19-2-14


La CELAC à La Havane, une vraie "Expo Nations" offerte pour approfondir le pillage et octroyer de nouvelles affaires aux puissances impérialistes en Amérique Latine


La CELAC s'est réunie : un Conseil de Gérants des multinationales sous la conduite de l'ONU

Elle a déclaré l’Amérique Latine "Zone de Paix" … et "libre du colonialisme" : un grossier mensonge pour tromper les masses.

Hier, les renégats du trotskisme ont soutenu et ont légitimé le FSM et sa farce de "révolution bolivarienne" en contenant et liquidant l'aile gauche du prolétariat, et aujourd'hui ils sont la gauche d'Obama et de la CELAC

La classe ouvrière a besoin de la direction de la IVe Internationale refondée pour triompher!

Le voile de l'histoire se pousse


2005 : "Contre l'ALCA et le TLC de Bush" pour exproprier la révolution ouvrière et paysanne et pour poser aux "anti-impérialistes" les bolivariens convoquaient à un Contre-sommet des peuples en Argentine


2014 : Sous le commandement de l'ONU et d'Obama et au service de Wall Street : l'ALBA, le TLC, l'ALCA, le Mercosur tous ensemble au service du super - bénéfice des multinationales

L'impérialisme yankee, après avoir fait payer toute sa crise à la classe ouvrière, aux peuples oppressés du monde et même aux autres puissances impérialistes …

Sous le commandement d'Obama, les États-Unis

Au Somment de la CELAC (Communauté des États de l’Amérique Latine et du Caraïbe) réalisé à Cuba le dernier 28 et 29 janvier ils se sont réunis ceux qui, à partir leurs gouvernements,  défendent et gèrent les affaires des multinationales impérialistes et de leurs banquiers qui pillent l'Amérique Latine et réduisent en esclavage leurs travailleurs, au profit de Wall Street, de la City de Londres et les autres puissances impérialistes.
Voilà les chefs du TLC (Accord de libre-échange) le bras dans le bras … avec les bolivariens de l'ALBA et du Mercosur et les gérants des maquiladoras du Mexique de l'ALCA avec les yankees, pour garantir une Amérique Latine sûre et stable pour les profits et le pillage des capitalistes et de l'impérialisme.

