la part des bandes salafistes.
Le pacte signifie l'installation de la France et ses bases militaires au Mali, pour attaquer par l’arrière-garde la révolution du Nord de l'Afrique et que celle-ci ne s’étende pas sur tout le continent. Les missiles qui pointent déjà dès la Turquie, au cas où les masses échappent des mains d’Al Assad et de l'ASL, rendent compte de cela.

Le pacte inclut que les masses palestiniennes restent dans des camps de concentration au Gaza et en Cisjordanie, avec les meilleures terres aux mains des colons sionistes fascistes armés.
Le pacte cherche à imposer en Syrie un régime bonapartiste comme celui du Yémen et du Bahreïn, basé sur l'écrasement sanguinaire des masses.
Au Bahreïn plus de 60 mille exploités ont été massacrés avec les tanks des laquais de la bourgeoisie de l'Arabie Saoudite -en défendant la base militaire yankee de la V Flotte qui est installée au Bahreïn- et ils ont garanti que la caste d’officiers de l’armée reste intacte.
Sur la base de l'écrasement et du massacre contre les masses au Yémen un régime bonapartiste a été organisé, sous un gouvernement du parti de Saleh (le président renversé par la révolution en 2011), maintenant avec Abdu Rabbu Mansour Hadi avec la Fraternité Musulmane.
C'est le plan qu'Obama veut imposer en Syrie, contre tous ceux qui disent que ce "Bush taché de noir" répandait la démocratie. Le pacte contre-révolutionnaire qu'il prépare avec l'ASL, CNS, le sionisme, Al Assad, Moscou et la Chine, c’est le pas décisif qu'ils veulent donner pour commencer à exécuter ce plan.

XXV- Cela démontre que nous ne sommes pas ni nous n’étions pas devant des "révolutions démocratiques" bonasses, mais que nous avons été témoins de déjà plusieurs actes du début de révolutions ouvrières et socialistes qui mettent en question le pouvoir de la bourgeoisie et de l'impérialisme dans toute la région. C’est pour cela que, ou la classe ouvrière prend le pouvoir ou ce qui s'imposera sera la contre-révolution, avec des régimes aussi ou plus contre-révolutionnaires que ceux auxquels les masses ont fait face avec leurs soulèvements révolutionnaires et avec l'approfondissement du pillage égal ou pire qu'avant la révolution.

C'est la leçon que toute la gauche réformiste veut cacher devant les yeux des masses. Ou la classe ouvrière prend le pouvoir ou ils viendront, la guerre, la contre-révolution et le fascisme, avec plus de misère, de  famine et des souffrances inouïes.
En Syrie se sont concentrées toutes les forces de la contre-révolution bourgeoise impérialiste, soutenue par les directions traîtres, pour sauver les intérêts des banquiers impérialistes de Wall Street, de la City de Londres, du Bundesbank et de Citibank, pour que ceux-ci jettent leur crise sur les masses.
Cette grotte de bandits du FSM annonce le "socialisme du XXIe siècle", qui est celui d'Al Assad, celui de Kadhafi, celui des plus grands agents des banquiers de Wall Street et contremaitres des transnationales impérialistes comme les entrepreneurs esclavagistes du PC Chinois.
D’autres annonçaient et annoncent le "printemps des peuples", les débuts des "révolutions démocratiques" pour que la classe ouvrière ne fasse pas du pouvoir. Et ce qu'il s’est imposé c'est des contre-révolutions démocratiques. L'impérialisme et tous ses agents les organisent et conspirent contre les masses pour étrangler les processus révolutionnaires. La tromperie selon laquelle les processus au Moyen-Orient ont été des soulèvements des masses poussés par Obama, l'OTAN et l'impérialisme "démocratique" a été, et l’est toujours, la plus grande calomnie contre les masses affamées et héroïques du Maghreb et du Moyen-Orient … criée aux quatre vents par la gauche d'Obama. Aujourd'hui ils ont étés démasqués. La tragédie c’est qu’ils ne paient pas les conséquences, ce sont les masses qui le paient.

