Le 29 juin 2021
Réuni le 29/06/2021, suite à la Journée internationale "S.O.S COLOMBIE" ILS NOUS TUENT du 26/06/2021, à laquelle des dizaines de personnalités des Droits de l’Homme et des dizaines d’organisations ouvrières ont participé, voici les différentes propositions que nous avons reprises et adoptées comme résolutions.
Résolutions du Comité de Solidarité internationale avec la Colombie
Des dizaines de personnalités et d’organisations ouvrières ont convoqué cette journée internationale avec la Colombie, depuis l’Argentine, la Colombie, l’Espagne, du Chili, de la Bolivie, etc., en raison du brutal massacre perpétré par le gouvernement de Duque-Uribe contre les travailleurs et le peuple colombien. D’autres organisations ouvrières se sont jointes à la journée et ont adhéré à la convocation. C’est pourquoi nous décidons d’abord de publier l’appel en ajoutant les signatures de tous ceux qui ont adhéré pendant et après la journée internationale en soutien aux travailleurs et aux combattants de la Colombie.
Nous redoublons notre appel à soutenir et à adhérer au document adopté le 26 juin, qui est la base de la Journée internationale de lutte que la même rencontre convoque pour le 28 juillet.
Il faut prendre en main la journée de lutte que différentes organisations ont proposé pour le 28/07, en appelant à une Journée de Furie et de Lutte internationale en soutien aux masses de Colombie, en organisant des piquets, des manifestations, des marches vers les ambassades et consulats colombiens du monde entier pour crier qu’en Colombie, #ILS NOUS TUENT. En faisant une campagne avec des vidéos, des photos et des déclarations sur les réseaux sociaux.
Nous devons rompre les chaînes de nos combattants prisonniers et les frontières avec lesquelles ils veulent nous diviser. C’est pourquoi nous publierons un Bulletin International pour que toutes les organisations puissent dénoncer et faire connaître leur lutte; pour que les mères qui cherchent leurs enfants disparus comme en Colombie ou Ayotzinapa, aient une voix ; pour que les mères des prisonniers politiques qui luttent pour la liberté de leurs enfants puissent porter plainte et raconter ce qui se passe, non seulement en Colombie, mais aussi au Chili, en Bolivie, en Argentine, en Espagne, en Syrie, en Palestine occupée, en Iran, etc.
Ce Bulletin International est pour que toutes les voix puissent s’entendre et que les gouvernements répressifs et les bureaucraties syndicales veulent taire. Pour que nous joignions notre lutte au-dessus des frontières et que nous rendions effectif le cri : Qu’ils en allient tous, qu’il n’en reste pas un seul ! Avec le bulletin, nous ouvrirons un blog et un groupe de Facebook pour faire connaître notre lutte.
Elaborer une déclaration de la Colombie pour appeler toutes les organisations à une Grève Générale Continentale et des actions de lutte dans le monde entier pour soutenir les travailleurs et le peuple de Colombie. Que cette déclaration commence dès maintenant à travailler dans toutes les usines, syndicats, établissements, un appel à se lever dans une même lutte pour les travailleurs portuaires d’Oakland aux États-Unis des mines de Huanuni, dans les ports de Santiago du Chili et Buenos Aires etc. pour conquérir les forces pour atteindre ce chômage continental et mondial pour freiner le massacre en Colombie.
Convoquer un Comité de Coordination des Syndicats, des comités de résistance, des Premières Lignes de Colombie, à commencer pour Cali, Siloé et Pereira et la Coordination Nationale Syndicale, Sociale et Populaire de Colombie, qui, entre autres, ont convoqué la Rencontre Internationale du 26 juin.
Réaliser une lettre impulsée par les mères de Colombie appelant à lutter aux côtés des mères de "La vie des noirs compte" (Black Lives Matter) aux États-Unis, des mères du Chili qui se battent pour la liberté de leurs enfants, des mères qui cherchent leurs enfants en Syrie, des mères de Palestine, les mères d’Ayotzinapa qui se battent pour l’apparition vivante de leurs enfants, les mères des mineurs de Marikana qui réclament encore justice. |