À La Havane se sont réunis les présidents qui, depuis le Mexique jusqu’en Terre de Feu en Argentine, sont prêts à décharger une attaque brutale sur le salaire et le niveau de vie des masses, et ils en donnent des preuves.
Les Bolivariens prennent la tête de cette attaque contre les exploités comme nous voyons au Venezuela, où le salaire s’enfonce tandis que la bolibourgeoisie est millionnaire, de la même manière qu’en Argentine où Kirchner paie strictement la dette extérieure à l’FMI, tout avec la faim et le pillage à leurs peuples. Le cynisme des gérants d'Obama n'a pas de limites.
La livraison de Cuba à l'impérialisme dans ses branches fondamentales de production est encore une preuve de la démagogie "anticolonialiste" de tous les laquais de l'impérialisme réunis à La Havane; le massacre des paysans et la livraison de la résistance colombienne sont le soutien des 7 bases militaires yankees dans ce pays.
Les bases de l'impérialisme en Colombie, à Manta, en Honduras, à Guantánamo, les dizaines d'accords militaires et des traités politiques que les gouvernements réunis à La Havane ont signé avec les Etats-Unis, démontrent que ceux qui étaient présents au Sommet ne défendent que la "paix" de la surexploitation de nos pays au compte de Wall Street. Ils sont des agents de l'impérialisme à qui ils viennent d’offrir, comme dans une grande exposition de produits d’entreprises, de nouvelles affaires. Les énormes affaires immobilières relatives à la coupe du monde au Brésil, les autoroutes pour transporter leurs marchandises depuis les zones franches de l'Atlantique au Brésil jusqu’aux ports du Chili et du Pérou au Pacifique … de nouveaux bons avec garanties d'hydrocarbures et de minerais, tel qu’Evo Morales l’avait fait avec la Réserve Fédérale et la Banque Morgan des États-Unis.
Là dans la CELAC ils se sont tous engagés à soutenir et à approfondir une "Amérique Latine maquila" capable de concourir, avec sa main d'œuvre esclave, avec la Chine, l'Inde, l'Eurasie et l'Afrique.
Une vraie Expo-nations sous le commandement de l'ONU qui était là en tant que représentation et direction de toutes les puissances et les bandits impérialistes. L'ALCA, le TLC, l'ALBA, le Mercosur, les accords croisés des pays andins avec le Pacte Transpacifique des États-Unis et le Japon, indiquent que les bourgeoisies natives se sont offertes comme des hôtes des affaires de toutes les bandes impérialistes qui oppressent les nations de l'Amérique Latine.
Pour cela ils affirment dans leur déclaration de La Havane : "la volonté ferme de promouvoir des programmes régionaux, sous--régionaux, bilatéraux et triangulaires de coopération pour le développement, ainsi qu’une politique de collaboration et de coopération régionale sud-sud et triangulaire qui tiendra compte des caractéristiques et des besoins spécifiques des diverses aires et de sous-régions ainsi que de chacun de ses pays". Des affaires de tous avec tous, de la CELAC avec les États-Unis, avec l'Europe impérialiste, avec la Chine, entre eux-mêmes … "Business are business" ("les Affaires sont les affaires"). Et voilà ce qui a été offert dans ce sommet de gérants à la solde des puissances impérialistes.
Avec le pacte d'Obama avec Castro et les bolivariens, les multinationales et Wall Street se sont garanti leur "Zone de Paix" des cimetières et d'affaires fabuleuses, tandis que les exploités vivent l’enfer
La CELAC de La Havane a été un vrai Conseil de Gérants et des Ministres du capital financier, des multinationales et des puissances impérialistes dans le continent qui a affirmé que "il y a des affaires pour tous". Tous, les gouvernements bolivariens de l'ALBA, les gouvernements du TCL, du CAFTA, du Mercosur, sous la conduite de l'ONU, après avoir exproprié, avorté et dévié la révolution latino-américaine des débuts du XXIe siècle, se sont réunis pour fêter la restauration capitaliste à Cuba, qui signifie que plus jamais dans le continent américain il peut y avoir un "Nouveaux Cuba" où l'impérialisme soit exproprié.
Sous la conduite de l'ONU, avec Obama content de recevoir ce qui lui était offert à La Havane, tous les gouvernements du sud du Río Bravo fêtent la livraison de Cuba au capitalisme, le massacre de la résistance colombienne et les conditions d'esclavage qui ont été imposées aux masses ouvrières et paysannes de l’Amérique Centrale et du Sud.
Dans la CELAC, ils ont exposé et ont promis à l'impérialisme d’avancer dans l'esclavage du travail et le pillage pour que les capitaux tirent profit des « occasions » que ces gouvernements laquais ont créé. Ils exposent, comme des gérants et des partenaires mineurs du capital financier, chaque pays à la disposition de la voracité du capital financier.
Ils ont cyniquement déclaré l'Amérique Latine "Zone de Paix" quand tous ces gouvernements avec l'Unasur, l'OEA et les marchés régionaux, cachent qu'ils sont sous la conduite des chefs et les centurions yankees du Pentagone qui depuis les bases militaires, comme nous avons déjà dit, ils contrôlent les affaires de l'impérialisme dans la région … et ses gérants. Avec la livraison du Cuba à l'impérialisme et la livraison de la résistance colombienne, ils garantissent ce "couloir de paix".
Il est grotesque d’avoir déclaré l'Amérique Latine "zone de paix" et "libre d’armes nucléaires", quand aucun pays de l’Amérique Latine ne s'est jamais proposé même pas de s’approcher d’un atome ou d’un neutron pour essayer de construire une bombe nucléaire. Mais par contre, ils ont armé (soutenus par l'impérialisme) et continuent de le faire, de fortes armées et polices assassines pour massacrer leurs peuples. Ou aussi, comme le font les bourgeoisies natives, pour se disputer comme des hyènes des morceaux de territoire entre elles pour, tout de suite, offrir de meilleures affaires à leurs maîtres, les lions de Wall Street.

