06-09-2013

Tandis que  pour le procureur fasciste Candia il n'y ait eu de contraintes illégales que des "deux ou trois gifles" dans un cachot...

Au tribunal videliste de mots des ouvriers pétroliers de Las Heras qu’ont fait entendre la vérité ont retenti

"je veux dire qu’au moment où ils sont allés me chercher, ils ont mis en prison mon frère Ezéquiel, ma mère a dû sortir à la rue en demandant la liberté pour nous, ils ont tiré à mon père un bras et ils lUI ont cassé les côtes, mon frère mineur ils l'ont laissé deux jours sans marcher. Aujourd’hui j’ai amenés mes enfants pour qu'ils sachent que je n´ai pas eu l’ntention de partir DE chez moi jamais, ils m'ont fait sortir de chez moi aux COUPS de bâtons. J’AI touché le plus long voyage de ma vie, ils m´ont fait sentir le bruit de la détentE d’une arme á feu trois fois dans la tête, en disant que je devais dire des choses, ils me faisaient sortir la moitié dU corps  en dehors de la voiture Trafic pour que je mette le visage dans la rue. Pour cela mon bébé est nÉ prématuré de sept mois, mon fils majeur avait un an et DEMIE. "

Il a été déchirant écouter les camarades inculpés qui ont donné leur dernier mot devant ce tribunal assoiffé de vengeance.

 

Cortez le “Petiso” a dit  "j’ai été privé trois ans de la liberté pour une cause que déjà tous la connaissons. Je veux leur dire que j'ai souffert beaucoup. Je me déclare innocent dans cet acte, ici et en chaque lieu où j’irais. Je suis innocent."

Les parents qui étaient dehors et tous ceux qui étions dans la salle nous applaudissions entre larmes et nous le criions : courage!

Après "Beto" González a parlé : "Je suis une personne travailleuse. Je n'ai jamais été ici, je veux dire aux plaignants, à la famille Sayago et aux juges. Je n'ai jamais été ici. Je suis innocent."

Le tour de Franco Padilla est venu : "Je voulais dire que j’ai toujours et même je sens 100 % que je suis innocent. C'est un mensonge ce qu'ils ont dit sur moi. Je n'ai jamais fait de malheur à personne. Cela, j´ai appris, j'ai toujours été respectueux et ainsi je vais être. Je sens et  sais que je suis innocent."

Après Darío Catrihuala a parlé : " en premier lieu je veux dire que je suis innocent et  ici cela est resté démontré, les gens sait ce que s´est passé, je suis un travailleur je suis innocent, je suis un fils du peuple. Ils m'ont fait beaucoup de dommage. Ils m'ont fait sortir de chez moi le 24 février 2006 jusqu'à l'autre jour m'ont eu, avec tortures, ils ont frappé mon frère, ma famille et ils l'ont maltraitée, cela a été dénoncé mais il n'est pas dans cette cause. Celui qui dit qu'il n'y a pas eu de contraintes illégales dans cette cause c’est parce qu'il ne veut pas ouvrir les yeux. Vous m'avez vu á Caleta (Olivia) et avez vu le traitement qui avait la police, ils nous crachaient et ils nous pissaient la nourriture. N'y a-t-il pas eu de torture ? Je lui dis á Madame la défenseuse, quand ils sont allés me prendre la déclaration cela a été  sous pression. J'avais un avocat depuis le premier jour que je suis tombé prisonnier. Ils m'ont attrapé entre quatre Uber, Ruata de Leone, Marciscano. Ruata de Leone ils me disaient que si je ne parlais pas, moi je terminerais emprisonner. Zitanovich m'a vu presque crevé, mon œil était fermé. Il est démontré d´un plus qu'il y a eu des contraintes illégales, mon frère est opéré du dos et du testicule. Ce que s’est passé ici c’ est qu’  un mineur a été impliqué, torturé. La  seul chose que je veux dire c´est  que je veux ma liberté et celle-là de tous mes camarades. Nous avons été trois ans en prison, nous nous sommes regardés entre les six que nous avons été pris et nous nous sommes dits chaque fois que nous étions innocents. Je veux ma liberté. "

Depuis la salle entre pleurs et applaudissements nous criions : courage!

Après "Pilo" Bilbao lui a touché parler: "Je suis innocent, á Las Heras beaucoup de gens me connais. Je veux dire que nous nous connaissions de vue avec Pérez, nous nous n’aimions pas. Là nous avons eu unir des forces, nous tirions des notes, nous donnions force entre nous. Nous nous sommes pratiquement connus dans l'intimité, parce que j'ai vu chacun d'eux. J’ai connu très bons gens, ils étaient innocents comme moi. Cela m'a amené à connaître Juan Domingo, qui est mon père, j'ai eu un père absent. Là j'ai créé un bon lien avec lui, parce que j’ai m’adapté avec beaucoup de difficultés  á lui, je m'ai été élevé avec ma mère. J'ai vu comme dans ce voyage horrible, quand ils  tiraient mon beau-frère Alexis  dehors de la Trafic et ils l´ont torturé. Je n'ai pas déjà de travail, je me suis battu à peine pour travail pour construire mon foyer et regardez ce qu'ils m'ont fait …"