XXVI- Au Moyen-Orient et Au Nord de l'Afrique s’opposent le réformisme qui conduit la classe ouvrière à l'échec d'un côté, et d'un autre côté, le programme des internationalistes socialistes qui sent les conditions de la victoire c'est-à-dire qui explique que, face à la banqueroute du capitalisme, la tâche la plus immédiate du prolétariat est le triomphe de la révolution socialiste.
Ici il n'y a pas de "Socialisme du XXIe siècle", ni aucune révolution intermédiaire. Ou la classe ouvrière prend le pouvoir, initie sa contre-offensive en Syrie, en Tunisie, etc; la classe ouvrière européenne, nord-américaine et des peuples oppressés retourne au combat, ou l'échec des masses syriennes sera un point de départ d'une offensive contre-révolutionnaire répandue de l'impérialisme, pour faire payer aux masses la banqueroute capitaliste.
Hier les directions traîtres ont éteint l'étincelle de la Grèce lui empêcher d’incendier l'Europe. D'abord elles ont soutenu les durs de la bureaucratie staliniste dans les syndicats grecs, qui n’ont pas eu le pouls tremblant pour casser la tête aux ouvriers qui voulaient brûler le parlement quand les ajustements étaient votés, pour ensuite aplanir le chemin aux fables de "route pacifique au socialisme" annoncées par Syriza.
Ainsi, ils ont dilapidé la force et les énergies des masses dans plus de 20 grèves générales pour "pressionner" les gouvernements impérialistes pour "rédresser l'ajustement". Maintenant, tandis que le réformisme et Syriza continuent d'offrir un triomphe électoral dans deux ans, l'Aube Dorée et d'autres groupes fascistes relèvent la tête et avec ses massues ils mettent de l'ordre à la classe ouvrière, qui doit aujourd'hui couper du bois dans les places pour se chauffer, de la même façon que les réfugiés syriens le font à la frontière de la Syrie avec la Turquie.
C'est le pacte contre-révolutionnaire d'Obama, d'Al Assad et de toutes les bourgeoisies natives et les directions traîtres pour étrangler non seulement la révolution en Syrie, mais tous les processus d'offensive des masses du Maghreb et du Moyen-Orient et au niveau international.
Ce pacte international contre-révolutionnaire est soutenu d'une forme particulière par le stalinisme au niveau international et par les frères Castro, qui aujourd'hui sont devenus une bourgeoisie fleurissante dans l'île. Ils ont décrété le droit d'héritage et ses enfants, avec vêtements Armani, organisent les champs de golf dans les hôtels de luxe de la bourgeoisie impérialiste. La nouvelle bourgeoisie cubaine, hier avec le Pape Benedict XVI, Castro, Chavez et Obama accordaient la livraison de la résistance colombienne (qui a laissée déjà plus de 250 mille morts dans l'histoire) et garantissaient la permanence des bases militaires yankees en Colombie. Aujourd'hui, avec la bénédiction du Pape François, les frères Castro livrent la révolution cubaine à Obama et aux gusanos de Miami, tandis que ses partenaires "bolivariens" du continent latino-américain livrent les richesses du sous-continent à l'impérialisme, de la même manière ou encore mieux que les laquais du TLC. Les Castro et les "bolivariens" comme Chavez ont été l'avancée dans le continent latino-américain de soutenir Obama, en appelant à le voter, le présentant comme leur candidat à président aux États-Unis, en garantissant que les ouvriers noirs et immigrés ne rompent pas avec ce Bush taché en noir qu’est Obama. Et maintenant tous les partenaires des frères Castro annoncent qu’"il ne faut pas suivre le jeu à l'impérialisme et à Obama dans les combats du Moyen-Orient"… : et ils disent cela sans rougir! Les plus grand des laquais d'Obama "luttent contre la politique d'Obama" en Syrie. Il n'y a pas de contradiction : en tant que laquais de l'impérialisme ils soutiennent aussi le sabre d'Al Assad avec lequel il égorge les masses syriennes.