Ils ont déclaré la région "Zone de Paix" pour démontrer à l'impérialisme que les gouvernements réunis là-bas sont une "garantie d'affaires" puisqu’ils condamnent des ouvriers à l’emprisonnement à perpétuité comme en Argentine et ont des prisonniers, des inculpés et ils ont assassiné des milliers de lutteurs dans le continent.
Ils ont parlé d’une "deuxième Indépendance" tandis qu’ils livrent le Cuba au capitalisme et les gouvernements bolivariens se déclarent "des payeurs en série" de Wall Street, du FMI et du Club de Paris. Ils parlent "d’anticolonialisme" tandis que le  80 % des branches principales de la production dans le continent sont dans les mains du capital financier et les multinationales qui contrôlent toute l'économie. Voilà l’« Expo-Nations » de la CELAC!
Avant les séances de la CELAC, Fidel Castro -le représentant maximal des nouveaux riches de la bolibourgeoisie du PCC- s'est réuni avec tous les mandataires qu’il a pu : Cristina d'Argentine, Peña Nieto de Mexique, Ban Ki-moon de l'ONU, Dilma de Brésil, Ortega de Nicaragua … Ils sont tous allés donner du soutien au commandant de la restauration qui remet le Cuba à l'impérialisme et multiplier les affaires commandées par les multinationales dans l'île comme celles annoncées par le Brésil au port de Mariel -Cuba- avec un investissement de 1.092 millions de dollars pour piller l'île, pour y établir une zone franche qui agira comme vrai hangar et un dépôt des multinationales libre d'impôts … pour arriver "juste à temps" avec leurs produits au marché américain.
Pendant la première réunion de la CELAC au Chili en 2013, la présidence de ce ministère de colonies avait été confiée à Raoul Castro comme une vraie récompense au castrisme qui a étranglé la révolution ouvrière et paysanne et la lutte anti-impérialiste des masses latino-américaines et qui a progressé dans la restauration capitaliste à Cuba comme un coup contre-révolutionnaire aux exploités du continent. La réunion célébrée à Cuba a récompensé à nouveau ces restaurateurs avec la présence des représentants de l'ONU et de l'OEA en qualité de délégués de l'ensemble des puissances impérialistes. Il y a 50 ans que cela n’était pas arrivé.
C'était une réunion tranquille, cordiale… La bourgeoisie était celle qui respirait réellement la paix : elle était parvenue, s'appuyant sur toutes les bureaucraties syndicales, et sur les directions traîtres du stalinisme et de la social-démocratie, soutenues par les renégats du trotskisme, à éteindre les feux de la révolution qui avaient parcouru l'Amérique Latine et qui avaient menacé en 2008 d'entrer même aux États-Unis. Des millions de travailleurs s’y mettaient debout contre la guerre impérialiste en Iraq et au Moyen-Orient… les travailleurs immigrés de l'Amérique Latine sortaient à la lutte à l'intérieur même de la bête impérialiste.
Dans la CELAC, même si Obama n'a pas été présent, il  avait tous ses collègues, ceux qui ont appelé à voter pour lui, ceux qui ont aussi lancé sur les Etats-Unis des torrents d'eau pour éteindre le feu des soulèvements de la classe ouvrière américaine. Obama a été le candidat de tous, ce sont eux-mêmes qui l’ont dit.
Une  année de présidence "pro tempore" de Raoul Castro à la CELAC. Une année de brutale offensive impérialiste contre les masses exploitées
Le cri de guerre de la proto-bourgeoisie castriste, et ses alliés, la bolibourgeoisie millionnaire de Caracas, -à qui toutes les directions traîtres du mouvement ouvrier se sont soumises pour étrangler la révolution prolétarienne- s'était imposé : il ne pouvait plus  y avoir un Cuba dans le continent Américain, et ils se sont occupés d’étrangler, de trahir toute révolution et offensive révolutionnaire de masses qui s’est développée dans le continent dans les dernières années. Sur cette base ils ont établi son deuxième cri de guerre, que l'impérialisme mondial applaudit : " il ne peut même plus y avoir un Cuba à Cuba". Nous sommes témoins d'un phénoménal coup contre-révolutionnaire du stalinisme, similaire à celui de l’année 89, avec la restauration capitaliste dans le seul état ouvrier qui a existé dans le Continent Américain. Les propres analystes bourgeois écrivent avec clarté dans leurs presses en affirmant que le gouvernement de Raoul Castro est le gouvernement le plus indiqué à Cuba pour garantir les réformes économiques sans conflit social.
