Grèce
Le 10 septembre 2016
Les réfugiés auto-convoqués avec la jeunesse rebelle grecque et les collectifs de solidarité avec les réfugiés marchent depuis la Place La Victoire vers le Parlement fantoche de la troïka impérialiste
Au cri de : ouvrez les frontières! Liberté! À bas Bashar! et des chansons de la révolution syrienne, la jeunesse exploitée de la Grèce, près des secteurs du mouvement de solidarité avec les réfugiés, se sont jointes avec les travailleurs, les jeunes, les femmes et les enfants du Maghreb et du Moyen-Orient, qui fuient aujourd'hui de génocides comme en Syrie, de massacres comme en Palestine, de la faim, de la misère et de la répression comme à l'Irak, à l'Afghanistan, au Pakistan...
Que la solidarité de classe entre les exploités du nord et du sud de la Méditerranée vive et elle soit renfoncée!
Le 10 septembre centaines de réfugiés auto-convoqués et de la jeunesse rebelle grecque, avec de secteurs des collectifs de solidarité ont marché ensemble depuis la Place La Victoire - qui avait été l'un des centres de lutte des réfugiés au début de 2015 - vers la Place Syntagma, dans le cœur d'Athènes et à la tête du Parlement grec, fantoche des transnationales et du Maastricth impérialistes, pour liberté, pour une vie digne, pour qu'on ouvre les frontières, avec un drapeau à la tête de la marche en disant "NOUS NE SOMMES PAS DE NOMBRES, NOUS SOMMES ÊTRES HUMAINS".
Il faut multiplier des actions comme celles-là! Il faut mettre sur un pied des assemblées de réfugiés sur toutes les places d'Athènes, pour les coordonner avec la classe ouvrière et les Grecs exploités, qui paient aujourd'hui le prix de la crise qui leur jette l'impérialisme, dont les banquiers et des bourgeois grecs sont partie et partenaires.
Pour cet automne le gouvernement geôlier, gauche de la troïka de la Syriza, avec Tsipras à la tête, prépare de nouvelles attaques à la classe ouvrière et les exploités de la Grèce. Le même gouvernement qui maintient à la jeunesse rebelle dans la prison, avec condamnations de plus de cent ans pour lutter pour une vie digne, pour lutter pour les réfugiés contre les fascistes; tandis qu’ il libère ces derniers, et il a aplani le chemin pour que ces bandes payées pour le capital financier recommençaient à lever la tête, et à revenir attaquer les réfugiés, comme il est arrivé à la fin Août avec l'occupation du collectif de solidarité Notara qu' abrite des réfugiés à Exarcheia.
Ce gouvernement qui maintient plus de 58.000 réfugiés sur des camps de concentration, éloignés des villes, dans des conditions infrahumaines, vrais ghettos qui n'ont rien à envie auxquels du nazisme.
C'est que l'attaque aux réfugiés n’est pas séparée de l'attaque à la classe ouvrière grecque... C’EST LA MÊME ATTAQUE, NOUS AVONS LES MÊMES ENNEMIS - l'impérialisme, ses régimes, des gouvernements et des agents. LUTTONS ENSEMBLE!
Nous devons multiplier des actions comme cela! Il faut faire des assemblées de réfugiés sur les places centrales de la capitale hellénique: POUR UN IDOMENI À ATHÈNES! Que les pas à suivre dans la lutte soient décidés et coordonnés par la classe ouvrière et les exploités de la Grèce, contre les attaques de la Syriza et de ses camps de concentration!
Il est précis que la classe ouvrière de toute l’Europe soit unifiée avec ses frères du Maghreb et du Moyen-Orient, pour lutter ensemble comme un seul un poing contre l'impérialisme, qui jette aux dos des masses le prix de sa crise, et qui est le chef de génocide en Syrie aux mains du chien Bashar et du sicaire Poutine et il est aussi le chef qui impose de la misère et des massacres dans le monde colonial et semicolonial.
LA MÊME CLASSE LA MÊME LUTTE!
POUR LA LIBERTÉ DES PRISONNIERS POLITIQUES!
NOUS SOMMES TOUS RÉFUGIÉS!
NOUS SOMMES TOUS LA RÉSISTANCE SYRIENNE!
À BAS LE MAASTRICHT IMPÉRIALISTE!
Pour que la classe ouvrière et les exploités vivent...
l'impérialisme doit mourir
Des correspondants depuis Athènes
Réseau International pour la Liberté des prisonniers politiques du monde et justice pour nos martyrs