Le 12 Octobre 2016

LA RUSSIE DES OLIGARQUES SOUS LE COMMANDEMENT DU CLAN DE POUTINE EN BANQUEROUTE
Des millions d'ouvriers ne touchent même pas leur salaire. Un régime anti ouvrier, d'opprobre, de répression et d'esclavage

Dans le Donbass russe, des centaines de milliers de mineurs entrent au combat, bien qu'ils ne soient que pour toucher leur salaire misérable
Place à la classe ouvrière russe!
Dehors Poutine, le sicaire de l’impérialisme en Eurasie et Moyen Orient !
Dehors l’oligarchie grande russe, héritière de la bureaucratie stalinienne qui a livré la révolution d’octobre !

Que l’URSS révolutionnaire revienne!

La région du Donbass, celle qui, a vu les mineurs ukrainiens, par 2014,  se soulever en défense de leur salaire et de leur travail contre les plans du FMI, recommence à mettre en scène les travailleurs des mines, mais cette fois, du côté russe. 
Ce sont les mêmes conditions de misère et d'attaques à sa vie quotidienne celles qui souffrent les travailleurs d’ un côté et l’autre de la frontière et cela aujourd'hui recommence à être démontré.
Lors que les travailleurs du Donbass ukrainien continuaient et continuent de résister malgré les énormes trahisons et les coups de couteau dans le dos ;  pendant le mois d’août de cette année nous avons vu les travailleurs miniers de la capitale, Kiev, en recommençant à gagner les rues contre le gouvernement de Poroshenko, en réclamant  des salaires dus.
Aujourd'hui, les mineurs russes du charbon ont commencé à batailler par une situation semblable, contre les oligarques russes et Poutine. Dans la région de Rostov des dizaines de mineurs font progresser une grève de la faim contre le non-paiement de leurs salaires pendant un an et demi. La tragédie consiste en ce qu’on leur en a imposé aller à la même bataille, mais en luttant séparés.
Le 25 mai, 20 travailleurs de Gukovo, un petit lieu habité du sud-ouest de la Russie, à Rostov. Ce lieu habité, partie du Donbass russe, est à la même frontière de la région ukrainienne de Donetsk et de Lugansk, où, en défense de leur travail et leur salaire, les mineurs ont dû mettre sur pied leurs milices et repousser les attaques du gouvernement assassin de Poroshenko, commandé par l'OTAN.
Dans les mois suivants, la protestation à Gukovo a été in crescendo, en menant des centaines de travailleurs à la grève de la faim. 
Valerii Dyakonov, un vieux minier s'est converti en dirigeant de la grève. Le 23 août, quand la grève se trouvait dans son point maximal, Dyakonov a été condamné  à  prison à domicile et l’ont mis un bracelet électronique dans la cheville en alléguant qu'en 2015 il avait menacé un fonctionnaire avec une arme à feu.
La réponse des mineurs ne s’est pas fait attendre. La grève a poursuivi et a entraîné au combat de centaines plus. Leurs consignes étaient : "Nous ne sommes pas esclaves"; "Rendez notre argent"; "Le Donbass russe ne croit pas de menteurs et de voleurs".
À la fin de septembre on informe que quelques travailleurs ont commencé à recevoir au compte -gouttes une partie de leurs salaires dus même si personne n’a de grandes attentes.
La tragédie de ces travailleurs, tant ukrainiens – qu’à chaque pas ils démontrent une énorme résistance anti-impérialiste – que des travailleurs russes qui commencent à vouloir faire face à Poutine, parce qu’ils leur ont imposé la division de leurs files.
Quand les mineurs et exploités du Donbass ukrainien se sont soulevés en 2014 parce qu'ils n'étaient pas prêts que leurs mines fermaient et ils restaient sans leur milieu de vie, Poutine à qui toute la gauche  porte par années en essayant de présenter comme "ami des peuples" et "anti-impérialiste", il  a retiré très rapidement ses troupes de la frontière de Donetsk et de Lugansk parce que les simples soldats russes se passaient à combattre  avec de leurs frères ukrainiens: parce qu'il n'y a aucune différence entre eux!
Tous souffrent la même faim et un salaire de misère et alors ils tendaient à se joindre inévitablement. 
Aux deux côtés de la frontière, Poutine et l'oligarchie russe sont entrés en panique devant la crainte de l'expansion de la révolution ukrainienne à l'intérieur de la Russie. Ils ont démontré encore une fois que leur ennemi le plus craint c’est la classe ouvrière qui peut mettre en échec toute leur propriété, et non l'impérialisme avec celui qui pactise et fait des affaires juteuses. Ainsi cela a été  fait plus tard dans les pactes contre-révolutionnaires de Minsk (stipulés par Obama et l'UE) qui ont eu pour objectif diviser et soumettre la classe ouvrière ukrainienne pour qu’elle ne puisse pas triompher.