6/9/2013-Caleta Olivia


Aux enseignants et aux camionneurs de Terre de Feu, aux travailleurs de l'Hôpital Borda, aux enseignants et aux travailleurs de Neuquen qui ont fait face au gouvernement et de Chevron, à toutes les organisations ouvrières et d’étudiants combatives du pays :


Nous voyons comment le gouvernement s’acharne contre les travailleurs, il le fait avec vous en les inculpant à Terre de Feu ou du fait d’avoir défendu la Santé dans l'Hôpital Borda, et vous inculpe pour avoir réclamé ce qui est bien à vous. Nous avons aussi vu comment il a défendu l'accord avec la compagnie pétrolière Chevron, en réprimant la jeunesse et les enseignants.
Nous, nous sommes dans la dernière période de ce jugement monté par les compagnies pétrolières pour imposer leur vengeance contre nos camarades, ces treize camarades de Las Heras, qui ont été les premiers à se battre contre l’"impôt sur les gains" et contre la précarisation du travail au cri de "à travail égal, salaire égal !".
Le peuple de Las Heras a fait écouter sa voix dans le tribunal en dénonçant comment les travailleurs ont été torturés, poursuivis, réprimés et comment notre village a été occupé par la Gendarmerie et les Services de Renseignement.
Mais malheureusement, nous sommes très peu nombreux ici. Il nous faut que toutes les forces des travailleurs soient debout près des camarades qui courent le risque d'aller en prison condamnés à une réclusion à perpétuité. Nous sommes dans une course contre la montre, ce sont des moments définitoires. Nous avons besoin de toutes les forces.
Les plaignants, sous les commandes des compagnies pétrolières, veulent de la vengeance ; nous, nous avons besoin que tous les camarades restent libres.
Nous avons su qu’à Terre de Feu les enseignants qui sont inculpés ont commencé à être enquêtés et qu'une grève et une mobilisation au tribunal ont été votées et que cela sera fait à chaque fois qu'ils doivent aller déclarer. Quel exemple pour tous les travailleurs! C’est dont nous avons besoin ici à Caleta Olivia!
Ici, ce sont des jours définitoires. Nous avons besoin de toutes les forces pour que nos camarades de Las Heras restent en liberté. Ainsi, nous serons aussi dans de meilleures conditions pour continuer de nous battre pour la liberté des camarades de Corral de Bustos, de Bariloche et pour la fin des accusations contre vous et contre tous les lutteurs. Nous avons besoin urgemment que toutes les organisations ouvrières et d’étudiants combatives du pays arrivent à Caleta Olivia et entourent le tribunal de solidarité pour conquérir la liberté des camarades !

POUR LA LIBERTÉ INCONDITIONNELLE À TOUS LES CAMARADES!
POUR LA FIN IMMÉDIATE DES ACCUSATIONS  DES TOUS LES TRAVAILLEURS POURSUIVIS!
ASSEZ DE SE BATTRE DIVISÉS!

Signatures:
Franco Catrihuala, frère de Darío Catrihuala
Francisco Catrihuala, père de Dario Catrihuala
Dora San Martìn, mère de Darío Catrihuala
Ingrid Saldivia, épouse de Darío Catrihuala
Elena Mansilla, soeur d’Omar et Daniel Mansilla et mère d’Enrique et Gabriel Aguilar
Claudia Pafundi, épouse d’Omar Mansilla et familier de Pablo Mansilla et d’Enrique et Daniel Aguilar
Cyntia Bersunatea, épouse de Pablo Mansilla et familier d’Omar Mansilla et d’Enrique et Daniel Aguilar 
Tamara Pérez, épouse de Juan Pablo Bilbao et sœur d’Alexis Pérez
Raquel Valencia, épouse de Hugo González
Silvana Choimán, épouse de Ramón Cortés
Mabel Lucrecia Nache, mère de Franco Padilla
Paula Medrano, fille de disparus
Omar Villacorta, délégué syndical de Paty