XXVII- La crise de direction du prolétariat mondial est exacerbée. Par trahison de sa direction, aujourd'hui c'est l'impérialisme celui qui vient pour tout pour lancer sa crise aux masses. Cela arrive après une offensive que, depuis 2008 devant le krach et la banqueroute du capitalisme, les exploités ont lancée dans tout le monde : en Europe dans des ruines, de la Grèce au Portugal et en Europe de l’Est contre le pillage du FMI; avec le début de luttes aguerries de la classe ouvrière nord-américaine contre la guerre; et avec les soulèvements de la classe ouvrière de la Chine, de l'Asie, de l'Afrique et toute l’Amérique latine. Cela a même obligé l'impérialisme yankee de ne pas pouvoir intervenir directement -comme il l'avait fait Bush- dans les révolutions du Maghreb et du Moyen-Orient, parce qu’il risquait d’ouvrir une scène du type Vietnam à l’intérieur des États-Unis.
Les appareils réformistes du passé n'ont pas pu contenir cette offensive, ici et là-bas ils ont été dépassés et renversés par une monté vertigineuse de masses, par conséquent ils ont commencé par les désynchroniser et par isoler ses foyers les plus avancés pour que l'impérialisme puisse concentrer toutes ses forces pour les écraser.
Dans des réunions en grande pompe, ils faisaient des promesses de victoires et maintenant ils donnent seulement des jalons d'échecs. Le résultat est encore à voir. L'impérialisme est soigneux parce qu'il sait qu'une erreur de calcul dans la relation de forces peut signifier un soulèvement violent de masses. C'est que ce ne sera pas juste dans un ou deux actes qu’on fera éteindre le feu de la révolution qui a commencé. La spontanéité des masses a donné d'énormes échantillons d'héroïcité et de potentiel et a démontré toute la lâcheté et servilité des traîtres des exploités. Les obligations des révolutionnaires ont été centuplées. La crise de direction s'est aggravée, la résoudre est ce qui garantira le triomphe du combat des exploités.
Contre le pacte de la reddition que les ennemis veulent imposer à la révolution syrienne, les forces du prolétariat international nous soutenons : il faut mettre sur pied un pacte international de la classe ouvrière et les exploités, en commençant par la ferme unité des exploités du Maghreb et du Moyen-Orient, pour casser l’encerclement contre les héroïques masses syriennes.
Les masses palestiniennes ont commencé une difficile Intifada. Elles ont dans ses mains la tâche d'arrêter depuis dedans les machines de guerre fascistes de l'état sioniste contre-révolutionnaire d'Israël. La classe ouvrière et ses organisations ne peuvent pas laisser une minute de plus les centaines de milliers de réfugiés mourir de faim et assassinés par Al Assad dans les camps de réfugiés de la Turquie, du Liban, etc.
Les forces du prolétariat mondial sont énormes. Si des brigades de travailleurs de toutes les organisations ouvrières du monde arrivent pour combattre avec ses frères de Homs, de Damas, Alep, ce serait un choc électrique qui remettrait debout les ouvriers syriens. Pareille action décidée changerait le cours de l'histoire de cette révolution.
Le mouvement contre la guerre des États-Unis depuis Oakland a dans ses mains cette énorme tâche, depuis les viscères mêmes de la bête impérialiste yankee, en rompant avec sa soumission à Obama, soumission à laquelle il a été mené par toute la gauche traître.
Des millions d'ouvriers immigrés turcs, syriens et du Moyen-Orient travaillent et subissent les mêmes souffrances de faim et d'attaque que le reste des travailleurs européens. Le combat contre la faim, la cherté de la vie, le chômage, est le même en Espagne, en France et en Italie qu’au Bangladesh où les usines-prisons s'écroulent et sont fabriqués avec du sang les vêtements de luxe de la Cinquième Avenue de New York, la City de Londres ou les Boutiques de Paris.
Il y a des forces plus que suffisantes pour mettre sur pied une vigoureuse solidarité internationale pour que la classe ouvrière concentre ses forces en Syrie, s’arrête à un point et elle fasse reculer cette contre-offensive impérialiste qui ne ravagera pas seulement la révolution syrienne, mais il s'attaquera, comme exemple de châtiment, à toute la classe ouvrière mondiale.
Ce sont les directions lâches soumises au capital celles qui empêchent une concentration des forces des exploités du monde à la même hauteur de celle qui a monté l'impérialisme en Syrie.

Un cri de guerre de milliers d'organisations ouvrières du monde de "arrêtons le massacre en Syrie", "marchons tous combattre au Moyen-Orient pour conquérir Damas, avec les masses syriennes ", suffirait pour revitaliser la vigueur de combat des masses syriennes.
La classe ouvrière européenne, nord-américaine, chinoise, russe et japonaise, en paralysant la machine de guerre qui approvisionne Al Assad, pourrait, dans ces pays aussi, créer les meilleures conditions pour lancer la contre-offensive du prolétariat et pour arrêter l'attaque du grand capital contre la classe ouvrière mondiale.
Entourer les masses de la Syrie signifie faire face au plan sinistre des "Deux états" pour les masses palestiniennes qu'Obama, l'ONU et la gauche pro-sioniste mondiale veulent imposer, en les confinant à des Ghettos et des Bantoustans, tandis que les colons sionistes fascistes occupent les meilleures terres de la nation palestinienne.
La lutte pour Damas est le même combat pour battre l'état sioniste d'Israël et pour marcher, avec la révolution palestinienne, prendre Jérusalem.
Aux milices contre-révolutionnaires des gardes républicaines de l'Iran et des brigades "Gurkhas" de la bourgeoisie de Hezbollah qui ont pris Damas, il faut opposer LA LUTTE POUR DES BRIGADES OUVRIÈRES INTERNATIONALES POUR ALLER COMBATTRE EN SYRIE, pour remettre sur pied les Shoras, les conseils ouvriers qu'Al Assad a essayé de détruire et qu’il massacre jour après jour, comme hier l'a fait la bourgeoisie des Ayatollahs iraniens dans la révolution que dans les années '80 a renversé le Sha Reza Pahlevi.