Pilo Blbao n'a pas pu continuer en parlant parce que rappeler toute cette horreur l'a fait se briser dans des pleurs …. Alexis Pérez a parlé tout de suite : "Je veux faire public ce que m'a passé pendant ces sept années. Je  commencerais par toutes ces choses qui ont désarmé ma famille, ils m'ont fait passer un tas de choses, pendant plus de trois ans ils m'ont eu privé de la liberté. Il y a des camarades que je ne connaissais pas. J’ai seulement connu de bons gens, gens travailleurs, je connaissais mon beau-frère, á ce moment nous étions mal entre nous. Avec les autres nous avons fait une grande amitié comme avec Darío et Juan Pablo. Je veux dire qu’au moment où ils sont allés me chercher, ils ont mis en prison mon frère Ezéquiel, ma mère a dû sortir à la rue en demandant la liberté pour nous, ils ont tiré à mon père un bras et ils l'ont cassé les côtes,  ils l'ont laissé à mon frère mineur deux jours sans marcher. Aujourd’hui j’ai amenés mes enfants pour qu'ils sachent que je n´ai pas eu l´ intention de partir chez moi jamais, ils m'ont fait sortir chez moi aux bâtons. J’ai touché le plus long voyage de ma vie, ils m´ont fait sentir le bruit de la détention d’une arme à feu trois fois dans la tête, en disant que je devais dire des choses, ils me faisaient sortir la moitié de corps  en dehors de la voiture Trafic pour que je mette le visage dans la rue. Pour cela mon bébé est nait prématuré de sept mois, mon fils majeur avait un an et demie. “J’ai eu les avocats qui ont toujours demandé mon élargissement pour que cela s'éclaircît et on démontrât que je n'avais rien à voir. Je veux leur dire qu'ils ont désarmé ma famille, ils m'ont humilié, dans chaque commissariat que j’entrais ils me donnaient des bâtons, sept ans m'ont fait passer que quand je me suis éveillé je regrette la famille que j'ai laissée. J'étais un travailleur, me levais  sept du matin, j’avais ma maison, ma voiture, ma famille, un petit chien et j'ai perdu tout. Je veux qu’on fasse justice parce que je sais qu’il y a de gens innocents comme moi. Ils m'ont licencié de mon travail au mois que je suis tombé. Ils m'ont envoyé un télégramme en disant qu'ils me licenciaient parce que j’étais une influence mauvaise pour l'entreprise. Je suis sorti de la prison et je n'avais pas de travail, j’ai n’en assez de demander un travail á la municipalité, aux entreprises et je ne peux pas travailler jusqu' aujourd'hui. Grâce à dieu on a démontré mon innocence. Maintenant j'ai une paire d'émotions confuses, parce qu'ils m'ont ruiné la vie sept ans et j’étais innocent, comme je l'ai dit le premier jour.  Étant en prison on  apprend à connaître beaucoup de personnes. J'ai connu la majorité des personnes qui aujourd'hui sont  ici. J'ai de bons souvenirs d'elles et  je pense qu'elles sont de bonnes personnes. Je veux demander pardon á mes enfants par tout ce que j'ai les fait passer. Je veux continuer avec ma vie, réaliser ma vie tranquille et résoudre avec mes enfants tout  ce que j'ai le fait  passer. Je comprends que ce monsieur (Sayago) avait un fils d'un an et demi, mais j'avais aussi mon bébé d'un an et demi et ils m'ont ruiné la vie. Je demande  justice. "

Les mots d'Alexis étaient celles de toutes les familles à celles qu’ils ont ruiné la vie pendant sept ans. L’épouse d'un camarade inculpé n'a plus pu, chaque chose qu’elle écoutait le faisait rappeler tout ce qu’elle avait passé. Nous essayions d'être avec elle et la consoler mais : comment consoler quelqu'un qui a vécu une horreur semblable ?

Finalement "Chomingo" Bilbao a parlé : "j'écoutai les plaidoiries et je vois qu'ils nous ont déjà salis trop. Les plaignants sont très trompés, tant  M. Candia comme M Iglesias, pourquoi pas ils ne regardent ce qu'ils font. Ils ne sont pas chez nos familles, après sept ans recommencer à vivre cela est terrible. Encore plus quand on veut rendre aux gens innocents comme nous responsable. Docteur Lembeyes vous savez que j'ai été pris d'avance aussi et il me semble injuste que cela est fait, grâce à dieu je peux être aujourd'hui avec mes petits - fils, avec mes enfants. En étant ici messieurs les plaignants et le procureur ils savent qui je suis. J'étais dans la Maire et étais ivre et j'ai supporté quelques coups de feu. Maintenant je demande  á M. Candia et á M. Iglesias, vous étiez  sûrs que mon fils était là. Apportez-vous les vêtements de mon fils et démontrez-le. Ici mon fils et tous ceux qui sont ici ils sont innocents, je demande qu’on fasse justice "

Je n'ai plus de mots …. Personne ne peut exprimer mieux qu´eux,  l'horreur qu'ils ont vécue.

Ce tribunal videliste veut allonger l'agonie de tous les camarades et leurs familles, jouit en voyant souffrir à la classe ouvrière, c'est pour cela qui’  il  laissera, par trois mois d´un plus, l'épée de Damoclès sur leurs têtes. Il donnera sa sentence  le 12 décembre.