Les réformistes, la gauche d'Obama, pleureront maintenant sur la "crise de subjectivité" et le "retard dans la conscience" du prolétariat. Ils recommenceront à insister que celui-ci "a perdu de vue la lutte pour le socialisme". Crise et retard de la classe ouvrière ? C’est un MENSONGE. Des trahisons, des coups de poignard par le dos de ceux qui en se posant comme amis des exploités, ont livré leurs combats héroïques à leurs plus grands ennemis. Pour cela cet évènement "historique" est arrivé. Une fois le Sommet de cette Expo-nations fini, l'Europe impérialiste s'est déjà proposé d’établir des relations normales avec l'île, alors que d'énormes forces des multinationales américaines se lèvent pour exiger la fin du blocage, car au moins un secteur d'elles ne le considère plus nécessaire… si à 200 milles, à Cuba, ils auront une zone franche pour leurs affaires. Si la France contrôle le nickel, et l'Espagne et l'Italie les affaires des Hôtels… Si les Canadiens managent l'affaire des raffineries du pétrole et les thermo-électriques… Si dès les pays de l'ALBA toutes les multinationales négocient avec le Cuba, ils se demandent : pourquoi le blocage formel d'Etats-Unis  à l'île ? C'est qu’il n'est pas encore garanti qui l'infamie castriste et stalinienne, soutenue par toute la gauche latino-américaine, termine de s'imposer et s’affirmer dans le continent et à Cuba, où il faudra terminer de battre le prolétariat qu’ils ont soumis avec un salaire misérable de 12 dollars, des milliers de licenciements …
La CELAC a été une bonne occasion pour discuter des bonnes affaires pour tous et de fortifier les gouvernements pour qu'ils approfondissent leur attaque contre les masses.
La question cubaine n'a pas été une exception des laquais de l'impérialisme. La soumission de la classe ouvrière à Obama aux Etats-Unis a signifié une attaque redoublée contre les travailleurs avec des licenciements massifs, l’expulsion en masse d'immigrés, l’augmentation des rythmes de production, des adjudications des hypothèques des maisons des travailleurs, des millions d’eux dans les rues et vivant avec 3 dollars quotidiens. La réforme migratoire d'Obama signifie encore 20 mille militaires à la frontière sud en plus de l'utilisation de Drones, des hélicoptères de guerre et de nouvelles technologies de pointe. L'exacerbation du génocide a donné de nouveaux sauts à la frontière nord du Mexique spolié avec 364 mille détenus et des milliers de morts (registrés), puisque les organisations des Droits de l’homme affirment déjà que "les vrais chiffres du génocide ne seront jamais connus". Les "négociations de paix" en Colombie, c'est-à-dire le massacre et la reddition de la résistance, avancent pour faire de la Colombie une étoile de plus du drapeau yankee. Sans aller plus loin, dans les jours préalables à la CELAC un nouveau massacre a été perpétré contre les paysans pauvres, qui s'est payée 9 vies à L’Arauca, tandis qu'il y a des milliers de prisonniers politiques et disparus.
Au Venezuela du pacte Maduro-Capriles, tout le poids de la crise a été déchargé sur les masses avec les gondoles vides, les rues militarisées par les Forces Armées, les milices bolivariennes armées attaquant la classe ouvrière et les dirigeants pétroliers mobilisés en prison, comme il est arrivé les derniers jours, sous la botte de la "loi antiterroriste". Il y a 1400 conventions collectives (qui définissent le salaire) qui dorment depuis 4 ans dans les tiroirs du Ministère…
Une inflation de 56 %, tandis que 11 milliards de dollars de dette extérieure sont payés par an à l’FMI.  Les bolibourgeoisies  et les grandes chaînes alimentaires des multinationales obtiennent des dollars à 6,8 bolivars de l'état, pour importer des aliments et ils les vendent au marché intérieur à 66 bolivars. Les masses vénézuéliennes ont été portées par les bolivariens à des conditions de misère identiques à celles qui ont donné lieu au Caracazo en 1989.
Avec le prolétariat étranglé et avec toute la crise sur son dos, des secteurs des classes moyennes désespérées gagnent les rues. Il n’est pas toujours agréable d’être un partenaire mineur et un laquais de l'impérialisme. Voilà le rôle de Maduro : être un citron qui a commencé à être pressé par l'impérialisme pour attaquer violemment les masses et sa propre base sociale. Plus il fait cela, plus le mouvement ouvrier entre en crise et ses forces sont désorganisées, et plus l'impérialisme, appuyé dans des classes moyennes réactionnaires et désespérées, récrée de nouvelles alternatives politiques et les prépare devant la crise du chavisme. En attendant, Capriles soutient Maduro avec sa main gauche pour en tirer jusqu'à la dernière goutte de jus pour terminer d’écraser les masses.
Alors, dans cette Expo-nations, on pouvait voir aussi, pas seulement les étrangleurs de la révolution prolétarienne, comme Morales en Bolivie ou les frères Castro, mais aussi les sicaires et les assassins au compte de l'impérialisme tels que les gouvernements du Mexique, du Honduras, de toute l'Amérique centrale, de la Colombie avec son régime d'opprobre et de massacre, enlacés, comme ils le sont depuis longtemps, avec leurs amis de La Havane et de l'Équateur… Le cynisme des bourgeoisies latino-américaines n'a pas de limites : faire passer comme un gouvernement "démocratique" le régime semi fasciste d’Uribe-Santos, il revient à vouloir cacher un éléphant dans la salle de bains. Et voilà qu'ils continuent à tenter de le faire.