Le moment de convoquer une Conférence Internationale pour casser l’encerclement contre la Syrie est arrivé. Les organisations de combat les plus avancées de la classe ouvrière mondiale, tels que les mineurs de Huanuni de la Bolivie, la jeunesse révolutionnaire chilienne, les indignés de l'Europe et de Wall Street, ceux qui combattent à Marikana contre l'Anglo American et ceux qui se soulèvent contre les transnationales en Chine et au Bangladesh, avec ceux qui nous combattons dans le champ de bataille en Syrie, nous avons dans nos mains la responsabilité de la convoquer et de la mettre sur pied. Cela signifie faire face ouvertement aux traîtres du FSM réuni à Tunis qui sont allés soutenir le pacte de la reddition des masses syriennes, palestiniennes et de tout le Maghreb et du Moyen-Orient.
C'est une motion qui doit être prise par les organisations ouvrières et combatives du prolétariat mondial. Cela signifierait casser l’encerclement contre les masses syriennes et organiser l'envoi de brigades internationales pour aller combattre en Syrie et disputer la direction de la guerre aux forces bourgeoises qui se sont concentrées là-bas pour exproprier la révolution des masses syriennes.

XXVIII- La guerre en Syrie ne peut être gagnée qu’en luttant pour la révolution socialiste, comme une seule révolution au Nord de l'Afrique et au Moyen-Orient, en méconnaissant les parlements fantoches, les constituantes truquées et frauduleuses, en établissant, comme en Libye, l'armement répandu des exploités et le désarmement de la caste assassine d’officiers des armées bourgeoises de toute la région.
A cause de la crise de direction, la prise du pouvoir par les masses libyennes s'est retardée. Si on laisse passer cette situation qui met en question la prise du pouvoir, il viendra la contre-révolution. L'impérialisme yankee prépare ses forces pour, avec le Mali occupé par la France, donner un fort coup contre les masses de la Libye.
Les milices libyennes doivent appeler, pour battre les kadhafistes et son gouvernement, à attacher leur sort aux masses syriennes et au renversement révolutionnaire d'Al Assad.
La révolution socialiste est la tâche la plus immédiate des peuples oppressés du Maghreb et du Moyen-Orient. La lutte pour le pain, pour le travail, pour l'éducation et pour la santé digne a amené les exploités à heurter la soldatesque et les gouvernements bourgeois contre-révolutionnaires et tous les dispositifs de domination impérialiste qu'il avait dans la région.
Seulement le triomphe de la révolution socialiste pourra finir avec le pillage impérialiste de la région et avec l'occupation de la nation palestinienne de la part de l'état sioniste-fasciste d'Israël. Avec l'expropriation sans paiement des entreprises pétrolières impérialistes il y aurait du pain, de la santé, de l’éducation, du logement et du travail de manière plus que suffisante pour tous les exploités de la région qui ont de l’"or noir" sous leurs pieds.
En expropriant les terres du Tigris, de l'Euphrate et du Nil, et des vallées du Maghreb et du Moyen-Orient, on pourrait développer immédiatement une agriculture qui alimente les peuples affamés de la région.
Une avancée de la révolution socialiste au Moyen-Orient incendiera l'Europe et la Méditerranée, et rallumera l'étincelle d'Athènes qui mettrait le feu à  Paris.
L'heure de la révolution socialiste est arrivée. Sinon, l'alternative est la barbarie, la guerre et les pires pénuries pour la classe ouvrière des pays impérialistes et mondiale. C'est que tous les ouvriers du monde nous devons comprendre comment agit l'ennemi, avec quelle fureur, haine, et fermeté contre les travailleurs quand ceux-ci mettent en question le pouvoir, seulement pour exiger le droit de manger.
La lutte pour les États-Unis Socialistes du Maghreb et du Moyen-Orient doit être le drapeau de lutte des travailleurs et des peuples oppressés de toute la région. Ainsi on conquerra le pain, la terre, l'indépendance nationale de l'impérialisme et on imposera le jugement et la punition de tous les assassins comme Moubarak, Ben Ali et de tous leurs généraux et hommes politiques bourgeois qui continuent encore aujourd'hui de tenir les rênes du pouvoir, cachés derrière les constituantes frauduleuses et les parlements fantoches. De cette manière les martyrisées masses palestiniennes auront leur nation, sur les ruines de l'état sioniste-fasciste d'Israël, et conquerront une Palestine libre, laïque, démocratique et non raciste.
Les seuls gouvernements réellement démocratiques, représentants de la large majorité des peuples du Maghreb et du Moyen-Orient seront les gouvernements de la classe ouvrière et les paysans pauvres appuyés sur ses milices et les organisations de lutte des masses.


POUR QUE  LA CLASSE OUVRIÈRE VIVE, L'IMPÉRIALISME DOIT MOURIR!
POUR LES ÉTATS-UNIS SOCIALISTES DU MAGHREB ET DU MOYEN-ORIENT!

 IVème Congrès de la FLTI
Collectif pour la IVème Internationale