France-Le 26 octobre de 2016

France: Le gouvernement de Hollande a approfondi son attaque à la classe ouvrière, d’abord il a imposé la Loi Khomri, maintenant démantèle le camp de réfugiés de Calais…


L’impérialisme français veut expulser tous les réfugiés et à toute la classe ouvrière l’impose condition de maquila. Ne pouvons pas le permettre!
Nous sommes tous réfugiés! Arrêtons l’attaque !
Nous avons le même ennemi, une seule classe, une même lutte !
Papiers, égaux droits syndicaux et civils, logement et salaire digne pour tous, les réfugiés politiques, les immigrants et toute la classe ouvrière française et européenne !


Le 24 octobre a été démantelé l'un des campements des réfugiés, les plus importants de la France, nommé " La Jungle" de Calais. Là près de 8500 réfugiés selon une association d'aide et assistance aux réfugiés, 6500 selon un recensement de l'état français, survivaient comme ils pouvaient. Pendant des mois le gouvernement de Hollande avec d'autres organisations paradoxalement dénommées humanitaires, d’aide aux réfugiés, les a préparés pour convaincre de la nécessité d’abandonner le lieu volontairement et ainsi ils seraient répartis à 280 centres d'Accueil et d'Orientation (CAO) disséminés par toute la France.
Ces bouchers impérialistes de la Ve République française, ceux qui ont envahi et ont massacré au Mali, Centrafrique, le Congo, Côte d'Ivoire, l'Algérie, pour nommer seulement quelques pays; ceux qui massacrent avec Poutine, Assad, Hezbollah sous le commandement d'Obama, au martyrisé peuple syrien, veulent donner une masque "humanitaire" à semblable expulsion. Son vrai visage est celle qu'ils ont montrée quand ils ont délogé le sud de ce campement, quand leurs forces de sécurité sont entrées en réprimant impunément, en incendiant, en détruisant et en aplatissant les maisons misérables des réfugiés. Et  ils n’hésiteront pas à le faire de nouveau quand ils le décideront. Maintenant, avec toute la presse bourgeoise ils s'entêtent à montrer que c'est une "opération humanitaire" que le démantèlement se fait "en calme".
Mais, personne ne dit la vérité! Cette expulsion implique une déportation "interne" à l'intérieur de la France, pour l'instant! Puisque le gouvernement de Hollande envoie les réfugiés vers les Centres d’ Accueil et d'Orientation, pour les enregistrer et qu’ils présentent leurs demandes d'asile. Pour ensuite ne les autoriser pas ! Tel que la V République est en train de le faire et ainsi elle se débarrasse des réfugiés, d'abord en les isolant en petit groupe dans distinctes régions, en les séparant pour qu'ils ne puissent pas s'organiser. Pour ensuite les appliquer l'Obligation de sortir de la France, mesure avec laquelle les réfugiés repoussés doivent abandonner le pays dans 30 jours et payer les dépenses du même (OQTF)."Acte humanitaire" ? Déportation! Parce que : où est-ce qu’ils iront? Reviendront-ils à leur pays en guerre, sous les bombes ? Reviendront-ils à ses pays d'origine pour qu'ils soient poursuivis ou les dictateurs en question les tuent ou à mourir de faim ou vivre sous des conditions de pauvreté extrême ? Ne pouvons pas le permettre! Qu’ouvrent les frontières! Celui-ci doit être le cri de guerre de la classe ouvrière française et de l'Europe pour défendre leurs frères réfugiés!
Outre la presse a relativisé la répression de la nuit du 22 octobre au 23 octobre les forces de la sécurité qu’  ont été envoyée à Calais ; 1200 policiers, qui ont réprimé cette nuit 50 réfugiés - qui disent - avaient attaqué avec pierres et Molotov les forces de sécurité, naturellement celles-ci ont répondu avec des gaz lacrymogènes et une forte répression.
