18/6/2013

Brésil


Passage libre maintenant!

Comité de Lutte nationale unifié et pour la fin de la répression, de la persécution et pour la liberté immédiate de tous les prisonniers politiques et populaires

Tandis qu’au Brésil le gouvernement de Dilma garantissait les affaires millionnaires des transnationales impérialistes, avec la spéculation immobilière dans la construction d'infrastructure pour la Coupe du Monde et les Jeux Olympiques …

Nous, les travailleurs, nous payons avec l'inflation, la cherté de la vie, la réduction salariale, les privatisations, les conditions insalubres de travail, sans plan médical ou plan de basse qualité, avec la précarisation et l’augmentation des tarifs du transport commun, avec les licenciements massifs, la militarisation des morros (collines) et des favelas, les expulsions, et toutes les conséquences de la crise économique. Et quand nous luttons pour nos droits nous faisons face à la persécution, la prison et la mort des lutteurs ouvriers et populaires.
A bas le génocide contre les masses syriennes! Il faut  casser l’encerclement contre la révolution syrienne! Que les organisations ouvrières du monde envoient des combattants, des médicaments, des armes, et des aliments aux ouvriers de la Syrie! Vive le soulèvement  révolutionnaire en Turquie! Pour le triomphe de la révolution du Nord de l'Afrique et du Moyen-Orient!


C'est que ce gouvernement laquais de Dilma ne fait que blinder le régime infâme pour garantir les meilleures conditions d'exploitation pour les transnationales impérialistes. C’est pour cela qu'elle a reçu le vice-président des États-Unis, Biden, pour faire des affaires avec des Drones, pour surveiller les ouvriers qui vivent entassés dans les favelas du pays. Ainsi, le masque de "populiste" qu’a le gouvernement du PT commence à tomber. Celui-ci n'a fait qu'attaquer les exploités de la campagne et de la ville et garantir les super-gains du patronat et de l'impérialisme en effrayant les ouvriers avec la répression la plus féroce et maintenant avec la vigilance de Drones dans les hauteurs des favelas et des quartiers ouvriers. C'est la même action répressive, anti-ouvrière et pro-impérialiste que mènent en avant ses alliés du Cône Sud, tels que la laquais Cristina Kirchner qui a plus de 6500 ouvriers et lutteurs inculpés en Argentine et veut maintenant emprisonner les ouvriers pétroliers de Las Heras (Santa Cruz, la Patagonie) avec un faux jugement, avec lequel ils veulent condamner à la détention à perpétuité 13 travailleurs, par le seul fait d’avoir lutté contre la précarisation du travail et pour un salaire digne.

Le mouvement initié contre l'augmentation du prix des transports collectifs à São Paulo, Rio de Janeiro, Goiana et Porto Alegre n'est pas différent. Ce sont tous les symptômes de la crise qui frappe le Brésil, ainsi que d'autres pays. Et la répression subie par tous les manifestants, est l'expression la plus claire que dans le capitalisme il n'y a plus de place pour des réformes, qu'il n'est plus possible d'accorder le minimal (R$0,20) pour la classe exploitée.
Cependant, nous voyons aussi quelques secteurs de la classe ouvrière et des paysans pauvres lutter et être poursuivis pour cela dans tout le pays. Les protestations et la paralysassions des ouvriers de la réforme du stade Maracaná, des protestations en face du stade Mané Garrincha, les ouvriers de Belo Monte, de Suape et du PAC, des travailleurs de la CPTM, des paysans pauvres luttant pour la délimitation de leurs terres, etc. … Pourtant, toutes ces luttes sont séparées et isolées, nous ne pouvons pas le permettre. Assez de lutter divisés!

La lutte contre l'augmentation du tarif a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Les conditions d'exploitation et de faim du Brésil ne se tolèrent plus. Pour cela la jeunesse et les travailleurs recommencent à occuper le centre de la scène et à sortir par des centaines de milliers aux rues pour exprimer leur haine contre tant d'impunité et d’exploitation capitaliste. De la même manière qu'en Turquie quand le gouvernement d'Erdogan a voulu détruire une place dans Taksim et le parc Gezi et y construire un shopping, les jeunes en ont eu assez de tant de piétinement et d’impunité et ils sont descendus dans les rues, devenant l'étincelle pour que les travailleurs commencent une grève avec leurs réclames justes. Ainsi le visage "démocratique" d'Erdogan est tombé devant tout le monde et on a vu son vrai visage, celui du plus grand agent des transnationales impérialistes et du plus grand répresseur et assassin d'ouvriers et des jeunes combatifs qui rempli ses prisons de lutteurs.

