La Grèce: le 29 décembre 2015 Témoignage de Georgios Romanos, père du jeune grec Nikos Romanos prisonnier politique dans les prisons de la Troika Le 31/12 aurait lieu une journée pour la liberté des prisonniers politiques. Elle aurait lieu devant la prison de Koridallos, en dehors d'Athènes où Nikos Romanos et la majorité des 52 prisonniers politiques sont prisonniers. Avant cette journée, comme correspondant j'ai eu l'opportunité de voir Georgios Romanos - père de Nikos – qui m'a fait connaître plus sur cette journée, ses visions et des messages. En premier lieu, il m'a éclairci qu'il s'agit d'une journée annuelle qui était en train de faire depuis quelques parents, dès 2008 dans son cas, quand Nikos avait été mis en prison. Ainsi ils recevaient la nouvelle année près de ses parents et ses amis. Cette journée a crû avec les années. Ils ont réuni des milliers dehors de la prison. Cela est important, dit Georgios, parce qu'il s'agit de cela, de lutter pour la liberté de Nikos, de tous les prisonniers politiques de la Grèce et de toute l’Europe et le monde. Et pour cela, dit Georgios "nous n'avons pas à tomber dans les divisions politiques et les théories, dont l'un est anarchiste, l'autre communiste, l'autre de gauche... Parce que si les choses sont seulement organisées par des anarchistes, ou si les gauchistes ne participent pas, ou chaque collectif ou groupe organise son propre agenda, ainsi les actions sont divisées et se laisse d'un côté que l'important est de faire un fort mouvement et unitaire pour la liberté des prisonniers. Ici nous ne débattons pas de théories sur quel sera le meilleur changement de la société. Nous luttons pour la liberté des prisonniers politiques, qui est supérieure à toutes ces différences ... et c'est quelque chose de commun à tous." Pour cela Georgios pense que "le mouvement pour la liberté des prisonniers politiques n'a pas à avoir un drapeau politique ou une idéologie. L'un est communiste, l'autre anarchiste, ceux de la gauche ont à se joindre... Et voilà que nous devons faire une forte campagne et des actions internationales pour la liberté de tous les prisonniers politiques. Il doit fonctionner un réseau de solidarité internationale qui peut coordonner une marche et des actions le même jour dans tout le monde." Pour cela, le 31/12 doit être important, et que des pas soient donnés en avant pour fortifier cette lutte. |