Depuis la nuit antérieure à celle du 24 octobre, sous l'implacable froid les files de réfugiés pouvaient  se voir ils attendaient qu'à l'aube, le centre de "attention et de distribution" soit ouverte. Avec des vêtements insuffisants, sans abri, quelques avec shorts, des familles, leurs enfants, les mineurs qui sont seuls, tous avec un regard dur, se présentaient comme volontaires pour être déplacés, avec ses appartenances dans un sac en nylon, certains avec sacs à dos, ils attendaient être reçus par le Bureau français d'Immigration et d'intégration. Là-dedans ils devaient choisir dans une carte, à quelle région ils voulaient aller. Si personne ne connaît la France. Comment est-ce qu’ils pouvaient indiquer où ils voulaient y aller ? Tout de suite, tel camp de concentration, on donnait un bracelet de couleur, conformément à la région choisie, avec un sandwich, une petite bouteille d'eau et une pomme sous le bras, ils attendaient à l'intérieur d'une grande carpe que les bus qui les déplaceraient, sortent. À huit heures du matin le premier bus est sorti avec 50 réfugiés. En deux jours 3200 réfugiés ont été reçus par les centres de logements disséminés par de distinctes régions. Tous les réfugiés partaient avec le désir d'avoir une meilleure vie. Mais en réalité ils ne connaissent pas quelle sera sa vraie destination. Ainsi l'impérialisme français traite les réfugiés!
Ces réfugiés venaient de l'Éthiopie, le Soudan, l'Afghanistan, l'Érythrée, le Pakistan, l'Égypte, des Kurdes de l'Irak, du Maroc, de la Mauritanie, de la Syrie en fuyant de la misère, de la faim et des guerres dans leur pays d'origine. Ils sont Hommes seuls,  femmes, mineurs, familles qui ont le rêve de s'installer en Grande-Bretagne, où certains ont des parents. Pour lequel ils se sont établis à Calais de forme précaire, comme ils pouvaient, dans des maisons en carton, en carpes, en espérant pouvoir croiser le Canal de la Manche pour arriver en Angleterre et ils conservent encore l'espérance d'être bien accueillis. La majorité ne veut pas rester en France. Puisque pendant des mois ils ont attendu là, en essayant de monter au ferry-boat, ou de passer pour le tunnel sous-fluvial, pour arriver à sa destination rêvée. Plusieurs sont morts dans leur tentative, congelés à l'intérieur des camions frigorifiques qui les portaient en forme clandestine, ou aplatis par les camions où ils se cachaient
Près de 1300 mineurs sans accompagnateurs, conforment la population du campement de Calais. Ceux-ci seront portés vers un centre provisoire d'acceptation (CAP) où ils passeront 15 jours ou trois semaines, jusqu'à ce que le gouvernement anglais définisse leur situation. 300 de ces mineurs seuls ont une famille en Angleterre. Cependant, le gouvernement britannique seul accueillera pour le moment 16 d'eux puisqu’il dit ne pas pouvoir recevoir plus d’immigration.
Le cynisme de la Ve République n'a pas de limite, elle est tant "humanitaire" qu’’a convaincu les réfugiés pour qu’ ils acceptent, et maintenant elle les envoie aux Centres d'Attention, ceux qui sont dirigés par des associations locales et où l'État donne la somme peu abondante de 25 euros par chaque immigrant, pour lui donner une protection, une alimentation. Quelle vergogne !
Avec une désinvolture totale ils parlent d’une "Opération Humanitaire" qu’ on ne peut pas vivre dans conditions si terribles comme se vivait à Calais, puisque les immigrants ont besoin de se reposer, d'essayer de reprendre leurs pas, de réfléchir au projet qu'ils ont en ce qui concerne sa destination de migration et de cette façon d'aider à qu'ils présentent leurs demandes d'asile. Et comme ils sont "tant humanitaires" ils leur donneront une allocation aux demandeurs d'asile de six à sept euros quotidiens! Jusqu’à ce qu'ils aient le statut social de réfugiés et puissent travailler. Ce qui leur permettra de couvrir les nécessités qui se trouvent dehors de celles que le centre d’aide leur donne! Mais, ils leur promettent un cours d'apprentissage de la langue française qui commencera quand ils initieront la demande d'asile.