Pour cela ce dont nous avons besoin au Brésil, c’est de continuer et avancer dans nos justes réclames, reconquérir les organisations de lutte que nous avons mis sur pied pendant la décennie des 70-80 comme c'était les Comités d’usines de l'ABC, avec lesquels nous avons fait trembler l'impérialisme, le patronat  esclavagiste et la dictature militaire meurtrière.

Ainsi nous serons dans de meilleures conditions de préparer une grande lutte et d'avancer en conquérir ce dont nous avons besoin, LA GRÈVE GÉNÉRALE. Pour mettre le pied sur la poitrine du patronat et du gouvernement fédéral, provincial et municipal dans chaque localité et chaque ville, pour conquérir toutes nos demandes.
Comité de lutte nationale unifié, un congrès national de délégués de base de Conlutas, CUT, ANEL, UNE et toutes les organisations de lutte, pour lutter contre les licenciements, contre l'augmentation du tarif et contre la cherté de la vie pour conquérir le passage libre, du travail pour tous, du salaire et du logement digne … Il faut préparer les conditions pour conquérir : UNE GRÈVE GÉNÉRALE IMMEDIATE!

Et contre la répression : Que les organisations ouvrières et d’étudiants mettent sur pied des comités communs d'auto-défense pour se défendre de la répression de la police assassine. Et dans la campagne, qu’on mette sur pied des comités d'auto-défense pour se défendre des propriétaires fonciers. Et que tous lèvent le drapeau : A bas la répression, assez de persécution! Liberté immédiate de tous les prisonniers pour lutter contre l'augmentation des tarifs! Acquittement des pétrolières de Las Heras (Argentine)! A bas les accusations immédiatement et de manière inconditionnelle de tous les 6500 lutteurs ouvriers et populaires de la Argentine ! A bas les accusations et liberté de tous les prisonniers politiques du Brésil et du monde !  A bas la persécution et le plan de expulsions contre les étudiants combatifs de l'USP, FSA, UFRJ, et toutes les universités du pays! A BAS LA MILITARISATION DES MORROS (COLLINES) ET DES FAVELAS DE TOUT LE PAYS!

Pour garantir une éducation et une santé publiques, gratuites et de qualité, du logement digne, un passage libre pour tous les travailleurs et étudiants du pays, des conditions salubres de travail et du salaire digne pour tous, il faut lutter comme au Chili. Il faut lever le drapeau du Chili : expropriation sans paiement et sous le contrôle ouvrier d’Embraer, de Vale, de Petrobras, des entreprises de transport et toutes les privatisées!
Expropriation sans paiement et sous contrôle ouvrier de toute la bourgeoisie et l'impérialisme, pour avoir du salaire, du travail pour tous et du budget pour la santé, l’éducation et le logement digne pour tous les travailleurs! Expropriation de la terre des propriétaires fonciers pour les paysans pauvres. Non au paiement de la frauduleuse dette extérieure! Triplement du budget de santé et d'éducation garanti avec l'impôt progressif sur les grandes fortunes!

Pour la réincorporation des licenciés de la GM et tous les travailleurs licenciés. Distribution des heures de travail, échelle mobile de salaire et des heures de travail pour tous. C’en est assez de chômage!
Dehors l'impérialisme, le FMI et la Banque mondiale! A bas le Mercosur, le TLC, l'ALBA et tous les accords de la bourgeoisie de livraison de l'Amérique latine au pillage impérialiste et à l'exploitation de nos nations! Il faut que la classe ouvrière brésilienne redevienne en protagoniste de la scène politique, avec les ouvriers de  l'Argentine, de la Bolivie, du Chili et de tout le continent, depuis l’Alaska à Terre de Feu!

Comitê pela Refundação da IV Internacional - FLTI (Fraction  Léniniste Trotskiste International) -Collectif pour la IVème Internationale
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