Janvier 2016


HAÏTI : VIVE LA RÉVOLTE DES ESCLAVES! ILS NE VOTENT PAS PARCE QU'ILS SE SONT REBELLÉS CONTRE LA FAIM ET L'ATTAQUE DU FMI ET DES CAPITALISTES!

Tandis qu’à peu de kilomètres les « gusanos » Castro livrent le Cuba au capitalisme et à Obama … en disant que " tout ce qui appartient au capitalisme n’est pas mauvais et tout ce qui appartient au socialisme n’est pas bon."

Les Haïtiens exploités se soulèvent encore une fois contre ce système capitaliste de faim, de mort, d'oppression et de barbarie, et contre le gouvernement marionnette des yankees et du régime d'occupation.

"Martelly doit partir!", "Le gouvernement, c’est nous!", "Dehors les troupes de la Minustah!"

Les élections frauduleuses du 25 octobre de l'année dernière en Haïti ont donné le 32.7 % des votes à Jovenel Moise, le candidat de l'actuel président Martelly, tandis que son adversaire Jude Celestin a reçu le 25,29 % des votes. Dû à ces résultats, pour terminer de dirimer la confrontation électorale, il fallait un deuxième tour, qui allait être réalisé en décembre. Mais il a été suspendu à cause d’une crise politique avec accusations de fraude entre le parti au pouvoir et l'opposition.
La nouvelle et deuxième tentative du deuxième tour devait se réaliser ce 24 janvier, mais l'opposition se refusait à s’y présenter en laissant une crise politique ouverte dans les hauteurs. Ceux d’en haut se disputaient et se divisaient et par ces brèches ouvertes les masses ont fait irruption en lutte politique de masses contre le gouvernement, la fraude, la faim et spécialement contre la plus grande "fraude" de toutes : cette maudite occupation des troupes assassines de l'ONU (Minustah) déguisée en humanitaire et pacifique qu'avec ses baïonnettes garantit la faim, les maladies et la misère pour les masses de la République d’Haïti.
Alors pendant la journée du 23 janvier, les masses haïtiennes avec la jeunesse sans avenir à la tête, à Port-au-Prince et dans la plupart des quartiers du pays, ont heurté contre la police et ces troupes d’invasion de l'ONU, composées centralement par des troupes gurkhas bolivariennes de l'Argentine, du Brésil, de la Bolivie et de l'Uruguay, parmi d’autres, et sous la conduite des États-Unis et de la France.
La Haïti est l'un des pays les plus pauvres et exploités de la terre, aux ouvriers noirs décimés par des maladies telles que le choléra, le SIDA, la poliomyélite, et la plus grande des maladies : la faim chronique. Un pays transformé en grand réservoir d’ouvriers esclaves. Les souffrances des masses ont empiré encore plus après le tremblement de terre du 12 janvier 2010 qui a provoqué plus de 200 mille morts. Encore aujourd'hui des centaines de milliers d’exploités continuent sans pouvoir récupérer leur maison. L'infrastructure de routes, de réseau de lumière et d'eau sont pratiquement inexistants. Ce sont les conditions sous lesquelles en janvier de l'année dernière les masses se sont soulevées et ont fait trembler le gouvernement de Martelly et le régime d'occupation. Et sous les mêmes conditions nous voyons aujourd'hui les exploités lutter encore une fois, mettant le feu aux urnes du régime de l’occupation et de ses laquais.
Dans leur spontanéité révolutionnaire, les masses ont lié la lutte contre la fraude à la lutte pour le pain et contre l'occupation, faisant un soulèvement qui approfondit encore plus la crise politique de ceux d’en haut qui ne peuvent plus gouverner comme avant. Face à cette irruption révolutionnaire des masses, une troisième faction bourgeoise commandée par le putschiste Guy Philippe a déclaré être prête à la guerre contre les "anarchistes" qui ne veulent pas d'élections. Tandis que les États-Unis ont prévenu qu'ils ne vont accepter aucune violence de la part du peuple haïtien.
Racailles! Les masses d’Haïti, obligées à vivre en mangeant de la boue, à enterrer leurs parents dans des fosses communes, à subir la  pauvreté extrême à cause du pillage impérialiste, ont le droit absolu à la révolte et à se soulever avec la même ou plus de violence avec laquelle on la prive du pain et d'une vie digne.
Les conditions de misère, de manque de santé publique et de travail, ont poussé les masses à la lutte révolutionnaire contre le capitalisme qui n’offre que la mort et des conditions infrahumaines de vie. Une lutte qui met sur toile le début de la révolution de l'Amérique Centrale et qui trace un angle de 180 º contre le castrisme, livreur du Cuba socialiste à Obama et à l'impérialisme, alors qu’il faut aujourd'hui plus que jamais conquérir des nouvelles Cuba révolutionnaires comme celle de 1959, en expropriant l'impérialisme et ses laquais, pour donner le pain et la terre aux exploités.
La classe ouvrière noire s'est mise et se mettra debout, mille et une fois, les livreurs du socialisme jamais!
Cette lutte a un grand allié, ce sont ses frères des États-Unis, dont les secteurs les plus exploités, les ouvriers noirs et latinos, se sont organisés et luttent pour la revendication d’un salaire de 15 dollars l'heure.
15 dollars l'heure pour tous les travailleurs d’Haïti, de la République dominicaine, de Martinique, du Cuba, de toute l’Amérique centrale et du Mexique! Dehors les troupes de l'ONU! À bas Martelly! Que la révolution commence!
Pour un gouvernement ouvrier et paysan basé sur les organismes d'auto-organisation des masses et leur armement! À bas la nouvelle bourgeoisie castriste! Que redevienne debout la république socialiste à Cuba en expropriant la nouvelle bourgeoisie cubaine et l'impérialisme! Pour une Fédération de Républiques Soviétiques de l'Amérique centrale et du Caraïbe!