Cette nouvelle attaque du gouvernement de la Ve République aux réfugiés s’inscrive dans l'attaque qui vient d’imposer à sa propre classe ouvrière, avec l'imposition de la loi Khomri (le nouveau code du travail) puisqu'il doit arracher toutes ses conquêtes, pour se garantir plusieurs bénéfices; il faut imposer une France maquila, il a besoin que toute la classe ouvrière vive dans les mêmes conditions que les réfugiés. Pour imposer cette loi antiouvrière, l'impérialisme français, a eu la collaboration de la bureaucratie des centrales syndicales qui ont livré la lutte des exploités sur la table de négociations de l'impérialisme français et naturellement a aussi compté sur les renégats du trotskisme, comme le NPA, LO qui ont été des complices après avoir soutenu à la bureaucratie et ils ont empêché la chute (de la bureaucratie) aux mains de la jeunesse rebelle et de la  classe ouvrière soulevées. Il faut expulser à la bureaucratie qui a livré notre lutte héroïque sur la table de négociations de la Ve République!
Aujourd'hui, face au démantèlement de Calais, les courants sociaux impérialistes qui parlent au nom de la classe ouvrière, les renégats du trotskisme n’appellent pas à aucune action pour arrêter l'attaque contre les réfugiés. C'est une honte ! Seulement des déclarations tièdes et brèves. 
La classe ouvrière française doit prendre à ses mains, la défense de ses frères de classe, les réfugiés. Puisque plus l’impérialisme français redouble l'attaque sur eux, de plus en plus attaquera la classe ouvrière, puisque l'impérialisme français a besoin de la mettre à genoux devant ses pieds et qu’elle devient en travailleurs de maquila! Ce sont les conditions que veulent imposer! C'est que l'attaque aux réfugiés n’est pas séparée de l'attaque à la classe ouvrière française est la même attaque,
Non à la déportation des réfugiés à l'intérieur et à l’extérieur de la France! NOUS AVONS LES MÊMES ENNEMIS : LUTTONS ENSEMBLE! C'est le chemin d'arrêter les attaques aux réfugiés! Pour vaincre la loi de Travail (Khomri) et le gouvernement de Hollande! Nous sommes tous réfugiés! La même classe, la même lutte!
Pour cela, recommençons à mettre sur pied des assemblées, des comités par fabrique et de coordination  ainsi nous ouvrirons le chemin à l'unité des exploités et vers la Grève générale Révolutionnaire! 
Il faut organiser ensemble une grande lutte unifiée contre l'impérialisme, pour  travail digne pour tous avec un salaire égal pour égal travail! Distribution des heures de travail! Réduction de la journée de travail et  un tour plus dans toutes les usines! 

Il faut garantir un travail pour tous les chômeurs, tous les immigrants et tous les réfugiés qui arrivent à l'Europe! Que les capitalistes le paient, les transnationales, les banquiers et autres voleurs du peuple!
Ouvrons les Frontières! Papiers, égaux droits syndicaux et civils, logement et salaire digne pour tous, pour les réfugiés politiques, les immigrants et toute la classe ouvrière européenne!
Dehors les Centres d'Accueil et d'Orientation (CAO) et tous ces centres qui retiennent comme vrais otages aux réfugiés!
Assez de poursuivre ceux qui luttent! Liberté immédiate et fin des processus contre la jeunesse rebelle et les ouvriers combatifs!
Dehors Hollande, À bas le gouvernement de la Ve République!
À bas Maastricht!

AM