France - 06/12/18
Pour pouvoir lutter contre la hausse des tarifs et la cherté de la vie et pour le salaire et le travail …
La classe ouvrière a dû se débarrasser de la camisole de force mise par les traîtres des bureaucraties de toutes les centrales syndicales et enfiler le gilet jaune
La gauche réformiste et sociale-impérialiste réclame et regrette que "les syndicats ne sont pas entrés" au combat en France. Mais si le peuple et les exploités attendaient les syndicats, qui détournaient le regard quand Macron imposait la hausse des tarifs, ils seraient déjà battus.
La lutte politique de masses pour battre l'augmentation des carburants a été organisée et elle a réuni des millions d'exploités autour de la revendication minimale de dégager Macron... Toutes les classes exploitées se sont jointes dans les combats de barricades.
Les crétins syndicalistes veulent subordonner la classe ouvrière à la bureaucratie syndicale du Parti Communiste et d’autres charlatans "Anticapitalistes" qui ont fait la sourde oreille pendant deux semaines de combats dans les rues.
Le plus arriéré dans ces journées révolutionnaires de la France, ce sont les traîtres des bureaucraties syndicales. Les masses les ont débordés ! Les réformistes pleurent et crient et crient parce que les syndicats ne sont pas là.
Mais ceux qui n’étaient ni ne sont pas là sont les traîtres.
Carlos Munzer
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