Là-bas, il y avait non seulement les laquais et les gérants qui essaient d'empêcher l'irruption des masses, ou d’empêcher qu’elles entrent en actions révolutionnaires comme au Brésil, au Pérou ou au Chili, mais aussi des citrons pressés et à presser, qui se sont offerts pour finir d’attaquer les masses, même au risque de s'affaiblir à un degré extrême. Maduro a pris la tête de ce peloton et Kirchner de l'Argentine disait partout "Maduro, ne me laisse pas dehors". Chacun accomplit le rôle que ses chefs, les puissances impérialistes, lui assignent. Du Chili ils sont allés  Piñera et Bachelet, la main dans la main pour ne pas ouvrir de brèches et faire revenir l'avancée révolutionnaire d’ouvriers et étudiants. Ils débattaient cette question avec leurs partenaires du Pérou. Mais tous les trois respiraient tranquilles. Ils convenaient des limites frontalières, rangeaient leurs affaires avec le Pacte Transpacifique, tandis qu'ils fêtaient avec les frères Castro que le stalinisme a étranglé le chemin à la grève générale du prolétariat chilien et péruvien.
Correa, pensif, cherchait la forme d'expliquer comment se poser comme "anti-impérialiste" dans un pays où la monnaie officielle est le dollar. Parlons clair : la vraie présidence pro tempore, qui permet que cette grotte de laquais de l'impérialisme de la CELAC et leurs chefs puissent aujourd'hui se réunir à La Havane dans une vraie exposition de nouvelles affaires, l’a déjà il y a longtemps le FSM des grands étrangleurs de la révolution prolétarienne de l'Alaska à la Terre de Feu, les garants de soumettre la classe ouvrière à ses respectives bourgeoisies nationales, en empêchant l'unification et la centralisation au niveau continental des combats héroïques de la classe ouvrière, des paysans pauvres, contre leurs ennemis et les spoliateurs de leurs nations.
Ces laquais de l'impérialisme, comme nous le voyons en Haïti, ont démontré qu'ils sont capables d'unir leurs forces pour envahir avec leurs maîtres n'importe quelle nation de la région qui échappe au contrôle de leurs maîtres impérialistes. Ils ont démontré être d bons gardiens de prison de leurs peuples et ils ont proclamés "la guerre contre le terrorisme" : voilà les 7000 inculpés en Argentine et la condamnation à l'emprisonnement à perpétuité dicté contre les ouvriers de pétrole de Las Heras, les jeunes paysans mapuches prisonniers au Chili et les milliers de prisonniers de la résistance colombienne. Sur les os de celle-ci, les frères Castro et Santos se distribuent les terres entre eux, en laissant, bien sûr, la majorité de ces terres -une fois expropriées aux paysans- à la Chiquita Brand pour qu'elle continue d'emporter les richesses alimentaires de la Colombie. Les veines de l'Amérique Latine sont restées bien ouvertes avec ces gérants des affaires de l'impérialisme sur la région.

Le pétrole, les minerais, le soja, les entreprises de céréales des grands cartels internationaux, sont à bon abris.
Une "zone de paix" ? Pour les capitalistes et leurs affaires, et la guerre pour la classe ouvrière, les paysans pauvres et les grandes masses populaires affamées du continent. Une "lutte anticolonialiste" ? C'est une escroquerie. Les bolivariens, les sanmartiniens, se dressent les habits de cérémonie du XIXe siècle mais à ce siècle-ci ils sont vice-rois au compte des multinationales de Wall Street.